TABLE DES MATIÈRES
LE
DEVOIR : En bref: Grève des enseignants - Édition du mardi 26 avril 2005
LA
PRESSE : Photo : Les professeurs des cégeps en grève – Mardi 26 avril
2005
MÉTRO :
Brève : Éducation – Mardi 26 avril 2005
THE GAZETTE : Photo: Parti
neo-liberal du Quebec … – Tuesday, april 26, 2005
RADIO-CANADA :
Grève des professeurs de cégeps - Mise à jour le lundi 25 avril 2005 à 10 h 17
RADIO-CANADA
/ QUÉBEC : Grève des professeurs de cégeps - Mise à jour le lundi 25 avril
2005, 9 h 41
JOURNAL
DE MONTRÉAL : Cégeps : 18 500 profs en grève pour 24 heures –
Lundi 25 avril 2005
MÉTRO :
La grève devrait enfler – Lundi 25 avril 2005
24
HEURES : Les cégeps paralysés – Lundi 25 avril 2005
LE
DEVOIR : La grève des professeurs est inutile, dit Fournier - Édition du
jeudi 21 avril 2005
LA
PRESSE : Fournier condamne les grèves tournantes - Jeudi 21 avril 2005
24
HEURES : Grève inutile – Jeudi 21 avril 2005
THE GAZETTE : Letter: Teachers
are on the right track – Thursday, April 21, 2005
LE
DEVOIR : La récré des profs - Édition du mercredi 20 avril 2005
LA
PRESSE : Les professeurs dans la rue - Mercredi 20 avril 2005
24
HEURES : 4000 enseignants en colère - Mercredi 20 avril 2005
THE GAZETTE : Teacher demands –
School board and government response – Wednesday, April 20, 2005
THE GAZETTE : Photo: Place des
arts … – Wednesday, April 20, 2005
THE GAZETTE : Letter: Teachers
deserve more respect – Wednesday, April 20, 2005
RADIO-CANADA :
Pas d'école aujourd'hui à Montréal - Mise à jour le mardi 19 avril 2005 à 9 h
30
LA PRESSE :
Grèves dans les écoles : Casse-tête parental - Mardi 19 avril 2005
LE
SOLEIL : Chronique : Des profs qui en arrachent, par Normand
Provencher - Mardi 19 avril 2005
24
HEURES : Brève : grève - Mardi 19 avril 2005
LA
PRESSE : Éducation : encore des grèves cette semaine – Lundi 18 avril
2005
JOURNAL
DE MONTRÉAL : En grève aujourd’hui – Lundi 18 avril 2005
LA
PRESSE: Éducation : fort mandat de grève – Dimanche 17 avril 2005
LE
DEVOIR: Les grèves tournantes se poursuivent dans les écoles – Édition du jeudi
14 avril 2005
JOURNAL
DE MONTRÉAL : La grève des profs fait des victimes indirectes – Mercredi
13 avril 2005
JOURNAL
DE MONTRÉAL : Pour les parents, la grève provoque de l’inquiétude –
Mercredi 13 avril 2005
24
HEURES : Les enseignants débrayent – Mercredi 13 avril 2005
24
HEURES : Les enseignants devant chez Fournier – Mercredi 13 avril 2005
RADIO-CANADA :
15 000 enseignants en grève - Mise à jour le mardi 12 avril 2005 à 19 h 24
LCN :
Moyens de pression : Les enseignants en colère! - Mise à jour: Mardi 12
avril 2005, à 13:13
LA
PRESSE : Au tour des profs ! – Mardi 12 avril 2005
MÉTRO :
Brève : Les enseignants dans la rue – Mardi 12 avril 2005
THE GAZETTE : Editorial:
Teachers are fighting for the right thing – Tuesday, April 12, 2005
LA
PRESSE : Journées de grève dans le milieu de l’éducation – Lundi 11 avril
2005
LE
SOLEIL : Au tour des enseignants de faire la grève – Lundi 11 avril 2005
MÉTRO :
En grève dès demain : les profs imitent les étudiants – Lundi 11 avril
2005
24
HEURES : Brèves : Enseignants – Lundi 11 avril 2005
LE
DEVOIR : Les professeurs de 30 cégeps dans la rue – Jeudi 07 avril 2005
LE
SOLEIL : Grève générale des profs de cégeps le 25 avril – Jeudi 07 avril
2005
JOURNAL
DE MONTRÉAL : Photo : demi-journée de grève – Jeudi 07 avril 2005
MÉTRO:
Brève : Des profs des cégeps en grève – Jeudi 07 avril 2005
24
HEURES: Grève – Jeudi 07 avril 2005
THE GAZETTE : Teachers’ turn to
strikel –Thursday, april 7, 2005
LE
SOLEIL : Brève : la FNEEQ-CSN tient une demi-journée de grève –
Mercredi 06 avril 2005
PC
Pour la première fois
depuis le début des moyens de pression, les trois syndicats d'enseignants du
collégial ont fait la grève hier, annulant les cours dans les cégeps du Québec.
Les quelque 18 500
enseignants membres de la CSQ, de la CSN et de la Fédération autonome du
collégial réclament notamment un meilleur financement du réseau collégial et
dénoncent l'alourdissement de leur tâche à la faveur des multiples réformes. La
convention collective est échue depuis 2003.
MONTREAL, le 25 avril /CNW Telbec/
L'ASSE appuie solidairement la lutte des professeur-e-s de la FAC, de la FEC-CSQ et de la FNEEQ-CSN qui tiennent aujourd'hui une journée de grève. Les revendications des syndiqué-e-s sont justes et leur satisfaction sera bénéfique non seulement pour les professeur-e-s mais aussi pour l'ensemble de la société québécoise.
Après deux ans sans convention collective, il semble clair que les professeur-e-s doivent passer à une nouvelle étape dans leur moyen de pression. Le maintien et l'amélioration des conditions de travail du corps professoral collégial sont essentiels à un enseignement de qualité. Plus encore, dans une société au sein de laquelle la richesse ne cesse d'être créée
et accumulée, une régression des conditions d'un groupe de travailleuses et de travailleurs signifie une menace pour les conditions de travail de l'ensemble des salarié-e-s. En ce sens en revendiquant la fin de l'augmentation de leur tâche de travail parallèle à la stagnation de leur condition salariale, les professeur-e-s du réseau collégial doivent inspirer la solidarité de l'ensemble du mouvement syndical et des mouvements sociaux.
Cette solidarité, les professeur-e-s doivent d'autant plus l'inspirer qu'ils et elles en font eux et elles-mêmes preuve en élargissant leurs revendications et en exigeant aussi du gouvernement qu'il finance adéquatement le réseau collégial en y réinvestissant massivement. En effet, le sous-financement des cégeps est néfaste pour l'ensemble de la société québécoise dans la mesure où il limite l'accès à une éducation post-secondaire de qualité.
"Le mouvement étudiant vient de prouver une fois plus que la défense des acquis sociaux exige de faire montre de solidarité et de combativité face à l'Etat néo-libéral. C'est maintenant aux professeur-e-s de tirer cette leçon historique, démontrer par des décennies de luttes, qui veut que la construction d'un rapport de force soit nécessaire à la défense des conditions de travail mais aussi du droit à l'éducation et de l'ensemble des droits sociaux" a déclaré Xavier Lafrance, Secrétaire aux relations externes de l'ASSE.
Renseignements:
Xavier Lafrance, secrétaire aux relations externes de l'ASSE, bureau: (514) 390-0110, cellulaire: (514) 803-5019, téléavertiseur: (514) 480-5312
Les cours sont suspendus
dans tous les cégeps de l'est du Québec et de la Côte-Nord, de même que dans
les Centres d'études collégiales et le Centre spécialisé des pêches de
Grande-Rivière.
C'est la Fédération des
enseignantes et des enseignants de cégep, affiliée à la Centrale des syndicats
du Québec (CSN), qui coordonne ce débrayage d'envergure provincial.
Tous les enseignants des
cégeps du Québec tiennent une journée de grève pour tenter d'accélérer les
négociations en vue de la signature d'une nouvelle convention collective. Ils
veulent aussi dénoncer le sous-financement des maisons d'enseignement.
Au campus collégial des
Îles-de-la-Madeleine, les réductions budgétaires, effectuées depuis 2002, ont
entraîné la suppression de quelques postes d'enseignants. De même, quelques
formations spécifiques ont dû être éliminées.
Les enseignants de ce
campus ont trouvé une façon originale pour souligner cette journée de grève.
Ils ont tenu une classe rouge, dans la rue, pour dénoncer le manque de
financement.
Depuis trois ans, la perte
d'un poste et demi dans l'enseignement à ce campus a créé bien des problèmes.
Le président du syndicat, Joël Arseneau, explique qu'ils font « toutes
sortes d'acrobaties pour tenter d'offrir un enseignement de qualité ».
Selon lui, les conséquences du manque de financement concernent le jumelage de
groupes ou de cours, la rationalisation de l'offre de cours et l'alourdissement
de la tâche des enseignants. La situation rendrait même des programmes d'étude
précaires. « Certains programmes ont été suspendus », affirme M.
Arseneau.
D'autres grèves à venir
Aussi, pour forcer le
gouvernement de Jean Charest à bouger rapidement, les enseignants entendent
adopter d'autres moyens de pression, comme l'explique M. Arseneau : « Pour
obtenir un règlement dès ce printemps, il y a une autre journée de grève prévue
le 6 mai. Il y a même un autre mandat de quatre jours de grève supplémentaires
qu'on veut aller chercher pour le printemps, afin de finaliser la convention et
d'obtenir des gains.
Selon Joel Arseneau, la
présente bataille vise également la survie même des petits cégeps et de
certains campus collégiaux.
Les enseignants des quatre
cégeps de la région sont en grève lundi.
Ils prévoient manifester
devant l'édifice Margueritte-Belley, à Jonquière, où sont regroupés plusieurs
bureaux du gouvernement du Québec.
Les enseignants dénoncent
le sous-financement du secteur de l'éducation, l'alourdissement des tâches et
la précarité d'emploi. Cette grève tournante s'ajoute au nombreux débrayage des
étudiants au cours des dernières semaines.
Malgré tout, la session ne
devrait pas être compromise, selon le président du syndicat des enseignants du
cégep de Chicoutimi, Hugues Bouchard : « Pour le calendrier scolaire,
ça varie d'un cégep à l'autre, dépendamment du nombre de jours ou de semaines
de grève. Pour nous, à Chicoutimi, ça n'a pas beaucoup d'impacts, parce qu'on
va être sûrs de finir avant le 1er juin. Pour d'autres, c'est plus long. Mais
il faut aussi comprendre qu'une grève, peu importe la grève, va toujours avoir des
conséquences. Une grève étudiante va déranger les étudiants, une grève de profs
va déranger les profs. Mais on ne peut pas s'empêcher de faire des moyens de
pression parce que d'autres en ont fait. »
La grève des enseignants du
réseau collégial du Québec devrait prendre de l'ampleur lundi.
Des piquets de grève sont
érigés devant la plupart des cégeps, dont celui de l'Abitibi-Témiscamingue, dès
7h30. Les 260 enseignants du cégep régional sont en grève.
Des manifestations sont
aussi prévues devant les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec.
« Il y a plusieurs
revendications, mais la première touche l'allégement de la tâche, qui peut se
faire sous différentes formes. Il y a aussi une considération plus grande à
l'égard des professeurs précaires, qui entrent dans le réseau, qui ont une
implication modèle, mais qui doivent attendre avant d'avoir une plus grande
sécurité d'emploi. Ce sont, principalement, nos plus grandes
revendications », explique le président du syndicat des enseignants du
Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Martin Baron.
Les enseignants du réseau
collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans.
Devant
le Collège de Sherbrooke, lundi matin
Les trois fédérations
réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces,
lundi, et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine
d'établissements du Québec.
Quelque 15 000 membres
de la CSN, de la CSQ et de la Fédération autonome du collégial ont érigé des
piquets de grève devant les collèges pour protester contre la lenteur des
négociations avec le gouvernement du Québec. Ils sont sans contrat de travail
depuis deux ans.
Les
grévistes du Collège de Sherbrooke ont manifesté devant les bureaux du
ministère de l'Éducation
En Estrie et au
Centre-du-Québec, des centaines d'enseignants du Collège de Sherbrooke et des
cégeps de Granby et Victoriaville participent au mouvement.
En Mauricie et au
Centre-du-Québec, 850 enseignants des cégeps de Trois-Rivières et Victoriaville
et du Collège Shawinigan participent au mouvement. Ils manifesteront au parc
Champlain de Trois-Rivières.
Les 200 professeurs du
cégep de Drummondville restent cependant au travail pour ne pas pénaliser les
étudiants qui ont beaucoup de rattrapage à faire à cause de leur grève qui a
duré un mois et demi.
Les syndiqués déplorent
l'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans le secteur de
l'éducation. Le président de la Fédération autonome du collégial, Alain Dion,
invite le gouvernement à déposer des offres rapidement, faute de quoi les
moyens de pression augmenteront.
|
Les trois fédérations
réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces
aujourd'hui, et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine
d'établissements du Québec.
Quelque 15 000 membres de la CSN, de la CSQ et de la
Fédération autonome du collégial ont érigé des piquets de grève devant les
collèges. Des manifestations devant des bureaux gouvernementaux sont également
prévues.
Les enseignants des cégeps,
sans contrat de travail depuis deux ans, veulent dénoncer la lenteur des
négociations.
Ils déplorent l'alourdissement de la tâche et le manque de
financement dans l'éducation.
Le président de la Fédération autonome du collégial, Alain
Dion, invite le gouvernement à déposer des offres rapidement, faute de quoi les
moyens de pression augmenteront.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200504/24/003-greve-cegeps.shtml
Les enseignants du cégep de
l'Outaouais sont de nouveau en grève lundi.
La direction de
l'établissement a indiqué que tous les cours réguliers sont annulés, mais que
les activités de formation ont lieu comme prévu. Le Cégep demeurera également
ouvert et le personnel qui n'est pas en grève doit se présenter au travail.
Les enseignants tiennent
cette deuxième journée de grève afin de dénoncer la lenteur des pourparlers
avec le gouvernement. Des piquets de grève ont été érigés devant le cégep de
l'Outaouais pour 24 heures et des manifestations vont se dérouler devant les
bureaux du gouvernement du Québec.
L'alourdissement de la
tâche et le manque de financement dans l'éducation sont au coeur du conflit.
Selon le président de la
Fédération autonome du collégial, Alain Dion, ces points importants n'ont pas
encore été abordés à la table des négociations. M. Dion rappelle que les
enseignants du réseau collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans.
MONTREAL, le 25 avril /CNW
Telbec/
La grève de 24 heures des enseignantes
et des enseignants du réseau collégial constitue un événement historique! Les
trois fédérations regroupant tous les syndicats d'enseignantes et d'enseignants
de cégep dénoncent l'alourdissement de la tâche d'enseignement ainsi que le
manque criant de financement du réseau collégial.
La tâche d'enseignement grandement alourdie
Les enseignantes et les
enseignants de cégep ont vu leur nombre d'étudiantes et d'étudiants par classe
s'accroître, le nombre de préparations de cours se multiplier, le temps
consacré à l'encadrement des étudiantes et des étudiants augmenter, le temps
consacré aux activités entourant l'élaboration, l'implantation et l'évolution,
les révisions et les mises à jour de programmes pour répondre aux besoins de la
société, décupler.
Plaidoyer en faveur d'un financement adéquat
A la lumière du budget
présenté la semaine dernière par le ministre des Finances, Michel Audet, nous
devons malheureusement constater que le réseau collégial ne bénéficiera pas des
sommes nécessaires à son développement. Encore une fois, le personnel
enseignant des cégeps ne reçoit pas le message d'appui qu'il serait en droit
d'attendre. Il est évident que le réseau collégial n'est pas une priorité pour
ce gouvernement.
Les enseignantes et les
enseignants du réseau collégial exigent un financement adéquat de leur ordre
d'enseignement afin de favoriser davantage des conditions d'enseignement
respectueuses de la démarche éducative. Ils exigent également un financement
adéquat afin d'assurer le développement de l'enseignement collégial et d'être
en mesure de mieux répondre aux besoins sociaux. Enfin, ils exigent un
financement adéquat pour assurer une offre diversifiée des programmes d'études
sur tout le territoire du Québec.
Une grève de 24 heures
En ce 25 avril, des piquets
de grève sont donc érigés devant les cégeps du Québec dès 7h30.
De même, plusieurs
rassemblements régionaux se déroulent devant les bureaux gouvernementaux à
travers le Québec et des porte-parole de la FNEEQ-CSN et du Cartel FAC-FEC
(CSQ) s'adresseront aux personnes réunies pour l'occasion.
Ainsi, des rassemblements
se tiendront aux endroits suivants de 10 heures à 11 heures:
à Montréal
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
600 rue Fullum
à Québec
devant l'Edifice G
1035 de la Chevrotière
à Trois-Rivières
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
Edifice Capitanal
100, rue Laviolette
à Sherbrooke
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
200, rue Belvédère Nord
à Rimouski
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
355, boulevard Saint-Germain Ouest
à Gatineau
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
170, rue de l'Hôtel-de-Ville
à Sept-Iles
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
106, rue Napoléon
le rassemblement aura lieu à 10h45
à Jonquière
Ministère de l'Education, du Loisir et du
Sport
Edifice Marguerite-Belley
3950, boulevard Harvey
Les cégeps touchés par la
grève sont :
Dans la région de Montréal
Ahuntsic
André-Laurendeau
Bois-de-Boulogne
Dawson
Gérald-Godin
John Abbott
Maisonneuve
Marie-Victorin
Montmorency
Rosemont
Saint-Laurent
Vanier
Vieux Montréal
En Montérégie
Edouard-Montpetit
Granby
Saint-Jean
Saint-Hyacinthe
Sorel-Tracy
Dans Laurentides-Lanaudière
Joliette
L'Assomption
Lionel-Groulx
Terrebonne
Au Coeur-du-Québec
Shawinigan
Trois-Rivières
Victoriaville
Dans la région de Québec
Centre d'études collégiales en Charlevoix
F.-X. Garneau
Lévis-Lauzon
Limoilou
Sainte-Foy
Thetford
Au Saguenay-Lac St-Jean
Alma
Centre québécois de formation aéronautique
Chicoutimi
Jonquière
Saint-Félicien
En Estrie
Sherbrooke
En
Abitibi-Témiscamingue-Ungava
Abitibi-Témiscamingue
Chibougamau
En Outaouais
Heritage
Outaouais
Au Bas-Saint-Laurent
Institut maritime du Québec
La Pocatière
Matane
Rimouski
Rivière-du-Loup
Sur la Côte-Nord
Baie-Comeau
Sept-Iles
En Gaspésie
Campus des Iles
Centre d'études collégiales de Carleton
Centre spécialisé des pêches
Gaspésie et des Iles à Gaspé
La FNEEQ-CSN regroupe 12
500 enseignantes et enseignants de 35 syndicats et le cartel FAC-FEC (CSQ)
regroupe 6000 enseignantes et enseignants de 24 syndicats.
Renseignements:
Pour la FNEEQ-CSN:
France Désaulniers,
conseillère à l'information, (514) 219-2947 (cell);
Pour le cartel FAC-FEC-CSQ:
Jean-Marie Bergeron,
vice-président aux communications FAC, (514) 943-9561;
Isabelle Gareau, agente
d'information, FEC-CSQ, (514) 237-4432
Les trois fédérations
réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces
aujourd'hui et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine
d'établissements du Québec.
Il s'agit du deuxième
débrayage d'un jour des enseignants de cégeps depuis le début du mois d'avril.
Quelque 15 000 membres
de la Confédération des syndicats nationaux, de la Centrale des syndicats du
Québec et de la Fédération autonome du collégial ont érigé des piquets de grève
devant les collèges.
À Québec, tous les cégeps
sont touchés par ce débrayage. Les enseignants comptent manifester durant la
journée devant les bureaux gouvernementaux, dont l'édifice Marie-Guyart.
Les enseignants des cégeps,
sans contrat de travail depuis deux ans, veulent dénoncer la lenteur des
négociations. Ils déplorent l'alourdissement de la tâche et le manque de
financement dans l'éducation.
Le président de la
Fédération autonome du collégial, Alain Dion, invite le gouvernement à déposer
des offres rapidement, faute de quoi les moyens de pression augmenteront.
La grève des enseignants du
réseau collégial du Québec prend de l'ampleur aujourd'hui.
Des piquets de grève sont érigés devant la plupart des cégeps
pour une durée de 24 heures et des manifestations doivent se dérouler devant
les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec. Les étudiants du
cégep ont donc congé de cours pour la journée.
L'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans
l'éducation sont au coeur du conflit.
Les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de
travail depuis deux ans.
Les moyens de pression déployés par les enseignants du primaire
et du secondaire s'inspirent de la devise: «il ne faut déranger personne, et
surtout pas le gouvernement».
Pour ne pas forcer ce dernier à négocier, nos bons dirigeants
syndicaux nous ont proposé une série d'actions d'une efficacité peu commune.
Les enseignants s'habillent en noir tous les mardis; ils ont donné un beau
congé de devoir et de leçons pendant une bonne grosse semaine (service
considéré essentiel en 2001); ils ont organisé des grèves rotatives en
s'assurant que ça ne tombe pas en même temps que les manifs des étudiants; puis
ils participeront à une belle manifestation à Québec pendant la journée de
grève du 6 mai (le 5 mai, tous les élèves de notre belle province pourront
faire leur examen de français en toute tranquillité). [...]
Je n'ai pas de mots pour qualifier les «moyens anti-pression»
qui nous ont été proposés. Madame Johanne Fortier, présidente de la Fédération
des syndicats de l'enseignement, fait de la réingénierie syndicale. [...]
Une défense médiocre
Notre syndicat se permet les pires médiocrités depuis des
années sur le plan de la défense de nos conditions de travail et de la
démocratie. Mes plus vifs souvenirs à cet égard remontent à 1997. Cette
année-là, on négocie les compressions en gelant les salaires des enseignants
ayant moins de 15 ans d'ancienneté. La même année, on se prononce contre un
ordre professionnel sans jamais consulter les enseignants et on forme un beau
comité anti-ordre qui dispose d'un beau budget pour mener une belle propagande
de peur.
Peu de temps après, on aborde la négociation sur l'équité
salariale en inventant une devise célèbre dans nos rangs, «à travail égal
salaire égal» : la scolarité ne sera plus reconnue dans la nouvelle échelle
salariale. Les enseignants ayant moins de 17 ans de scolarité (ils sont presque
tous retraités aujourd'hui) reçoivent, peu après, un beau gros chèque d'équité.
Et pour ceux qui n'ont encore presque rien reçu : ce n'est pas fini, nos heures
de travail augmentent d'année en année en vue d'un futur règlement sur l'équité
salariale...
Ah, j'allais oublier : les frais d'assurance collective ne
cessent d'augmenter à chaque renouvellement même si notre salaire assuré est
passé de 80 à 70 % [...] et nos régimes de retraite ne sont plus indexés depuis
1982. De quoi se plaint-on ? On a deux mois de vacances l'été et la sécurité
d'emploi même si on est incompétent.
Jeu de pouvoir
La stratégie syndicale fonctionne grâce deux moyens de
prédilection :
- le dépôt (remettre à plus tard) des propositions
intelligentes d'une minorité d'enseignants débordés parmi une majorité de
syndicaleux qui assistent aux assemblées générales;
- le développement d'un réseau d'influence avec les médias et
le pouvoir politique.
Parlons donc un peu de ce jeu de pouvoir, car si l'éducation
est en déroute à l'heure actuelle au Québec, c'est en partie dû au fait qu'une
grande part de l'argent et de l'énergie qui devraient être consacrés aux
services directs à l'élève est détournée afin de nourrir les ambitions des
dirigeants des trois grandes bureaucraties du système :
- la Fédération des commissions scolaires -- qui, en passant,
condamne les vilains moyens de pressions des enseignants --, qui espère étendre
ses tentacules technocratiques jusqu'aux cégeps;
- la Fédération des enseignants du Québec, qui souhaite à tout
prix conserver son monopole sur ses «cols bleus de l'enseignement» et qui
craint le jour où les enseignants cesseront d'être des moutons dociles et
réclameront une reconnaissance légale de leur statut de professionnels;
- le gouvernement, qui espère négocier des budgets et des
conventions collectives au plus bas coût possible en vue des prochaines
élections, et qui préfère éviter de prendre des décisions qui entreraient en
conflit avec les ambitions corporatives de chacun, et ce, prétendument au nom
de la qualité de l'éducation au Québec.
Le malaise est profond. Il y a 15 ans que j'enseigne dans une
école secondaire publique et je peux affirmer que la qualité du service se
dégrade d'année en année. Nous avons le devoir de faire des miracles avec les
miettes qui nous restent sans posséder aucun droit de regard sur les décisions
qui sont prises par les pouvoirs politiques et administratifs du système
public.
J'en ai assez de me faire dire par mon directeur que «mes»
moyennes sont trop faibles et qu'il faut que je m'adapte, car la mode est
aujourd'hui au nivellement par le bas : la réussite pour tous sans efforts. Je
ne suis vraiment pas à la mode et je ne suis pas non plus un mouton docile.
[...]
Je revendique donc :
- que mon syndicat respecte son mandat qui est de défendre les
conditions de travail des enseignants au lieu d'essayer de démontrer qu'il peut
aussi servir les intérêt du public afin d'éviter de perdre du pouvoir;
- que le Parti libéral du Québec réalise sa promesse de
réingénierie du système éducatif par la création d'un ordre professionnel en
déléguant un réel pouvoir aux enseignants dans la défense des intérêts du
public;
- que les commissions scolaires gèrent les fonds publics de
manière à ce que ses administrateurs soient au service de l'école primaire et
secondaire et non le contraire.
Ça fait des mois que j'y pense. Et voilà l'éditorial de
Jean-Robert Sansfaçon, dans Le Devoir du vendredi 15 avril («Que veut la
CSQ?»), suivi de la réplique, si prévisible, de Johanne Fortier le lundi
suivant. Comme je semble correspondre au profil de ceux qui ont droit de dire
leur opinion sur les revendications des enseignants (j'enseigne et je
rencontre, lors de formations, des centaines d'enseignants dans toute la
province), je peux participer à ce débat.
Ce qui est choquant dans le jeu des revendications actuelles
est que l'on fait croire au public que les seules revendications sont le ratio
enseignant-élève et l'aide aux élèves en difficulté. Il n'en est rien. Cette
étape des négociations n'est que cela : une étape. Viendront ensuite les
revendications salariales et la conclusion de l'entente sur l'équité salariale
(qui est, en réalité, une restructuration des échelles salariales dans une
échelle unique). C'est comme une rencontre de boxe : il y a ici trois rounds.
Si nous étions sérieux dans nos revendications, et si nous
demandions vraiment cela pour les élèves, nous demanderions des baisses de
ratio uniquement pour les écoles et classes à risque, celle où, oui, mes
collègues ont des cas plus lourds ou des objectifs d'intégration culturelle à
réaliser. Nous ne demanderions pas du «mur-à-mur», mais bien de la spécificité.
Nous dirions aussi que nous sommes prêts à donner pour cette
aide que l'on crie si importante. Par exemple, et je suis ici concerné, laisser
tomber les demandes d'augmentation salariale. Ou encore, et je suis toujours
concerné, accepter une diminution de salaire pour les enseignants ayant 15 ans
et plus d'expérience.
Vu l'état des finances publiques, quand je mets dans la balance
mon salaire, ma sécurité d'emploi et mes conditions, je pense que je peux faire
quelques concessions qui appuient nos envolées offusquées au sujet des ratios
actuels !
Solidaire... avec tous
Bon, je vois venir. Paria, traître, mou, on me dira. Oh que
non. Solidaire, je répondrai. Solidaire avec les étudiants, avec les
infirmières, avec les assistés sociaux, les chômeurs, les travailleurs à
salaire nettement plus bas. Bref, les parents de ma classe et de nos écoles. La
vraie solidarité, pas juste celle de mon portefeuille et de mes intérêts
corporatifs. [...]
Ce qui m'amène à la sémantique employée depuis les batailles
pour l'équité salariale (sic) et utilisée à toutes les sauces depuis. Vous
entendez nos représentants syndicaux crier partout que la tâche est lourde, des
collègues se plaindre publiquement des nez à moucher, d'appels téléphoniques à
faire...
Rectifions : la tache est exigeante, et tout le monde ne peut
pas la faire. Mais lourde ? Que l'on soit graphiste, conducteur d'autobus,
avocat, médecin ou député, chaque travail a ses spécificités et exigences.
Qu'on arrête de faire croire que nous sommes plus travaillants que les autres.
Nous le sommes autant.
Et nos conditions si méritées, vu la lourdeur de la tâche ? Que
l'on soit humble et que l'on reconnaisse qu'elles sont excellentes. De nombreux
amis mériteraient, comme moi, mon temps de vacances et mes garanties d'emploi.
À force de crier au loup lourd partout, on finit par ne pas y croire...
Admettre tout ceci n'implique en aucun cas qu'on ne peut améliorer les
conditions d'apprentissage des élèves.
Où sont les profs ?
Comme madame Fortier suggère à monsieur Sansfaçon de parler
avec les enseignants sur les lignes de piquetage, je lui suggère à mon tour de
parler avec des enseignants qui n'y sont pas, et qui ne vont pas aux réunions
syndicales. Elle sait fort bien que la majorité est là.
Un exemple ? Ils n'étaient que 16,25 % des membres le soir où
l'Alliance a pris la décision des moyens de pression : 70 % de ce nombre a voté
en faveur des moyens. Si on transforme ce nombre sur l'ensemble des membres, on
obtient 11,35 % ! Si un gouvernement était élu avec une si petite
participation, on remettrait tous en question sa légitimité et on réfléchirait
à nos problèmes démocratiques. Mais pas ici. [...]
Pourquoi suis-je obligé d'être solidaire avec les décisions
d'un si petit nombre quand je n'ai ni le choix de mon allégeance, ni le droit
d'émettre mes désaccords ? On me dira qu'il y a les réunions pour ça. Il faut
être naïf de penser que ces réunions sont des hauts lieux de démocratie. Elles
sont là pour convaincre et écraser l'opposition. [...] L'esprit de gang est
très présent ces soirs-là. À quand les votes dans les écoles, après les
réunions, pour que tous y participent ?
Et maintenant, qu'arrivera-t-il ? C'est prévisible. Les
irréfléchis boycotteront les artistes et nos collègues de la culture. C'est
déjà commencé dans certains milieux zélés : affamer les moins rémunérés pour
arriver à ses fins. Incroyable comme solidarité. On se croirait à la cour du
roi Louis XIV : les bourgeois qui affament les paysans pour revendiquer plus de
vin du roi ! Comment se fait-il que des enseignants ne pensent pas aux
implications de telles mesures ?
Tanné des représentants syndicaux déconnectés. Tanné des
ministres si peu inspirants et si ignorants de l'enseignement. Tanné de ces
séances de négociations où copains-copains lunchent autour de la table à même
mes cotisations. Tanné de la victimisation de mon travail à des fins politiques
et syndicales.
Mais heureux et fier d'enseigner.
La grève des enseignants du
réseau collégial du Québec devrait prendre de l'ampleur lundi.
Des piquets de grève seront érigés devant la plupart des cégeps
dès 7h30 pour une durée de 24 heures et des manifestations auront lieu devant
les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec.
L'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans
l'éducation sont au cœur du conflit.
Les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de
travail depuis deux ans
Les enseignants du Cégep de
l'Outaouais seront à nouveau en grève, lundi. La direction de l'établissement
affirme que tous les cours réguliers seront annulés, mais que les activités de
formation auront lieu comme prévu.
Le Cégep demeurera
cependant ouvert et le personnel non syndiqué doit rentrer au travail.
Les enseignants tiennent
cette deuxième journée de grève afin de dénoncer la lenteur des pourparlers
pour le renouvellement de leur convention collective.
Le mouvement de grèves
tournantes dans le secteur de l'éducation s'est déplacé en Estrie et au
Centre-du-Québec jeudi. Des dizaines de milliers d'élèves des niveaux
préscolaire, primaire et secondaire se retrouvent en congé forcé.
Plus de 6000 enseignants
des commissions scolaires de la Région-de Sherbrooke, des Hauts-Cantons, des
Sommets, de la Riveraine, des Chênes et des Bois-Francs ont débrayé une
journée.
Les membres de la
Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) dénoncent la lenteur des
négociations avec le gouvernement dans le cadre des négociations pour le
renouvellement de leur convention collective. Ils réclament des hausses de
salaire, une réduction de la taille des groupes et davantage d'effectifs pour
les étudiants en difficulté.
Des centaines d'employés de
soutien des commissions scolaires de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) et de la
Riveraine ont également fait la grève. Les élèves de ces deux commissions
scolaires ont donc été à la fois privés de classe et de service de garde.
À Sherbrooke, les membres
du syndicat du personnel administratif et technique se sont joints au mouvement
et ont également débrayé. Tous les syndiqués de la CSRS ont manifesté en
matinée devant les bureaux administratifs, situés boulevard de l'Université.
Les grévistes se sont
ensuite scindés en deux groupes. Les membres du personnel administratif,
technique et de soutien ont poursuivi leur manifestation au parc
Jacques-Cartier, tandis qu'environ 1500 enseignants se sont rendus devant le
bureau de comté du premier ministre Jean Charest, rue King Ouest, vers 11 h.
Puisqu'elle dispose d'un
mandat de grève légale de deux jours, la FSE organise aussi un débrayage
général qui touchera toutes les écoles de la province le 6 mai. La FSE,
affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, représente 80 000 enseignants.
Un mouvement inutile selon
le ministre Fournier
Par ailleurs, le ministre
québécois de l'Éducation Jean-Marc Fournier a estimé que ce mouvement de grève
des enseignants était inutile et fondé sur de faux prétextes.
Selon M. Fournier, son
ministère a déjà répondu aux revendications des enseignants qui réclament plus
d'effectifs pour venir en aide aux élèves en difficulté et des classes moins
nombreuses.
Pour le ministre de
l'Éducation, ces arguments sont utilisés pour mettre de la pression sur son gouvernement
alors que la négociation des contrats de travail des enseignants, des
professionnels et du personnel de soutien s'étire.
Le ministre Fournier a
déclaré que son gouvernement avait déjà injecté 20 millions de dollars au cours
des deux dernières années pour aider les élèves en difficulté. Il a ajouté que
le nombre d'écoliers avait diminué de 40 000 au Québec depuis la signature de
la dernière convention collective.
Le mouvement de grèves
tournantes dans l'éducation s'est déplacé en Mauricie et au Centre-du-Québec
jeudi. Quelque 64 000 élèves des niveaux préscolaire, primaire et secondaire se
retrouvent en congé forcé.
Plus de 5700 enseignants
des commissions scolaires du Chemin-du-Roy, de la Riveraine, de l'Énergie, des
Chênes et des Bois-Francs ont débrayé pour une journée.
Les syndiqués de la
Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) dénoncent la lenteur des
négociations avec le gouvernement dans le cadre des négociations pour le
renouvellement de leur convention collective. Ils réclament des hausses de
salaire, une réduction de la taille des groupes et davantage d'effectifs pour
les étudiants en difficulté.
Environ 250 employés de
soutien des commissions scolaires de l'Énergie et de la Riveraine ont également
fait la grève. Les élèves de ces deux commissions scolaires ont donc été à la
fois privés de classe et de service de garde.
Les services de garde
étaient toutefois ouverts dans les écoles des commissions scolaires du
Chemin-du-Roy, des Chênes et des Bois-Francs.
Puisqu'elle dispose d'un
mandat de grève légale de deux jours, la FSE organise aussi un débrayage
général qui touchera toutes les écoles de la province le 6 mai. La FSE,
affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, représente 80 000 enseignants.
Un mouvement inutile selon le ministre Fournier
Par ailleurs, le ministre
québécois de l'Éducation Jean-Marc Fournier a estimé que ce mouvement de grève
des enseignants était inutile et fondé sur de faux prétextes.
Selon M. Fournier, son
ministère a déjà répondu aux revendications des enseignants qui réclament plus
d'effectifs pour venir en aide aux élèves en difficulté et des classes moins
nombreuses.
Pour le ministre de
l'Éducation, ces arguments sont utilisés pour mettre de la pression sur son
gouvernement alors que la négociation des contrats de travail des enseignants,
des professionnels et du personnel de soutien s'étire.
Le ministre Fournier a
déclaré que son gouvernement avait déjà injecté 20 millions de dollars au cours
des deux dernières années pour aider les élèves en difficulté. Il a ajouté que
le nombre d'écoliers avait diminué de 40 000 au Québec depuis la signature de la
dernière convention collective.
PC
Québec -- Les enseignants
font des débrayages inutiles et, de surcroît, sous de faux prétextes, a accusé
hier le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier.
«Il n'est pas nécessaire de faire une grève
sous prétexte que le gouvernement doit réaliser qu'il y a des élèves en
difficulté que l'on doit aider. Ce prétexte-là n'est pas valable parce que le
gouvernement a reconnu la situation et veut poser des gestes», a dit M.
Fournier lors d'un point de presse à l'issue de la période des questions à
l'Assemblée nationale.
Les enseignants, membres de
la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont entrepris une série de grèves
tournantes dans le but de faire pression sur le gouvernement pour obtenir
davantage d'effectifs pour les élèves en difficulté et diminuer le ratio
élèves-enseignant en classe.
Ces deux raisons ne
tiennent pas la route, estime le ministre de l'Éducation.
Pour les élèves en
difficulté, le gouvernement a déjà injecté 20 millions de dollars
supplémentaires au cours des deux dernières années, et ce n'est pas fini, a
expliqué M. Fournier.
«On a déjà posé des gestes et nous allons en
poser d'autres», a-t-il promis, précisant que cette question fait déjà l'objet
de discussions à la table des négociations.
En ce qui concerne la
réduction du nombre d'élèves par classe, les enseignants oublient de dire que
le contingent d'écoliers a diminué de 40 000 depuis la signature de la dernière
convention collective, a fait remarquer le ministre.
«En termes absolus, il y a un peu plus de 100
enseignants de plus. Si on avait réduit le nombre d'enseignants pour tenir
compte de la baisse d'élèves, il y aurait près de 2000 enseignants de moins. Or
non seulement ils ne sont pas moins, mais ils sont en surplus», a commenté M.
Fournier.
À cela s'ajoute l'heure et
demie supplémentaire de classe qui entrera en vigueur l'an prochain, entraînant
dans son sillage un ajout de 2000 enseignants.
«Donc, on n'est pas en train de réduire le
nombre d'enseignants, nous sommes en train d'augmenter l'effectif, alors qu'il
y a une baisse de clientèle», a-t-il fait valoir.
Sans aller jusqu'à accuser
les enseignants d'être de mauvaise foi, le ministre souligne que derrière les
grands principes éducatifs invoqués par les syndiqués se cache une question
d'ordre beaucoup plus pratique.
«Évidemment, les enseignants sont dans une
négociation où il y a aussi un aspect salarial», a-t-il dit.
Les 12 000 enseignants du
primaire et du secondaire tiennent une journée de grève aujourd'hui. Les cours
sont annulés dans neuf commissions scolaires.
Toutes les commissions
scolaires de Québec et de Chaudière-Appalaches sont touchées.
Les services de garde sont
assurés partout à l'exception des écoles de la commission scolaire des
Premières seigneuries et de Beauce Etchemin.
Les enseignants, qui
veulent mettre de la pression sur le gouvernement Charest afin d'obtenir une
nouvelle convention collective, se sont faits visibles.
Les enseignants ont
manifesté tôt mercredi matin en neuf intersections importantes de la ville de
Québec. Après l'heure de pointe, ils se sont ensuite rassemblés devant les
bureaux de la Fédération des commissions scolaires dans le secteur de
Sainte-Foy. Ils ont ensuite poursuivi leur manifestation au parc de l'Amérique
française.
Les enseignants réclament
entre autres de meilleures conditions de travail, moins d'élèves par classe et
de meilleures ressources pour les élèves en difficulté.
Après les enseignants
francophones qui ont fait la grève jeudi dernier, c'est au tour des enseignants
anglophones de la région de débrayer.
Les élèves de plus d'une
trentaine d'écoles de la commission scolaire Western Quebec seront privés de
cours en raison des moyens de pression de leurs quelque 450 enseignants.
Les grévistes de
l'Outaouais participent à un mouvement national de grève des enseignants
anglophones.
Ils ont sensiblement les
mêmes revendications que les enseignants francophones. Ils demandent notamment
de meilleures ressources pour enseigner aux enfants qui ont des troubles
d'apprentissage.
Plus de 21 000 professeurs
sont en grève.
Les enseignants du primaire
et du secondaire prennent le relais de leurs confrères du secteur collégial
aujourd'hui en poursuivant le mouvement de grève tournante.
Les écoles de Montréal et
de l'Abitibi seront ainsi touchées, ce qui représente environ 170 000 élèves.
Ce sont 14 000 professeurs
de trois commissions scolaires qui se retrouveront sur les piquets de grève en
plus de 7700 de leurs collègues des commissions scolaires anglophones.
Les grèves tournantes se
transporteront dans les autres régions du Québec, mercredi et jeudi. Toutes les
écoles de la Commission scolaire de Montréal seront également fermées demain,
en raison du débrayage des employés de soutien et de garderie.
Lundi, une trentaine de
cégeps et 18 commissions scolaires ont été affectés par le débrayage des
professionnels de l'enseignement et des employés de soutien.
Le milieu de l'éducation
est l'un des secteurs publics où les employés dénoncent la lenteur des
négociations avec le gouvernement provincial de Jean Charest. Leur convention
collective est échue depuis deux ans
Les 800 professionnels et
3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.
Tous les cégeps de
l'Est-du-Québec sont en grève. Des piquets de grève ont été dressés dès 7 h 30
devant les accès menant au collège rimouskois, à l'Institut maritime de
Rimouski et au Centre matapédien d'études collégiales d'Amqui.
Le mouvement touche aussi
les cégeps de Rivière-du-Loup, de Matane et de La Pocatière.
Le président du Syndicat des
professionnels du cégep de Rimouski, Roland Laflamme, estime qu'il est temps
que le gouvernement donne des mandats clairs aux représentants patronaux afin
d'accélérer les travaux aux tables de négociations.
Avec ces grèves tournantes,
les professionnels veulent faire pression sur le gouvernement Charest pour
accélérer le règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention
collective est échue depuis deux ans.
Les cours ont été suspendus
lundi à la Cité étudiante de Roberval et à l'école secondaire Camille-Lavoie
d'Alma.
Les professionnels non
enseignants à l'emploi des commissions scolaires du Pays-des-Bleuets et du
Lac-Saint-Jean ont érigé un piquet de grève devant chacun de ces
établissements.
En après-midi, un groupe de
manifestants s'est rendu devant le bureau du député de Roberval, Karl
Blackburn.
À l'exemple de leurs
collègues de l'enseignement, les professionnels concernés, soit des
psychologues, des orienteurs et des orthophonistes, protestent contre la
lenteur du gouvernement à renouveler leur convention collective. Les
professionnels non enseignants sont sans contrat de travail depuis juin 2003.
Mardi, ce sera au tour des
professionnels de la commission scolaire des Rives-du-Saguenay de débrayer. Un
piquet de grève sera érigé devant la polyvalente Lafontaine, de
l'arrondissement de Chicoutimi.
Quelque 800 professionnels
et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec
(CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.
Avec ces grèves tournantes,
la CSQ veut faire pression sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le
règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est
échue depuis deux ans.
En Estrie et au
Centre-du-Québec, ce débrayage d'un jour entraîne la suspension des cours au
Collège de Sherbrooke, au Collège Champlain de Lennoxville ainsi qu'aux cégeps
de Granby et de Victoriaville.
Au Collège de Sherbrooke,
une cinquantaine des 300 employés de soutien ont dressé une ligne de piquetage
devant l'établissement. Ils réclament une hausse salariale de 12 %, des emplois
plus stables et que le Collège cesse d'abolir des postes.
Les professionnels du cégep
de Drummondville sont également en grève, lundi, mais les cours ne sont pas
suspendus. Les professionnels ne veulent pas nuire aux étudiants, qui ont
beaucoup de rattrapage à faire en raison de leur grève d'un mois et demi.
Cette grève tournante des
professionnels touche également les écoles primaires et secondaires des
commissions scolaires de la Région-de-Sherbrooke, des Hauts-Cantons, des
Sommets et Eastern Tonwships.
Une centaine des 236
professionnels de ces commissions scolaires ont manifesté lundi matin devant
l'école Le Triolet. Ils réclament une augmentation de salaire de 12 % et de meilleurs
services pour les élèves.
Quelque 800 professionnels
et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec
(CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province lundi.
Avec ces grèves tournantes,
la CSQ veut faire pression sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le
règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est
échue depuis deux ans.
Cette grève force notamment
la direction des commissions scolaires de La Riveraine et de l'Énergie a annulé
des cours. Les élèves de l'école Jean-Nicolet et de l'école d'agriculture de
Nicolet se retrouvent ainsi en congé, tout comme ceux des écoles Val-Mauricie,
de Shawinigan, et Champagnat, à La Tuque.
Le Syndicat du personnel
professionnel du Coeur-du-Québec, qui regroupe entre autres des psychologues et
des conseillers en orientation, débraie une journée pour dénoncer la lenteur
des négociations avec le gouvernement en vue du renouvellement de leur
convention collective.
Les professionnels des
cégeps de Victoriaville et de Drummondville sont également en grève pour une
journée. Les cours sont suspendus à Victoriaville mais pas à Drummondville, où
les professionnels ne veulent pas nuire aux étudiants qui ont beaucoup de
rattrapage à faire en raison de leur grève d'un mois et demi.
Les 800 professionnels et
3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.
Dans la région de Québec,
ce débrayage d'un jour touche les cégeps François-Xavier-Garneau, Limoilou,
Sainte-Foy et Beauce-Appalaches. Les cours sont annulés pour la journée au
cégep François-Xavier-Garneau et aux deux campus du cégep de Limoilou.
Cette grève tournante des
professionnels touche par ailleurs les commissions scolaires de la Capitale,
des Navigateurs, de Charlevoix et de la Côte-du-Sud. Les cours sont annulés à
l'école Joseph-François-Perreault.
Mercredi, les enseignants
de la commission scolaire de la Capitale seront en grève pour la journée. Avec
ces grèves tournantes dans les cégeps et les écoles, la CSQ veut faire pression
sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le règlement de leurs
négociations contractuelles. Leur convention collective est échue depuis deux
ans.
Les cours de milliers d'élèves du Québec seront encore
perturbés cette semaine par la poursuite du mouvement de grève tournante lancé
récemment par diverses fédérations de professionnels de l'éducation, qui
protestent de cette manière contre la lenteur des négociations à renouveler
leur convention collective, échue depuis près de deux ans.
Aujourd'hui, des lignes de piquetage seront donc dressées
devant une trentaine de cégeps de la province par 850 membres de la Fédération
des professionnels et des professionnelles des collèges (FPPC) et les 3500
syndiqués de la Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur
(FPSES), tous deux affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
En outre, la Fédération des professionnelles et professionnels
de l'Éducation du Québec (FPPE- CSQ), qui compte 5500 membres dans ses rangs,
tient à partir de ce matin sa deuxième journée de grève dans certaines régions
de la province. Plusieurs autres fédérations continueront le mouvement tout au
long de la semaine.
|
C'est jour de grève pour
15 000 enseignants du primaire et du secondaire des régions de la
Montérégie et d'une partie de Lanaudière.
Les enseignants entreprennent une série de grèves tournantes
qui couvriront tout le Québec d'ici le 21 avril.
Les grévistes réclament de
meilleures conditions de travail, une diminution du nombre d'élèves par classe
et plus de soutien pour l'intégration des élèves en difficulté.
Les services de garde dans les écoles fermées à cause de la
grève sont également affectés, et 24 cégeps sont touchés par un débrayage d'une
journée des professeurs.
Lundi, la Fédération des professionnels et professionnelles de
l'éducation a donné le coup d'envoi. Les psychologues, conseillers en
orientation, orthopédagogues et autres professionnels de 34 commissions
scolaires ont débrayé.
Mercredi, le mouvement se déplacera vers Laval, la Côte-Nord et
l'Abitibi. Les écoles primaires et secondaires de la couronne nord de Montréal
seront quant à elles frappées par la grève jeudi.
Lundi prochain, les
professionnels syndiqués d'une vingtaine d'autres commissions scolaires seront
en grève à leur tour, et mardi c'est la région de Montréal qui sera touchée.
Il y aura manifestation nationale le 6 mai.
http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200504/12/002-GREVEENSEIGNANTS.shtml
Les professeurs participent
à des grèves légales après 10 mois de négociations infructueuses pour le
renouvellement des conventions collectives.
La présidente de la Fédération des syndicat de l'enseignement,
Johanne Fortier, a déclaré au Réseau de l'information, mardi matin, que le
mouvement de grève pourrait se pousuivre l'automne prochain.
Mme Fortier a ajouté que le
syndicat était en train de préparer son plan d'action pour la rentrée, un plan
qu'on appelle déjà Le grand dérangement: « nous ne le souhaitons
pas, mais c'est déjà un avertissement que nous faisons au gouvernement. »
Les professeurs, qui
protestent contre la lenteur des négociations, demandent aussi au gouvernement
d'améliorer l'accès aux postes permanents.
La convention collective
est échue depuis juin 2002. Au cégep de Rimouski par exemple, 40 % des 300
enseignants sont à statut précaire et ce taux dépasse 50 % dans les centres
collégiaux comme Amqui ou Carleton.
Professeur en histoire au
cégep de Rimouski, Pascal Gagnon, après trois ans d'enseignement, n'a réussi à
accumuler qu'une demi-année d'ancienneté.
Pour plusieurs jeunes
professeurs, il faudra travailler 10 ou 15 ans avant d'obtenir un statut
permanent. « Le précaire, la plupart du temps, va savoir à la dernière
minute les cours à donner. Ça peut être une semaine avant le début de la
session et il a très peu de temps pour se préparer. La plupart du temps, il va
ramasser des grenailles. Il va prendre les cours qui restent, les cours qui
n'ont pas été choisis par les autres », explique Pascal Gagnon.
Le salaire est aussi à
l'avenant. Pascal Gagnon qui, cette session, a obtenu 60 % d'une tâche à temps
complet, ne recevra donc que 60 % du salaire d'un professeur permanent.
D'autres manifestations
auront lieu avant la fin de la session dont une autre journée de grève, le 25
avril prochain.
À Châteauguay, près de 5000
enseignants ont manifesté devant les bureaux de comté du ministre de
l'Éducation, Jean-Marc Fournier, mardi midi.
Les commissions scolaires de la Montérégie et de Lanaudière
sont en grève pour la journée.
Après deux mois de moyens de pression plutôt inoffensifs, les
enseignants ont décidé de passer à la vitesse supérieure.
Ils réclament de meilleures conditions de travail et souhaitent
entre autres qu'on diminue le nombre d'élèves par classe.
Actuellement, chaque professeur doit s'occuper de 36 à 38
élèves par classe. Les enseignants demandent que ce nombre soit fixé à 26.
Ils sont 35 000 enseignants de Montérégie à être en grève pour
la journée. La semaine prochaine, ce sera au tour de ceux de la région de
Montréal.
Les étudiants du cégep de
Sainte-Foy et du Centre d'études collégiales en Charlevoix sont en congé forcé.
Leurs professeurs, à l'instar des professeurs de 22 autres établissements
collégiaux de la province, ont entrepris une grève d'un jour.
Pour leur part, les
10 000 enseignants du primaire et du secondaire des régions de Québec, de
Chaudière-Appalaches et de Portneuf tiendront une journée de débrayage le 20
avril. Les enseignants souhaitent la signature d'une nouvelle entente avec le
gouvernement avant la fin de l'année scolaire.
Les professeurs participent
à des grèves légales après 10 mois de négociations infructueuses pour le
renouvellement des conventions collectives.
La présidente de la
Fédération du syndicat de l'enseignement, Johanne Fortier, a déclaré au RDI
(Réseau de l'information), mardi matin, que le mouvement de grève pourrait se
poursuivre l'automne prochain.
Seuls sur le piquet de
grève, mardi, les professeurs du cégep de Jonquière verront leurs collègues des
écoles primaires et secondaires quitter le travail, mercredi, afin de protester
contre la lenteur des négociations avec le gouvernement Charest.
Les enseignants veulent
ainsi démontrer le sérieux de leur requête pour en arriver à un nouveau contrat
de travail avant juin.
La présidente du Syndicat
de l'enseignement du Saguenay, Aline Beaudoin, regrette que les enseignants
doivent prendre de tels moyens pour faire comprendre au gouvernement leur
volonté d'obtenir un règlement négocié rapidement.
« Il faut montrer tout le sérieux, qu'on
veut vraiment régler. Ce qu'on veut, c'est un règlement. On ne veut pas faire
la grève, on veut un règlement. Et pour y arriver, il faut montrer notre
sérieux au gouvernement. Il n'a pas l'air à comprendre qu'on est sérieux et
qu'on veut un règlement. On est rendu là », a déclaré la présidente
syndicale.
Ce débrayage va perturber
directement les parents, puisqu'ils ne pourront pas se fier aux services de
garde de certains établissements.
Lundi, ce sont les employés
de soutien de la commission scolaire du Lac-Saint-Jean qui ont débrayé pour,
eux aussi, dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur
convention collective, échue depuis 2003.
Les enseignants du cégep de
Victoriaville sont en grève, mardi, à l'instar de plusieurs milliers d'enseignants
de niveau collégial du Québec.
Les professeurs, qui sont
sans contrat de travail depuis deux ans, dénoncent la lenteur des négociations
avec le gouvernement Charest.
Un piquet de grève se
tiendra toute la journée devant le cégep de Victoriaville et devant l'École
québécoise du meuble et du bois ouvré.
À Drummondville, les
enseignants ont finalement décidé de ne pas débrayer pour permettre une reprise
des cours aux étudiants qui retournent en classe après cinq semaines de grève.
Les enseignants n'écartent pas la possibilité d'une journée de grève les 25
avril et 6 mai.
Cette fois, ce ne sont pas
les étudiants, mais les 275 professeurs du cégep qui descendent dans la rue.
Ils veulent ainsi sensibiliser le gouvernement aux conditions de travail
difficiles des enseignants à statut précaire, et au problème d'alourdissement
de leur tâche.
Les activités sont donc
paralysées pour la journée dans les trois campus, soit à Rouyn-Noranda, à Amos
et à Val-d'Or.
Les enseignants du
collégial sont sans contrat de travail depuis près de trois ans.
Un membre de l'exécutif
syndical du cégep, Tommy Allen, a affirmé que les négociations sont
particulièrement difficiles avec le gouvernement Charest.
« Les négociations se
font lentement. On a déjà fait une grève de quatre heures, et cela a semblé
redonner un peu de vigueur à la partie patronale, qui commence à faire ses
devoirs. Mais, il n'y a pas encore une vraie négociation, pour
l'instant », a déploré Tommy Allen.
Le syndicat souhaite en
arriver à un règlement avec le gouvernement avant juin prochain.
Des milliers d'élèves sont
privés de cours, mardi, en raison de la grève rotative des enseignants du
Québec.
Les professeurs du primaire et du secondaire de la Montérégie
et de Lanaudière participent au débrayage. La plupart des services de garde
seront fermés pour la journée.
Ces moyens de pression touchent aussi les cégeps: 5000
enseignants sont en grève dans 24 institutions.
Un grand rassemblement est prévu, mardi midi, devant le bureau
de comté du ministre de l'Éducation, Jean Marc-Fournier, à Châteauguay.
Lundi, les professionnels de 34 commissions scolaires ont
débrayé. Toutes ces grèves culmineront le 6 mai par une journée de grève
nationale et une grande manifestation sur la colline parlementaire à Québec.
Clairandrée Cauchy
Parents, à vos agendas! Les
écoles du Québec seront perturbées au cours des deux prochaines semaines par
des grèves rotatives de la plupart des syndicats du milieu de l'éducation dans
le cadre de la négociation des conventions collectives. Une journée de grève,
voire même deux dans le cas de Montréal, sont à prévoir.
Hier, la Fédération des
professionnels et professionnelles de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ) a donné
le coup d'envoi de la mobilisation qui s'amorce dans le milieu de l'éducation.
Les psychologues, conseillers en orientation, orthopédagogues et autres
professionnels de 34 commissions scolaires ont débrayé hier, forçant la
fermeture de plusieurs écoles secondaires. Lundi prochain, les professionnels
syndiqués d'une vingtaine d'autres commissions scolaires seront en grève à leur
tour.
«Nous voulons faire valoir le manque criant de
professionnels dans les écoles. Les professionnels sont les marges de manoeuvre
financière dans les commissions scolaires», plaide le président de la FPPE-CSQ,
Pierre Bouchard, réclamant l'établissement d'un ratio dans la convention
collective pour fixer le nombre de professionnels, ainsi qu'une plus grande
stabilité pour les employés à statut précaire.
Le porte-parole du Comité
de négociation pour les commissions scolaires francophones, Jean-Pierre
Saint-Gelais juge «ridicule» la demande syndicale d'établir des ratios. «Il y a
des endroits où on n'a pas besoin d'orthophonistes, on ne veut pas obliger les
écoles à en embaucher un nombre X. [...] cela n'est pas applicable. Il y a
autant de diversité qu'il y a d'écoles au Québec», croit M. Saint-Gelais.
Aujourd'hui, ce sont les
syndicats du soutien scolaire et des enseignants (membres de la CSQ) qui
prennent le relais avec leur grève rotative, cette fois en fermant carrément
toutes les écoles d'une même commission scolaire.
La ronde débute aujourd'hui
avec le débrayage des employés du soutien scolaire (dont les services de garde)
et des enseignants de la Rive-Sud de Montréal, ainsi que de la région de
Valleyfield et Vaudreuil. Mercredi, cela se déplace entre autres vers Laval, la
Côte-Nord et l'Abitibi. Les écoles primaires et secondaires de la couronne nord
de Montréal seront quant à elles frappées par la grève jeudi.
À la Commission scolaire de
Montréal, les parents seront quittes pour deux jours de grève. Au débrayage des
professeurs du 19 avril, s'ajoute en effet le lendemain celui de l'Association
des professionnels et du personnel administratif (APPA-CSN), regroupant entre
autres les employés des services de garde. La grève gagne également la région
de Québec et de la Beauce le 20 avril, pour aboutir le jeudi suivant dans le
centre du Québec.
Du côté du soutien
scolaire, les demandes syndicales portent principalement sur l'organisation du
travail. «On veut notamment revoir le ratio en service de garde ainsi que la
surveillance. Il arrive qu'il n'y ait que trois surveillants pour 2500 élèves»,
observe la présidente de la Fédération du personnel de soutien scolaire
(FPSS-CSQ), Diane Cinq-Mars.
Alors que la plupart des
syndicats CSN et FTQ du secteur public réservent leurs moyens de pression pour
l'automne, la CSQ est clairement en mode de moyen de pression ce printemps, ce
qui devrait culminer le 6 mai par une journée de grève nationale. «Tout retard
indu dans la négociation se fait sur le dos des élèves», plaide la présidente
de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), Johanne Fortier,
soulignant qu'une entente conclue à l'automne ne pourrait s'appliquer
concrètement dans le milieu solaire avant l'année suivante.
Bien que la grève soit
légale, le porte-parole patronal pour la négociation, Jean-Pierre Saint-Gelais,
juge qu'elle est «précipitée» et «incompatible» avec le processus de
négociation raisonnée. «C'est cocasse que les professionnels fassent la grève,
compte tenu que leurs demandes n'ont pas encore été entièrement acheminées»,
fait valoir M. Saint-Gelais, ajoutant que les négociations avec les enseignants
ont cours depuis seulement 10 mois, alors qu'une convention se boucle
habituellement en 18 à 24 mois.
Les cégeps ne sont pas en
reste. La Fédération autonome du collégial (FAC) et la Fédération des enseignants
du collégial (FEC-CSQ) tiendront leur deuxième journée de grève aujourd'hui
dans 24 cégeps, bousculant un calendrier scolaire déjà fort compliqué en raison
de la grève étudiante. Une autre journée de grève est à prévoir le 25 avril, à
laquelle le syndicat CSN pourrait se joindre (FNEEQ-CSN). Les enseignants de
collèges se joindront eux aussi à la manifestation nationale prévue le 6 mai.
Les professionnels de l'éducation des Îles-de-la-Madeleine, de
la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord ont débrayé, lundi, dans
la plupart des commissions scolaires.
Ils voulaient ainsi dénoncer la lenteur des négociations pour
le renouvellement de leur convention collective.
Sur la Côte-Nord, en raison de la grève, les cours ont été
suspendus aux deux écoles secondaires de Baie-Comeau, de même qu'à la
polyvalente Manikoutai de Sept-Îles et Monseigneur-Labrie de
Havre-Saint-Pierre. Le Centre de formation professionnelle AW Gagné de
Sept-Îles était aussi fermé.
À la Commission scolaire des Phares, les cours ont été
suspendus dans les écoles secondaires Saint-Jean et Langevin à Rimouski. À
Saint-Pascal, les cours n'ont pas eu lieu à l'école Chanoine-Beaudet.
Toutefois à la polyvalente de Cabano, la commission scolaire du
Fleuve et des Lacs a eu recours à la Sûreté du Québec pour ouvrir le piquet de
grève et faire entrer les élèves.
En Gaspésie, cinq écoles secondaires du territoire ont été
paralysées. En matinée, les syndiqués ont érigé des piquets de grève devant les
écoles secondaires Aux quatre vents de Bonaventure, C.E. Pouliot de Gaspé, la
Polyvalente des Îles et Armand Saint-Onge d'Amqui.
En après-midi, les professionnels ont manifesté devant la polyvalente
de Matane.
La déléguée d'unité pour la commission scolaire des Monts et
Marées, Diane Bélanger, soutient que les professionnels se sentent comme des
employés jetables. « On a l'impression qu'on s'en vient un peu des
employés de second rang, qu'on ne sait pas trop c'est quoi nos tâches, nos
fonctions, nos rôles auprès de la clientèle scolaire », explique Mme
Bélanger.
Selon le syndicat, les commissions scolaires ont déjà commencé
à faire disparaître les bibliothécaires des écoles. D'autres professionnels,
comme les orthopédagogues sont de moins en moins nombreux alors que les besoins
sont de plus en plus grands.
Au Bas-Saint-Laurent, la porte-parole du syndicat des
professionnels Christiane Gagnon précise que la stabilité de l'emploi et
l'organisation de la tâche sont au coeur des demandes syndicales. Les
orthophonistes, les psychologues et les ergothérapeutes, notamment,
revendiquent une amélioration des services professionnels aux élèves.
D'autres débrayages des professionnels de l'éducation sont
prévus, le 6 mai.
|
LCN |
La grève dans le milieu de l'éducation se transporte maintenant
dans les écoles primaires et secondaires. Des milliers de professionnels de
l'éducation ont dressé des piquets de grève un peu partout au Québec, ce qui a
perturbé les activités lundi matin.
Les professionnels de l'éducation du Québec souhaitent que le
gouvernement établisse un ratio minimum de 5,2 professionnels pour 1000 élèves
dans la convention collective.
Actuellement, le syndicat estime que ce ratio est d'environ 4,3
professionnels pour 1000 élèves.
D'autre part, ce qui retient également l'attention, ce sont les
grèves tournantes que vont déclencher les enseignants affiliés à la CSQ à
compter de mardi.
À Montréal, le débrayage est prévu pour mardi prochain.
Pour le président de la Centrale des syndicats du Québec,
Réjean Parent, les bienfaits d'un règlement dans ce dossier pèsent beaucoup
plus lourds dans la balance que les inconvénients qui en découlent.
Après les étudiants, c'est maintenant au tour des enseignants
de descendre dans la rue.
Les professeurs du primaire et du collégial, ainsi que le
personnel de soutien scolaire et les professionnels de l'éducation, tiendront
tour à tour des journées de grève cette semaine.
Les grèves tournantes commencent ce lundi avec les quelque 5500
professionnels de l'éducation, tels que les ergothérapeutes, orthophonistes,
psychoéducateurs et les conseillers pédagogiques.
Dans la région de Québec, les écoles De Rochebelle, les
Compagnons de Cartier, la polyvalente de L'Ancienne-Lorette et de La Seigneurie
sont touchées par cette grève. 500 professionnels, membres de la Centrale des
syndicats du Québec, ont dressé des piquets de grève tôt lundi matin.
Les professionnels veulent que plus de personnes soient
embauchées et que leur nombre soit fixé dans leur prochaine convention
collective.
De leur côté, les 80 000 enseignants du préscolaire, du
primaire et du secondaire prévoient des journées de grève tournante mardi,
mercredi et jeudi.
Les professeurs, dont la convention collective est échue depuis
juin 2003, réclament la diminution du nombre d'élèves par classe et de
meilleures conditions de travail. Ils estiment que le gouvernement fait traîner
les négociations pour le renouvellement de leur contrat de travail.
Si le gouvernement n'accélère pas les pourparlers, les
enseignants promettent une journée de grève générale le 6 mai.
Ils veulent une entente d'ici la fin du mois de juin.
Après les étudiants, c'est au tour des enseignants de mettre de
la pression sur le gouvernement Charest.
Les 80 000 enseignants du préscolaire, du primaire et du
secondaire ont planifié des grèves tournantes.
En Outaouais, c'est le jeudi 14 avril que les 3 700 syndiqués
feront la grève. Les enseignants demandent l'embauche de professionnels afin de
les soutenir dans les services destinés aux enfants qui ont des difficultés
d'apprentissage.
Ce débrayage va toucher environ 40 milles élèves du primaire et
du secondaire dans la région. Le transport scolaire et le service de garde en
milieu scolaire est aussi suspendu. Les autorités scolaires demandent donc aux
parents de ne pas envoyer leurs enfants à l'école.
Les enseignants ne seront pas les seuls à débrayer jeudi. Le
personnel de soutien scolaire, qui effectue des tâches administratives et qui
s'occupe du service de garde entre autres choses, accompagnera les enseignants
sur les piquets de grève. Le Syndicat du soutien scolaire de l'Outaouais,
demande notamment une plus grande stabilité de l'emploi et des investissements
importants pour améliorer l'aide aux élèves qui ont des difficultés
d'apprentissage. La convention collective du personnel de soutien est échue
depuis juin 2003
De leur côté, les enseignants de la Commission scolaire Western
Québec seront en grève le 19 avril, soit mardi la semaine prochaine.
Devant l'école
Marie-Rivier, lundi matin.
Plus d'un millier d'élèves de niveau secondaire du
Centre-du-Québec sont en congé forcé lundi. Les 5500 membres de la Fédération
des professionnels de l'éducation sont en grève pour une journée afin de
protester contre la lenteur des négociations avec le gouvernement.
Le personnel en grève est composé, entre autres, de
psychologues, d'ergothérapeutes, d'orthophonistes, de psychoéducateurs et de
conseillers pédagogiques. Ils veulent que plus de professionnels soient
embauchés et que leur nombre soit fixé dans leur prochaine convention
collective.
Leur débrayage touche les commissions scolaires des Chênes et
des Bois-Francs. À Drummondville, les 1000 élèves de l'école secondaire
Marie-Rivier sont notamment en congé, après qu'une cinquantaine de
professionnels eurent empêché les professeurs d'entrer au travail. Les étudiants
de la polyvalente Le Boisé et du Centre de formation en entreprise et
récupération, à Victoriaville sont aussi en congé.
Les 80 000 enseignants du préscolaire, du primaire et du
secondaire prévoient également tenir des journées de grève tournante mardi,
mercredi et jeudi. Les professeurs, dont la convention collective est échue
depuis juin 2003, réclament la diminution du nombre d'élèves par classe et de
meilleures conditions de travail.
Ils estiment que le gouvernement fait traîner les négociations
pour le renouvellement de leur contrat de travail. Si le gouvernement
n'accélère pas les pourparlers, les enseignants promettent une journée de grève
générale le 6 mai. Ils veulent une entente d'ici la fin du mois de juin.
MARIE-JOSÉE MONTMINY, Le
Nouvelliste, Trois-Rivières
Après les étudiants, c'est
au tour des enseignants du collégial d'avoir recours à la grève comme moyen de
pression. Les professeurs du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan
ont complété hier matin la première d'une série de trois demi-journées de grève
pour manifester leur impatience devant la stagnation des négociations touchant
leur convention collective, échue depuis le 30 juin 2002.
Le président du Syndicat
des professeur(e)s du Cégep de Trois-Rivières, Marcel Gibeault, dénonce la
tenue de multiples rencontres de négociations qui n'ont abouti à rien de
concret. «Ça fait trois ans qu'on attend. On a donné des chances à la
négociation de se faire. On identifie des problèmes, mais il n'y a pas de
solutions proposées», soutient M. Gibeault.
Le président du syndicat
qui représente quelque 515 professeurs exprime entre autres les difficultés
d'assurer un encadrement de qualité dans un contexte d'augmentation de tâches
des enseignants du cégep. «Avoir 160 étudiants par session, ça rend
l'encadrement difficile. Aussi, huit préparations de cours dans une année, pour
un professeur, ça se voit», donne-t-il comme exemples.
Le monde de l'Éducation est toujours en ébullition
au Québec.
Alors que les étudiants
commencent à rentrer en classe, plusieurs milliers de professeurs font l'école
buissonnière.
Le mouvement étudiant
semble en voie de se scinder entre cégeps et universités.
Les étudiants à l'université semblent se ranger du
côté de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui a conseillé
à ses membres d'accepter l'entente conclue avec le ministère de l'Éducation.
Les cégépiens divisés
|
Les professeurs du cégep du Vieux Montréal manifestent. |
Les étudiants des cégeps sont toutefois plus
enclins à rejeter l'entente. Ils sont 44 000 de 17 cégeps à avoir rejeté
l'entente alors que leurs collègues de 14 autres institutions ont voté pour un
retour en classe.
Les élèves d'une dizaine
d'autres cégeps tiendront des votes sur le sujet.
L'entente de principe conclue par la FEUQ, la
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le ministère de l'Éducation
prévoit le réinvestissement de 70 millions de dollars en bourses d'études l'an
prochain et 103 millions pour les quatre années subséquentes.
Contre la lenteur
Alors que certains de leurs étudiants veulent
réintégrer les salles de cours, ce sont les 12 500 professeurs de niveau collégial
affiliés à la CSN qui tiennent une demi-journée de grève.
Ces membres de la
Fédération nationale des enseignantes et enseignants, qui oeuvrent dans une
trentaine de cégeps, dénoncent la lenteur des négociations de leur convention
collective échue depuis le 30 juin 2002.
Les professeurs réclament
également l'allègement de leur tâche. Les réformes les contraignent à
participer à plusieurs comités alors que le nombre d'élèves ne cesse
d'augmenter dans leurs salles de classe.
MARIE-JOSÉE MONTMINY, Le
Nouvelliste, Trois-Rivières
Après les étudiants, c'est
au tour des enseignants du collégial d'avoir recours à la grève comme moyen de
pression. Les professeurs du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan
ont complété hier matin la première d'une série de trois demi-journées de grève
pour manifester leur impatience devant la stagnation des négociations touchant
leur convention collective, échue depuis le 30 juin 2002.
Le président du Syndicat
des professeur(e)s du Cégep de Trois-Rivières, Marcel Gibeault, dénonce la
tenue de multiples rencontres de négociations qui n'ont abouti à rien de
concret. «Ça fait trois ans qu'on attend. On a donné des chances à la
négociation de se faire. On identifie des problèmes, mais il n'y a pas de
solutions proposées», soutient M. Gibeault.
Après les étudiants, c'était au tour des
enseignants du Cegep de l'Outaouais de manifester mercredi matin.
Les enseignants des cégeps affiliés à la CSN ont
tenu mercredi une première demie-journée de grève. Les 12 500 membres de la
Fédération nationale des enseignants du collégial protestent contre la lenteur
des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Ils
sont sans contrat de travail depuis près de trois ans.
Les enseignants du cégep de l'Outaouais sont
retournés en classe , mercredi après-midi, en même temps que les étudiants en
grève depuis le 14 mars dernier.
Les étudiants du cegep de l'Outaouais ont
majoritairement approuvé lundi l'entente de principe intervenue avec le
gouvernement et décidé de mettre fin à leur débrayage.
Par ailleurs, pour les enseignants un autre litige
n'est pas réglé : le réaménagement du calendrier scolaire, à la suite de la
grève des étudiants. Pour respecter les 82 jours de cours obligatoires, il
faudrait prolonger la session de quelques jours. Pour les enseignants, il n'est
pas question de prolonger la session au-delà du 15 juin.
Mécontents du rythme actuel des négociations, les
enseignants des cégeps de Baie-Comeau et de Sept-Îles, comme leurs collègues de
la province affiliés à la CSN, entamaient mercredi la première d'une série de
trois demi-journées de débrayage.
Le président du syndicat des enseignants du cégep
de Baie-Comeau, Charles Blais, rappelle que la convention collective est échue
depuis juin 2002. « Le gouvernement ne donne pas de mandat parce qu'il ne
veut pas négocier », avance-t-il. Québec veut limiter l'augmentation de la
masse salariale à 12,5 % sur six ans pour l'ensemble des employés de l'État.
Les professeurs demandent 12,5 % sur trois ans,
mais uniquement pour l'augmentation des salaires.
Charles Blais admet que ces trois demi-journées de
grève auront un impact limité : « On a un gouvernement qui a une tête très
dure. Un gouvernement qui se disait prêt. En fait, il est prêt à tout briser.
Mais par ailleurs, on pense que ça va éveiller un
peu l'ensemble de la population. » Après les étudiants et les professeurs,
ce sera au tour des professionnels des cégeps de débrayer durant toute la
journée du 18 avril.
Chaque journée perdue reportera d'autant la fin de
la session.
À l'instar de leurs collègues d'une trentaine de
cégeps, les enseignants de quatre collèges de la région affiliés à la
Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont tenu une demi-journée de grève
mercredi.
Les enseignants des cégeps Limoilou,
François-Xavier-Garneau, Lévis Lauzon et Thetford Mines ont dressé des piquets
de grève devant leurs établissements. Les 12 500 membres de la Fédération
nationale des enseignantes et enseignants qui sont sans contrat de travail
depuis le 30 juin 2002 veulent dénoncer la lenteur des négociations, rappelle
la représentante syndicale Jacqueline Gagnon :
« Les gens sont fatigués, veulent négocier,
veulent une convention, un contrat de travail décent et des ressources bien entendu
qui vont nous permettre de faire notre travail, d'exercer notre tâche
d'enseignant de façon satisfaisante, pour nous et pour les étudiants et
l'ensemble de la population », indique-t-elle.
Les professeurs réclament également l'allègement de
leur tâche. Les réformes les contraignent à participer à plusieurs comités
alors que le nombre d'élèves ne cesse d'augmenter dans leurs salles de classe.
Devant le cégep du Vieux
Montréal, mercredi matin.
Les 12 500 enseignants de cégeps affiliés à la
CSN tiennent une demie-journée de grève, mercredi, dans une trentaine
d'établissements de la province. Les 650 enseignants du cégep de Trois-Rivières
et du Collège Shawinigan participent à ce débrayage.
À l'instar des 6000 enseignants affiliés à d'autres
centrales qui ont tenu une demie journée de grève la semaine dernière, la
Fédération nationale des enseignants du Québec veut faire avancer sa
négociation avec le gouvernement.
Les syndicats d'enseignants de toutes les centrales
ont encore deux demies-journées de grève en banque. Ils entendent les utiliser
au cours des prochaines semaines.
Après une première demi-journée de débrayage la
semaine dernière, les 380 professeurs des cégeps de Victoriaville et de
Drummondville entendent notamment récidiver le 12 avril. Ils sont pour leur
part membres de la Fédération des enseignants de cégeps, qui est affiliée à la CSQ.
La Tribune et Presse
Canadienne, Sherbrooke
Contrairement
aux enseignants d'une trentaine de Cégeps, membres de la Fédération nationale
des enseignants (FNEEQ), affiliée à la CSN, ceux du Collège de Sherbrooke ont
choisi de ne pas exercer leur demi-journée de grève légale mercredi matin.
Le Syndicat du personnel
enseignant du Collège de Sherbrooke a préféré garder ses munitions en vue de
moyens de pression lorsque la grève des étudiants sera terminée.
Deux autres demi-journées
de grève sont prévues à la fin avril. Celle de mercredi matin sera
éventuellement reprise, indique le syndicat.
Rappelons que les syndicats
d'enseignants de la FNEEQ se disent exaspérés par l'attitude des négociateurs
patronaux et l'absence de progrès concrets dans la négociation avec Québec.
Des piquets de grève ont
été érigés devant les établissements touchés par le débrayage et ce dans
plusieurs régions, notamment à Montréal et à Québec.
La convention collective
des enseignantes et des enseignants de cégep membres de la FNEEQ-CSN est échue
depuis le 30 juin 2002.
Ils protestent aussi contre
la réforme des cégeps annoncée il y a quelques mois.
Le monde de l'Éducation est toujours en ébullition
au Québec.
|
Les
professeurs du cégep du Vieux Montréal manifestent.. |
Alors que les étudiants
commencent à rentrer en classe, plusieurs milliers de professeurs font l'école
buissonnière.
Le mouvement étudiant
semble en voie de se scinder entre cégeps et universités.
Les étudiants à l'université semblent se ranger du
côté de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui a conseillé
à ses membres d'accepter l'entente conclue avec le ministère de l'Éducation.
Les cégépiens divisés
Les étudiants des cégeps sont toutefois plus
enclins à rejeter l'entente. Ils sont 44 000 de 17 cégeps à avoir rejeté
l'entente alors que leurs collègues de 14 autres institutions ont voté pour un
retour en classe.
Les élèves d'une dizaine
d'autres cégeps tiendront des votes sur le sujet.
L'entente de principe conclue par la FEUQ, la
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le ministère de l'Éducation
prévoit le réinvestissement de 70 millions de dollars en bourses d'études l'an
prochain et 103 millions pour les quatre années subséquentes.
Contre la lenteur
Alors que certains de leurs étudiants veulent
réintégrer les salles de cours, ce sont les 12 500 professeurs de niveau
collégial affiliés à la CSN qui tiennent une demi-journée de grève.
Ces membres de la
Fédération nationale des enseignantes et enseignants, qui oeuvrent dans une
trentaine de cégeps, dénoncent la lenteur des négociations de leur convention
collective échue depuis le 30 juin 2002.
Les professeurs réclament
également l'allègement de leur tâche. Les réformes les contraignent à
participer à plusieurs comités alors que le nombre d'élèves ne cesse
d'augmenter dans leurs salles de classe.
La première de trois demi-journées de grève des
enseignants, affiliés à la CSN, se tiendra mercredi matin. Les étudiants des
cégeps de Sept-Îles et de Baie-Comeau seront donc en congé forcé pour quatre
heures.
Les enseignants protestent contre la lenteur des
négociations du renouvellement de leur contrat de travail, échu depuis juin
2002. Les cours reprendront en après-midi.
Le cégep de Sept-Îles a ajouté un transport par
autobus pour les étudiants en provenance de Port-Cartier à 11 h 30.
Au cégep de Baie-Comeau, le transport au départ de
Pointe-Lebel et de Pointe-aux-Outardes a été annulé en matinée. Le circuit de
Betsiamites, Ragueneau et Chute-aux-Outardes a été reporté à midi.