TABLE DES MATIÈRES

Grève des professeurs 4

LE DEVOIR : En bref: Grève des enseignants - Édition du mardi 26 avril 2005. 4

LA PRESSE : Photo : Les professeurs des cégeps en grève – Mardi 26 avril 2005. 4

JOURNAL DE MONTRÉAL : La grève des enseignants aura affecté une quarantaine de cégeps – Mardi 26 avril 2005. 4

MÉTRO : Brève : Éducation – Mardi 26 avril 2005. 4

THE GAZETTE : 16 000 CEGEP teachers walk out : day-long strike ob=ver lagging contract talks, workloads cancels classes across province – Tuesday, april 26, 2005. 4

THE GAZETTE : Photo: Parti neo-liberal du Quebec … – Tuesday, april 26, 2005. 4

CNW : L'ASSE appuie la grève des professeur-e-s syndiqués-e-s de la FAC, FEC-CSQ et de la FNEEQ-CSN – Mis en ligne le lundi 25 avril, à 13 h 03. 4

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Débrayage des professeurs des cégeps de l'est du Québec - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 12 h 58 . 5

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Grève des enseignants des cégeps de la région - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 11 h 45. 5

RADIO-CANADA / ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : Débrayage des enseignants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 10 h 55 5

RADIO-CANADA / ESTRIE / MAURICIE-CENTRE DU QUÉBEC : Grève de 24 heures des professeurs de cégeps - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 10 h 45. 6

RADIO-CANADA : Grève des professeurs de cégeps - Mise à jour le lundi 25 avril 2005 à 10 h 17. 6

RADIO-CANADA / OTTAWA-GATINEAU : Les enseignants du cegep de l'Outaouais font la grève - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 10 h 04. 7

CNW : Enseignantes et enseignants de cégep en grève : Négocier à coût zéro ? Mission : impossible ! –Mise en ligne le lundi 25 avril, à 10 h 01. 7

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Grève des professeurs de cégeps - Mise à jour le lundi 25 avril 2005, 9 h 41. 9

LCN : Cours annulés pour la journée : Les enseignants du collégial en débrayage - Mise à jour: lundi 25 avril 2005, à 07:37. 9

LE DEVOIR : Idées : Revendications des enseignants - Moutons dociles, par Claudie Thériault, Enseignante, Montréal - Édition du lundi 25 avril 2005. 9

LE DEVOIR : Idées : De lourdeur, de solidarité et de sémantique, par Yves Nadon, Enseignant, Sherbrooke - Édition du lundi 25 avril 2005. 10

LE SOLEIL : 18 000 profs de cégep en grève : Les 52 collèges publics paralysés pendant 24 heures – Lundi 25 avril 2005. 11

JOURNAL DE MONTRÉAL : Cégeps : 18 500 profs en grève pour 24 heures – Lundi 25 avril 2005. 11

MÉTRO : La grève devrait enfler – Lundi 25 avril 2005. 12

24 HEURES : Les cégeps paralysés – Lundi 25 avril 2005. 12

LCN : Cégeps : La grève des enseignants prendra de l'ampleur lundi - Mise à jour: Dimanche 24 avril 2005, à 18:17. 12

RADIO-CANADA / OTTAWA-GATINEAU : Deuxième jour de grève au Cégep de l'Outaouais - Mise à jour le dimanche 24 avril 2005, 12 h 22. 12

THE GAZETTE : Order for teachers abandoned: Educators hated idea proposed by Quebec – Friday, April 22, 2005. 12

RADIO-CANADA / ESTRIE : Plus de 6000 enseignants débraient en Estrie et au Centre-du-Québec - Mise à jour le jeudi 21 avril 2005, 12 h 29. 12

RADIO-CANADA / MAURICIE-CENTRE DU QUÉBEC : Plus de 5700 enseignants débraient en Mauricie et au Centre-du-Québec - Mise à jour le jeudi 21 avril 2005, 10 h 28. 13

LE DEVOIR : La grève des professeurs est inutile, dit Fournier - Édition du jeudi 21 avril 2005. 13

LA PRESSE : Fournier condamne les grèves tournantes - Jeudi 21 avril 2005. 14

LE SOLEIL : Pas de raison pour les enseignants de faire la grève, croît Jean-Marc Fournier - Jeudi 21 avril 2005. 14

JOURNAL DE MONTRÉAL : Le bal des grèves tournantes des enseignants prend fin aujourd’hui - Jeudi 21 avril 2005. 14

MÉTRO : Fournier juge inutile la grève des profs : le ministre dit être déjà sensibilisé au problème - Jeudi 21 avril 2005. 14

24 HEURES : Grève inutile – Jeudi 21 avril 2005. 14

THE GAZETTE : Letter: Teachers are on the right track – Thursday, April 21, 2005. 14

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Les enseignants sortent dans les rues - Mise à jour le mercredi 20 avril 2005, 12 h 29. 14

LE DEVOIR : La récré des profs - Édition du mercredi 20 avril 2005. 14

LA PRESSE : Les professeurs dans la rue - Mercredi 20 avril 2005. 14

LE SOLEIL : Grève tournante de la FSE : Au tour du personnel enseignant de la région : Douze mille profs en débrayage ce matin - Mercredi 20 avril 2005. 14

LE SOLEIL : Grève tournante de la FSE : Les parents se débrouilleront comme durant un jour de tempête - Mercredi 20 avril 2005  14

24 HEURES : 4000 enseignants en colère - Mercredi 20 avril 2005. 14

THE GAZETTE : Teachers spell out grievances: 22,ooo walk-out: Schools in Montreal, Laval, South Shore close for day – Wednesday, April 20, 2005. 14

THE GAZETTE : Teacher demands – School board and government response – Wednesday, April 20, 2005. 14

THE GAZETTE : Photo: Place des arts … – Wednesday, April 20, 2005. 15

THE GAZETTE : Letter: Teachers deserve more respect – Wednesday, April 20, 2005. 15

RADIO-CANADA / OTTAWA-GATINEAU: Les enseignants anglophones de l'Outaouais débrayent à leur tour - Mise à jour le mardi 19 avril 2005, 10 h 17. 15

RADIO-CANADA : Pas d'école aujourd'hui à Montréal - Mise à jour le mardi 19 avril 2005 à 9 h 30. 15

LA PRESSE : Grèves dans les écoles : Casse-tête parental - Mardi 19 avril 2005. 15

LE SOLEIL : 1ère page : Le gouvernement recule : pas d’ordre professionnel des enseignants - Mardi 19 avril 2005. 15

LE SOLEIL : Chronique : Des profs qui en arrachent, par Normand Provencher - Mardi 19 avril 2005. 15

JOURNAL DE MONTRÉAL : Les écoliers de la CSDM auront droit à deux jours de congé cette semaine - Mardi 19 avril 2005. 15

24 HEURES : Brève : grève - Mardi 19 avril 2005. 15

THE GAZETTE : Parents scramble as teachers shut down schools across Quebec: Support staff to strike tomorrow in Commission scolaire de Montréal – Tuesday, April 19, 2005. 15

THE GAZETTE : Opinion: Class warfare: Reports of violence, labour strife, classroom sizes and underfunding also serve to drive more kids into the private school system, by Don MacPherson – Tuesday, April 19, 2005. 15

THE GAZETTE : Opinion: Reaching a deal with teachers: English school boards’position: Boards want decentralized system to tailor services for individual schools, by Marcus Tabachnick and David Birnbaum – Tuesday, April 19, 2005. 15

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC: Les grèves tournantes frappent les cégeps - Mise à jour le lundi 18 avril 2005, 17 h 24. 16

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Un autre congé forcé dans des écoles du Lac-Saint-Jean - Mise à jour le lundi 18 avril 2005, 15 h 30. 16

RADIO-CANADA / ESTRIE : Les débrayages se poursuivent dans le secteur de l'éducation - Mise à jour le lundi 18 avril 2005, 12 h 49  16

RADIO_CANADA / MAURICIE-CENTRE DU QUÉBEC : Les débrayages se poursuivent dans le secteur de l'éducation - Mise à jour le lundi 18 avril 2005, 10 h 41. 16

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Les grèves tournantes frappent les cégeps - Mise à jour le lundi 18 avril 2005, 9 h 51. 17

LE DEVOIR : Grève tournante dans les établissements scolaires - D'autres perturbations en éducation - Édition du lundi 18 avril 2005  17

LA PRESSE : Éducation : encore des grèves cette semaine – Lundi 18 avril 2005. 17

JOURNAL DE MONTRÉAL : Deuxième semaine de perturbations dans le réseau de l’éducation – Lundi 18 avril 2005. 17

JOURNAL DE MONTRÉAL : En grève aujourd’hui – Lundi 18 avril 2005. 17

LA PRESSE: Éducation : fort mandat de grève – Dimanche 17 avril 2005. 17

LE DEVOIR: Les grèves tournantes se poursuivent dans les écoles – Édition du jeudi 14 avril 2005. 17

JOURNAL DE MONTRÉAL : La grève des profs fait des victimes indirectes – Mercredi 13 avril 2005. 17

JOURNAL DE MONTRÉAL : Pour les parents, la grève provoque de l’inquiétude – Mercredi 13 avril 2005. 17

24 HEURES : Les enseignants débrayent – Mercredi 13 avril 2005. 17

24 HEURES : Les enseignants devant chez Fournier – Mercredi 13 avril 2005. 17

RADIO-CANADA : 15 000 enseignants en grève - Mise à jour le mardi 12 avril 2005 à 19 h 24. 18

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Les enseignants des cégeps dénoncent la précarité d'emploi : Mise à jour le mardi 12 avril 2005, 17 h 41. 18

LCN : Moyens de pression : Les enseignants en colère! - Mise à jour: Mardi 12 avril 2005, à 13:13. 18

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Congé forcé pour des étudiants de cégeps - Mise à jour le mardi 12 avril 2005, 12 h 12. 19

RADIO-CANADA / SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN : Les enseignants intensifient leurs moyens de pression - Mise à jour le mardi 12 avril 2005, 11 h 17. 19

RADIO-CANADA / ESTRIE : Journée de grève pour les professeurs du cégep de Victoriaville - Mise à jour le mardi 12 avril 2005, 11 h 00 . 19

RADIO-CANADA / ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : Le cégep régional est de nouveau paralysé par une grève - Mise à jour le mardi 12 avril 2005, 10 h 07 . 20

LCN : Grève des enseignants : Les écoles de la Montérégie paralysées - Mise à jour: Mardi 12 avril 2005, à 07:29. 20

LE DEVOIR : La ronde des grèves dans les écoles commence : Deux jours de grève sont prévus à Montréal - Édition du mardi 12 avril 2005. 20

LA PRESSE : Au tour des profs ! – Mardi 12 avril 2005. 21

LE SOLEIL : Éducation et fonction publique : La ronde des arrêts de travail s’accentue – Mardi 12 avril 2005. 21

JOURNAL DE MONTRÉAL : Avant les profs, les professionnels : débrayage surprise dans 30 polyvalentes – Mardi 12 avril 2005. 21

MÉTRO : Brève : Les enseignants dans la rue – Mardi 12 avril 2005. 21

THE GAZETTE : Editorial: Teachers are fighting for the right thing – Tuesday, April 12, 2005. 21

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Congés forcés pour les élèves du secondaire : Mise à jour le lundi 11 avril 2005, 18 h 21. 21

LCN : Enseignants et professionnels en grève : Tempête dans le monde de l'éducation - Mise à jour: Lundi 11 avril 2005, à 16:43  22

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Les professionnels de l'éducation du Québec en grève - Mise à jour le lundi 11 avril 2005, 15 h 51  22

RADIO-CANADA / OTTAWA – GATINEAU : C'est au tour des enseignants de manifester - Mise à jour le lundi 11 avril 2005, 14 h 53  23

RADIO-CANADA / ESTRIE : Journée de débrayage des professionnels de l'éducation - Mise à jour le lundi 11 avril 2005, 11 h 05  23

LA PRESSE : Journées de grève dans le milieu de l’éducation – Lundi 11 avril 2005. 24

LE SOLEIL : Au tour des enseignants de faire la grève – Lundi 11 avril 2005. 24

JOURNAL DE MONTRÉAL : L’humeur de la rue : Que pensez-vous de la grève des profs du primaire et du secondaire ? – Lundi 11 avril 2005. 24

MÉTRO : En grève dès demain : les profs imitent les étudiants – Lundi 11 avril 2005. 24

MÉTRO : Que pensez-vous des professeurs du primaire et du secondaire qui feront la grève demain ? – Lundi 11 avril 2005. 24

24 HEURES : Brèves : Enseignants – Lundi 11 avril 2005. 24

THE GAZETTE : First page: Teachers’ turn to cancel classes: Unions to alternate one-day strike – Mondays, April 11, 2005. 24

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : Les enseignants du collégial font la grève : Au tour des professeurs - Le jeudi 07 avril 2005  24

LE DEVOIR : Les professeurs de 30 cégeps dans la rue – Jeudi 07 avril 2005. 24

LE SOLEIL : Grève générale des profs de cégeps le 25 avril – Jeudi 07 avril 2005. 24

JOURNAL DE MONTRÉAL : Photo : demi-journée de grève – Jeudi 07 avril 2005. 24

MÉTRO: Brève : Des profs des cégeps en grève – Jeudi 07 avril 2005. 24

24 HEURES: Grève – Jeudi 07 avril 2005. 25

THE GAZETTE : Teachers’ turn to strikel –Thursday, april 7, 2005. 25

RADIO-CANADA : Des étudiants rentrent, des professeurs sortent - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005 à 20 h 34. 25

LE NOUVELLISTE / CYBERPRESSE : Les enseignants du collégial font la grève : Au tour des professeurs – Mise en ligne le mercredi 06 avril 2005, à 16 h 00. 25

RADIO-CANADA / OTTAWA-GATINEAU :: Grève dans les cégeps : c'est au tour des enseignants - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005, 14 h 11 . 25

RADIO-CANADA / EST DU QUÉBEC : Première demi-journée de débrayage à Sept-Îles et Baie-Comeau - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005, 14 h 04 . 26

RADIO-CANADA / QUÉBEC : Les enseignants tiennent une demi-journée de grève - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005, 13 h 45 . 26

RADIO-CANADA / MAURICIE – CENTRE DU QUÉBEC : Débrayage des 650 enseignants du cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005, 11 h 13 . 27

LA TRIBUNE / CYBERPRESSE : grève des profs du collège de Sherbrooke : La demi-journée gardée en banque – Mise en ligne le mercredi 06 avril 2005, à 11 h 08. 27

RADIO-CANADA : Des étudiants rentrent, des professeurs sortent - Mise à jour le mercredi 6 avril 2005 à 10 h 12. 27

LE SOLEIL : Brève : la FNEEQ-CSN tient une demi-journée de grève – Mercredi 06 avril 2005. 28

THE GAZETTE : Teachers on strike for half day: CEGEP educators seek 4% pay hike – Wednesday, april 06, 2005. 28

RADIO CANADA / EST DU QUÉBEC : Grève au collégial : après les étudiants, voici les enseignants - Mise à jour le mardi 5 avril 2005, 17 h 24 . 28

 


 

Grève des professeurs

PC

Pour la première fois depuis le début des moyens de pression, les trois syndicats d'enseignants du collégial ont fait la grève hier, annulant les cours dans les cégeps du Québec.

Les quelque 18 500 enseignants membres de la CSQ, de la CSN et de la Fédération autonome du collégial réclament notamment un meilleur financement du réseau collégial et dénoncent l'alourdissement de leur tâche à la faveur des multiples réformes. La convention collective est échue depuis 2003.

Photo

Entrefilet

Brève

Article

Photo

MONTREAL, le 25 avril /CNW Telbec/
L'ASSE appuie solidairement la lutte des professeur-e-s de la FAC, de la FEC-CSQ et de la FNEEQ-CSN qui tiennent aujourd'hui une journée de grève. Les revendications des syndiqué-e-s sont justes et leur satisfaction sera bénéfique non seulement pour les professeur-e-s mais aussi pour l'ensemble de la société québécoise.
Après deux ans sans convention collective, il semble clair que les professeur-e-s doivent passer à une nouvelle étape dans leur moyen de pression. Le maintien et l'amélioration des conditions de travail du corps professoral collégial sont essentiels à un enseignement de qualité. Plus encore, dans une société au sein de laquelle la richesse ne cesse d'être créée
et accumulée, une régression des conditions d'un groupe de travailleuses et de travailleurs signifie une menace pour les conditions de travail de l'ensemble des salarié-e-s. En ce sens en revendiquant la fin de l'augmentation de leur tâche de travail parallèle à la stagnation de leur condition salariale, les professeur-e-s du réseau collégial doivent inspirer la solidarité de l'ensemble du mouvement syndical et des mouvements sociaux.
Cette solidarité, les professeur-e-s doivent d'autant plus l'inspirer qu'ils et elles en font eux et elles-mêmes preuve en élargissant leurs revendications et en exigeant aussi du gouvernement qu'il finance adéquatement le réseau collégial en y réinvestissant massivement. En effet, le sous-financement des cégeps est néfaste pour l'ensemble de la société québécoise dans la mesure où il limite l'accès à une éducation post-secondaire de qualité.
"Le mouvement étudiant vient de prouver une fois plus que la défense des acquis sociaux exige de faire montre de solidarité et de combativité face à l'Etat néo-libéral. C'est maintenant aux professeur-e-s de tirer cette leçon historique, démontrer par des décennies de luttes, qui veut que la construction d'un rapport de force soit nécessaire à la défense des conditions de travail mais aussi du droit à l'éducation et de l'ensemble des droits sociaux" a déclaré Xavier Lafrance, Secrétaire aux relations externes de l'ASSE.
Renseignements:
Xavier Lafrance, secrétaire aux relations externes de l'ASSE, bureau: (514) 390-0110, cellulaire: (514) 803-5019, téléavertiseur: (514) 480-5312

Les cours sont suspendus dans tous les cégeps de l'est du Québec et de la Côte-Nord, de même que dans les Centres d'études collégiales et le Centre spécialisé des pêches de Grande-Rivière.

C'est la Fédération des enseignantes et des enseignants de cégep, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSN), qui coordonne ce débrayage d'envergure provincial.

Tous les enseignants des cégeps du Québec tiennent une journée de grève pour tenter d'accélérer les négociations en vue de la signature d'une nouvelle convention collective. Ils veulent aussi dénoncer le sous-financement des maisons d'enseignement.

Au campus collégial des Îles-de-la-Madeleine, les réductions budgétaires, effectuées depuis 2002, ont entraîné la suppression de quelques postes d'enseignants. De même, quelques formations spécifiques ont dû être éliminées.

Les enseignants de ce campus ont trouvé une façon originale pour souligner cette journée de grève. Ils ont tenu une classe rouge, dans la rue, pour dénoncer le manque de financement.

Depuis trois ans, la perte d'un poste et demi dans l'enseignement à ce campus a créé bien des problèmes. Le président du syndicat, Joël Arseneau, explique qu'ils font « toutes sortes d'acrobaties pour tenter d'offrir un enseignement de qualité ». Selon lui, les conséquences du manque de financement concernent le jumelage de groupes ou de cours, la rationalisation de l'offre de cours et l'alourdissement de la tâche des enseignants. La situation rendrait même des programmes d'étude précaires. « Certains programmes ont été suspendus », affirme M. Arseneau.

D'autres grèves à venir

Aussi, pour forcer le gouvernement de Jean Charest à bouger rapidement, les enseignants entendent adopter d'autres moyens de pression, comme l'explique M. Arseneau : « Pour obtenir un règlement dès ce printemps, il y a une autre journée de grève prévue le 6 mai. Il y a même un autre mandat de quatre jours de grève supplémentaires qu'on veut aller chercher pour le printemps, afin de finaliser la convention et d'obtenir des gains.

Selon Joel Arseneau, la présente bataille vise également la survie même des petits cégeps et de certains campus collégiaux.

Les enseignants des quatre cégeps de la région sont en grève lundi.

Ils prévoient manifester devant l'édifice Margueritte-Belley, à Jonquière, où sont regroupés plusieurs bureaux du gouvernement du Québec.

Les enseignants dénoncent le sous-financement du secteur de l'éducation, l'alourdissement des tâches et la précarité d'emploi. Cette grève tournante s'ajoute au nombreux débrayage des étudiants au cours des dernières semaines.

Malgré tout, la session ne devrait pas être compromise, selon le président du syndicat des enseignants du cégep de Chicoutimi, Hugues Bouchard : « Pour le calendrier scolaire, ça varie d'un cégep à l'autre, dépendamment du nombre de jours ou de semaines de grève. Pour nous, à Chicoutimi, ça n'a pas beaucoup d'impacts, parce qu'on va être sûrs de finir avant le 1er juin. Pour d'autres, c'est plus long. Mais il faut aussi comprendre qu'une grève, peu importe la grève, va toujours avoir des conséquences. Une grève étudiante va déranger les étudiants, une grève de profs va déranger les profs. Mais on ne peut pas s'empêcher de faire des moyens de pression parce que d'autres en ont fait. »

La grève des enseignants du réseau collégial du Québec devrait prendre de l'ampleur lundi.

Des piquets de grève sont érigés devant la plupart des cégeps, dont celui de l'Abitibi-Témiscamingue, dès 7h30. Les 260 enseignants du cégep régional sont en grève.

Des manifestations sont aussi prévues devant les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec.

« Il y a plusieurs revendications, mais la première touche l'allégement de la tâche, qui peut se faire sous différentes formes. Il y a aussi une considération plus grande à l'égard des professeurs précaires, qui entrent dans le réseau, qui ont une implication modèle, mais qui doivent attendre avant d'avoir une plus grande sécurité d'emploi. Ce sont, principalement, nos plus grandes revendications », explique le président du syndicat des enseignants du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Martin Baron.

Les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans.

Devant le Collège de Sherbrooke, lundi matin

Les trois fédérations réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces, lundi, et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine d'établissements du Québec.

Quelque 15 000 membres de la CSN, de la CSQ et de la Fédération autonome du collégial ont érigé des piquets de grève devant les collèges pour protester contre la lenteur des négociations avec le gouvernement du Québec. Ils sont sans contrat de travail depuis deux ans.

Les grévistes du Collège de Sherbrooke ont manifesté devant les bureaux du ministère de l'Éducation

En Estrie et au Centre-du-Québec, des centaines d'enseignants du Collège de Sherbrooke et des cégeps de Granby et Victoriaville participent au mouvement.

En Mauricie et au Centre-du-Québec, 850 enseignants des cégeps de Trois-Rivières et Victoriaville et du Collège Shawinigan participent au mouvement. Ils manifesteront au parc Champlain de Trois-Rivières.

Les 200 professeurs du cégep de Drummondville restent cependant au travail pour ne pas pénaliser les étudiants qui ont beaucoup de rattrapage à faire à cause de leur grève qui a duré un mois et demi.

Les syndiqués déplorent l'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans le secteur de l'éducation. Le président de la Fédération autonome du collégial, Alain Dion, invite le gouvernement à déposer des offres rapidement, faute de quoi les moyens de pression augmenteront.

Les trois fédérations réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces aujourd'hui, et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine d'établissements du Québec.

Quelque 15 000 membres de la CSN, de la CSQ et de la Fédération autonome du collégial ont érigé des piquets de grève devant les collèges. Des manifestations devant des bureaux gouvernementaux sont également prévues.

Les enseignants des cégeps, sans contrat de travail depuis deux ans, veulent dénoncer la lenteur des négociations.

Ils déplorent l'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans l'éducation.

Le président de la Fédération autonome du collégial, Alain Dion, invite le gouvernement à déposer des offres rapidement, faute de quoi les moyens de pression augmenteront.

http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200504/24/003-greve-cegeps.shtml

Les enseignants du cégep de l'Outaouais sont de nouveau en grève lundi.

La direction de l'établissement a indiqué que tous les cours réguliers sont annulés, mais que les activités de formation ont lieu comme prévu. Le Cégep demeurera également ouvert et le personnel qui n'est pas en grève doit se présenter au travail.

Les enseignants tiennent cette deuxième journée de grève afin de dénoncer la lenteur des pourparlers avec le gouvernement. Des piquets de grève ont été érigés devant le cégep de l'Outaouais pour 24 heures et des manifestations vont se dérouler devant les bureaux du gouvernement du Québec.

L'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans l'éducation sont au coeur du conflit.

Selon le président de la Fédération autonome du collégial, Alain Dion, ces points importants n'ont pas encore été abordés à la table des négociations. M. Dion rappelle que les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans.

MONTREAL, le 25 avril /CNW Telbec/

La grève de 24 heures des enseignantes et des enseignants du réseau collégial constitue un événement historique! Les trois fédérations regroupant tous les syndicats d'enseignantes et d'enseignants de cégep dénoncent l'alourdissement de la tâche d'enseignement ainsi que le manque criant de financement du réseau collégial.

La tâche d'enseignement grandement alourdie

Les enseignantes et les enseignants de cégep ont vu leur nombre d'étudiantes et d'étudiants par classe s'accroître, le nombre de préparations de cours se multiplier, le temps consacré à l'encadrement des étudiantes et des étudiants augmenter, le temps consacré aux activités entourant l'élaboration, l'implantation et l'évolution, les révisions et les mises à jour de programmes pour répondre aux besoins de la société, décupler.

Plaidoyer en faveur d'un financement adéquat

A la lumière du budget présenté la semaine dernière par le ministre des Finances, Michel Audet, nous devons malheureusement constater que le réseau collégial ne bénéficiera pas des sommes nécessaires à son développement. Encore une fois, le personnel enseignant des cégeps ne reçoit pas le message d'appui qu'il serait en droit d'attendre. Il est évident que le réseau collégial n'est pas une priorité pour ce gouvernement.

Les enseignantes et les enseignants du réseau collégial exigent un financement adéquat de leur ordre d'enseignement afin de favoriser davantage des conditions d'enseignement respectueuses de la démarche éducative. Ils exigent également un financement adéquat afin d'assurer le développement de l'enseignement collégial et d'être en mesure de mieux répondre aux besoins sociaux. Enfin, ils exigent un financement adéquat pour assurer une offre diversifiée des programmes d'études sur tout le territoire du Québec.

Une grève de 24 heures

En ce 25 avril, des piquets de grève sont donc érigés devant les cégeps du Québec dès 7h30.

De même, plusieurs rassemblements régionaux se déroulent devant les bureaux gouvernementaux à travers le Québec et des porte-parole de la FNEEQ-CSN et du Cartel FAC-FEC (CSQ) s'adresseront aux personnes réunies pour l'occasion.

Ainsi, des rassemblements se tiendront aux endroits suivants de 10 heures à 11 heures:


à Montréal

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

600 rue Fullum

à Québec

devant l'Edifice G

1035 de la Chevrotière

à Trois-Rivières

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

Edifice Capitanal

100, rue Laviolette

à Sherbrooke

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

200, rue Belvédère Nord

à Rimouski

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

355, boulevard Saint-Germain Ouest

à Gatineau

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

170, rue de l'Hôtel-de-Ville

à Sept-Iles

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

106, rue Napoléon

le rassemblement aura lieu à 10h45

à Jonquière

Ministère de l'Education, du Loisir et du Sport

Edifice Marguerite-Belley

3950, boulevard Harvey


 

Les cégeps touchés par la grève sont :


Dans la région de Montréal

Ahuntsic

André-Laurendeau

Bois-de-Boulogne

Dawson

Gérald-Godin

John Abbott

Maisonneuve

Marie-Victorin

Montmorency

Rosemont

Saint-Laurent

Vanier

Vieux Montréal

En Montérégie

Edouard-Montpetit

Granby

Saint-Jean

Saint-Hyacinthe

Sorel-Tracy

Dans Laurentides-Lanaudière

Joliette

L'Assomption

Lionel-Groulx

Terrebonne

Au Coeur-du-Québec

Shawinigan

Trois-Rivières

Victoriaville

Dans la région de Québec

Centre d'études collégiales en Charlevoix

F.-X. Garneau

Lévis-Lauzon

Limoilou

Sainte-Foy

Thetford

Au Saguenay-Lac St-Jean

Alma

Centre québécois de formation aéronautique

Chicoutimi

Jonquière

Saint-Félicien

En Estrie

Sherbrooke

En Abitibi-Témiscamingue-Ungava

Abitibi-Témiscamingue

Chibougamau

En Outaouais

Heritage

Outaouais

Au Bas-Saint-Laurent

Institut maritime du Québec

La Pocatière

Matane

Rimouski

Rivière-du-Loup

Sur la Côte-Nord

Baie-Comeau

Sept-Iles

En Gaspésie

Campus des Iles

Centre d'études collégiales de Carleton

Centre spécialisé des pêches

Gaspésie et des Iles à Gaspé


La FNEEQ-CSN regroupe 12 500 enseignantes et enseignants de 35 syndicats et le cartel FAC-FEC (CSQ) regroupe 6000 enseignantes et enseignants de 24 syndicats.

Renseignements:

Pour la FNEEQ-CSN:

France Désaulniers, conseillère à l'information, (514) 219-2947 (cell);

Pour le cartel FAC-FEC-CSQ:

Jean-Marie Bergeron, vice-président aux communications FAC, (514) 943-9561;

Isabelle Gareau, agente d'information, FEC-CSQ, (514) 237-4432

Les trois fédérations réunissant les syndicats des enseignants du collégial unissent leurs forces aujourd'hui et organisent une grève de 24 heures dans une quarantaine d'établissements du Québec.

Il s'agit du deuxième débrayage d'un jour des enseignants de cégeps depuis le début du mois d'avril.

Quelque 15 000 membres de la Confédération des syndicats nationaux, de la Centrale des syndicats du Québec et de la Fédération autonome du collégial ont érigé des piquets de grève devant les collèges.

À Québec, tous les cégeps sont touchés par ce débrayage. Les enseignants comptent manifester durant la journée devant les bureaux gouvernementaux, dont l'édifice Marie-Guyart.

Les enseignants des cégeps, sans contrat de travail depuis deux ans, veulent dénoncer la lenteur des négociations. Ils déplorent l'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans l'éducation.

Le président de la Fédération autonome du collégial, Alain Dion, invite le gouvernement à déposer des offres rapidement, faute de quoi les moyens de pression augmenteront.

La grève des enseignants du réseau collégial du Québec prend de l'ampleur aujourd'hui.

Des piquets de grève sont érigés devant la plupart des cégeps pour une durée de 24 heures et des manifestations doivent se dérouler devant les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec. Les étudiants du cégep ont donc congé de cours pour la journée.

L'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans l'éducation sont au coeur du conflit.

Les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans.

Les moyens de pression déployés par les enseignants du primaire et du secondaire s'inspirent de la devise: «il ne faut déranger personne, et surtout pas le gouvernement».

Pour ne pas forcer ce dernier à négocier, nos bons dirigeants syndicaux nous ont proposé une série d'actions d'une efficacité peu commune. Les enseignants s'habillent en noir tous les mardis; ils ont donné un beau congé de devoir et de leçons pendant une bonne grosse semaine (service considéré essentiel en 2001); ils ont organisé des grèves rotatives en s'assurant que ça ne tombe pas en même temps que les manifs des étudiants; puis ils participeront à une belle manifestation à Québec pendant la journée de grève du 6 mai (le 5 mai, tous les élèves de notre belle province pourront faire leur examen de français en toute tranquillité). [...]

Je n'ai pas de mots pour qualifier les «moyens anti-pression» qui nous ont été proposés. Madame Johanne Fortier, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, fait de la réingénierie syndicale. [...]

Une défense médiocre

Notre syndicat se permet les pires médiocrités depuis des années sur le plan de la défense de nos conditions de travail et de la démocratie. Mes plus vifs souvenirs à cet égard remontent à 1997. Cette année-là, on négocie les compressions en gelant les salaires des enseignants ayant moins de 15 ans d'ancienneté. La même année, on se prononce contre un ordre professionnel sans jamais consulter les enseignants et on forme un beau comité anti-ordre qui dispose d'un beau budget pour mener une belle propagande de peur.

Peu de temps après, on aborde la négociation sur l'équité salariale en inventant une devise célèbre dans nos rangs, «à travail égal salaire égal» : la scolarité ne sera plus reconnue dans la nouvelle échelle salariale. Les enseignants ayant moins de 17 ans de scolarité (ils sont presque tous retraités aujourd'hui) reçoivent, peu après, un beau gros chèque d'équité. Et pour ceux qui n'ont encore presque rien reçu : ce n'est pas fini, nos heures de travail augmentent d'année en année en vue d'un futur règlement sur l'équité salariale...

Ah, j'allais oublier : les frais d'assurance collective ne cessent d'augmenter à chaque renouvellement même si notre salaire assuré est passé de 80 à 70 % [...] et nos régimes de retraite ne sont plus indexés depuis 1982. De quoi se plaint-on ? On a deux mois de vacances l'été et la sécurité d'emploi même si on est incompétent.

Jeu de pouvoir

La stratégie syndicale fonctionne grâce deux moyens de prédilection :

- le dépôt (remettre à plus tard) des propositions intelligentes d'une minorité d'enseignants débordés parmi une majorité de syndicaleux qui assistent aux assemblées générales;

- le développement d'un réseau d'influence avec les médias et le pouvoir politique.

Parlons donc un peu de ce jeu de pouvoir, car si l'éducation est en déroute à l'heure actuelle au Québec, c'est en partie dû au fait qu'une grande part de l'argent et de l'énergie qui devraient être consacrés aux services directs à l'élève est détournée afin de nourrir les ambitions des dirigeants des trois grandes bureaucraties du système :

- la Fédération des commissions scolaires -- qui, en passant, condamne les vilains moyens de pressions des enseignants --, qui espère étendre ses tentacules technocratiques jusqu'aux cégeps;

- la Fédération des enseignants du Québec, qui souhaite à tout prix conserver son monopole sur ses «cols bleus de l'enseignement» et qui craint le jour où les enseignants cesseront d'être des moutons dociles et réclameront une reconnaissance légale de leur statut de professionnels;

- le gouvernement, qui espère négocier des budgets et des conventions collectives au plus bas coût possible en vue des prochaines élections, et qui préfère éviter de prendre des décisions qui entreraient en conflit avec les ambitions corporatives de chacun, et ce, prétendument au nom de la qualité de l'éducation au Québec.

Le malaise est profond. Il y a 15 ans que j'enseigne dans une école secondaire publique et je peux affirmer que la qualité du service se dégrade d'année en année. Nous avons le devoir de faire des miracles avec les miettes qui nous restent sans posséder aucun droit de regard sur les décisions qui sont prises par les pouvoirs politiques et administratifs du système public.

J'en ai assez de me faire dire par mon directeur que «mes» moyennes sont trop faibles et qu'il faut que je m'adapte, car la mode est aujourd'hui au nivellement par le bas : la réussite pour tous sans efforts. Je ne suis vraiment pas à la mode et je ne suis pas non plus un mouton docile. [...]

Je revendique donc :

- que mon syndicat respecte son mandat qui est de défendre les conditions de travail des enseignants au lieu d'essayer de démontrer qu'il peut aussi servir les intérêt du public afin d'éviter de perdre du pouvoir;

- que le Parti libéral du Québec réalise sa promesse de réingénierie du système éducatif par la création d'un ordre professionnel en déléguant un réel pouvoir aux enseignants dans la défense des intérêts du public;

- que les commissions scolaires gèrent les fonds publics de manière à ce que ses administrateurs soient au service de l'école primaire et secondaire et non le contraire.

Ça fait des mois que j'y pense. Et voilà l'éditorial de Jean-Robert Sansfaçon, dans Le Devoir du vendredi 15 avril («Que veut la CSQ?»), suivi de la réplique, si prévisible, de Johanne Fortier le lundi suivant. Comme je semble correspondre au profil de ceux qui ont droit de dire leur opinion sur les revendications des enseignants (j'enseigne et je rencontre, lors de formations, des centaines d'enseignants dans toute la province), je peux participer à ce débat.

Ce qui est choquant dans le jeu des revendications actuelles est que l'on fait croire au public que les seules revendications sont le ratio enseignant-élève et l'aide aux élèves en difficulté. Il n'en est rien. Cette étape des négociations n'est que cela : une étape. Viendront ensuite les revendications salariales et la conclusion de l'entente sur l'équité salariale (qui est, en réalité, une restructuration des échelles salariales dans une échelle unique). C'est comme une rencontre de boxe : il y a ici trois rounds.

Si nous étions sérieux dans nos revendications, et si nous demandions vraiment cela pour les élèves, nous demanderions des baisses de ratio uniquement pour les écoles et classes à risque, celle où, oui, mes collègues ont des cas plus lourds ou des objectifs d'intégration culturelle à réaliser. Nous ne demanderions pas du «mur-à-mur», mais bien de la spécificité.

Nous dirions aussi que nous sommes prêts à donner pour cette aide que l'on crie si importante. Par exemple, et je suis ici concerné, laisser tomber les demandes d'augmentation salariale. Ou encore, et je suis toujours concerné, accepter une diminution de salaire pour les enseignants ayant 15 ans et plus d'expérience.

Vu l'état des finances publiques, quand je mets dans la balance mon salaire, ma sécurité d'emploi et mes conditions, je pense que je peux faire quelques concessions qui appuient nos envolées offusquées au sujet des ratios actuels !

Solidaire... avec tous

Bon, je vois venir. Paria, traître, mou, on me dira. Oh que non. Solidaire, je répondrai. Solidaire avec les étudiants, avec les infirmières, avec les assistés sociaux, les chômeurs, les travailleurs à salaire nettement plus bas. Bref, les parents de ma classe et de nos écoles. La vraie solidarité, pas juste celle de mon portefeuille et de mes intérêts corporatifs. [...]

Ce qui m'amène à la sémantique employée depuis les batailles pour l'équité salariale (sic) et utilisée à toutes les sauces depuis. Vous entendez nos représentants syndicaux crier partout que la tâche est lourde, des collègues se plaindre publiquement des nez à moucher, d'appels téléphoniques à faire...

Rectifions : la tache est exigeante, et tout le monde ne peut pas la faire. Mais lourde ? Que l'on soit graphiste, conducteur d'autobus, avocat, médecin ou député, chaque travail a ses spécificités et exigences. Qu'on arrête de faire croire que nous sommes plus travaillants que les autres. Nous le sommes autant.

Et nos conditions si méritées, vu la lourdeur de la tâche ? Que l'on soit humble et que l'on reconnaisse qu'elles sont excellentes. De nombreux amis mériteraient, comme moi, mon temps de vacances et mes garanties d'emploi. À force de crier au loup lourd partout, on finit par ne pas y croire... Admettre tout ceci n'implique en aucun cas qu'on ne peut améliorer les conditions d'apprentissage des élèves.

Où sont les profs ?

Comme madame Fortier suggère à monsieur Sansfaçon de parler avec les enseignants sur les lignes de piquetage, je lui suggère à mon tour de parler avec des enseignants qui n'y sont pas, et qui ne vont pas aux réunions syndicales. Elle sait fort bien que la majorité est là.

Un exemple ? Ils n'étaient que 16,25 % des membres le soir où l'Alliance a pris la décision des moyens de pression : 70 % de ce nombre a voté en faveur des moyens. Si on transforme ce nombre sur l'ensemble des membres, on obtient 11,35 % ! Si un gouvernement était élu avec une si petite participation, on remettrait tous en question sa légitimité et on réfléchirait à nos problèmes démocratiques. Mais pas ici. [...]

Pourquoi suis-je obligé d'être solidaire avec les décisions d'un si petit nombre quand je n'ai ni le choix de mon allégeance, ni le droit d'émettre mes désaccords ? On me dira qu'il y a les réunions pour ça. Il faut être naïf de penser que ces réunions sont des hauts lieux de démocratie. Elles sont là pour convaincre et écraser l'opposition. [...] L'esprit de gang est très présent ces soirs-là. À quand les votes dans les écoles, après les réunions, pour que tous y participent ?

Et maintenant, qu'arrivera-t-il ? C'est prévisible. Les irréfléchis boycotteront les artistes et nos collègues de la culture. C'est déjà commencé dans certains milieux zélés : affamer les moins rémunérés pour arriver à ses fins. Incroyable comme solidarité. On se croirait à la cour du roi Louis XIV : les bourgeois qui affament les paysans pour revendiquer plus de vin du roi ! Comment se fait-il que des enseignants ne pensent pas aux implications de telles mesures ?

Tanné des représentants syndicaux déconnectés. Tanné des ministres si peu inspirants et si ignorants de l'enseignement. Tanné de ces séances de négociations où copains-copains lunchent autour de la table à même mes cotisations. Tanné de la victimisation de mon travail à des fins politiques et syndicales.

Mais heureux et fier d'enseigner.

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Entrefilet

La grève des enseignants du réseau collégial du Québec devrait prendre de l'ampleur lundi.

Des piquets de grève seront érigés devant la plupart des cégeps dès 7h30 pour une durée de 24 heures et des manifestations auront lieu devant les bureaux gouvernementaux de diverses régions du Québec.

L'alourdissement de la tâche et le manque de financement dans l'éducation sont au cœur du conflit.

Les enseignants du réseau collégial sont sans contrat de travail depuis deux ans

Les enseignants du Cégep de l'Outaouais seront à nouveau en grève, lundi. La direction de l'établissement affirme que tous les cours réguliers seront annulés, mais que les activités de formation auront lieu comme prévu.

Le Cégep demeurera cependant ouvert et le personnel non syndiqué doit rentrer au travail.

Les enseignants tiennent cette deuxième journée de grève afin de dénoncer la lenteur des pourparlers pour le renouvellement de leur convention collective.

Article

Le mouvement de grèves tournantes dans le secteur de l'éducation s'est déplacé en Estrie et au Centre-du-Québec jeudi. Des dizaines de milliers d'élèves des niveaux préscolaire, primaire et secondaire se retrouvent en congé forcé.

Plus de 6000 enseignants des commissions scolaires de la Région-de Sherbrooke, des Hauts-Cantons, des Sommets, de la Riveraine, des Chênes et des Bois-Francs ont débrayé une journée.

Les membres de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) dénoncent la lenteur des négociations avec le gouvernement dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur convention collective. Ils réclament des hausses de salaire, une réduction de la taille des groupes et davantage d'effectifs pour les étudiants en difficulté.

Des centaines d'employés de soutien des commissions scolaires de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) et de la Riveraine ont également fait la grève. Les élèves de ces deux commissions scolaires ont donc été à la fois privés de classe et de service de garde.

À Sherbrooke, les membres du syndicat du personnel administratif et technique se sont joints au mouvement et ont également débrayé. Tous les syndiqués de la CSRS ont manifesté en matinée devant les bureaux administratifs, situés boulevard de l'Université.

Les grévistes se sont ensuite scindés en deux groupes. Les membres du personnel administratif, technique et de soutien ont poursuivi leur manifestation au parc Jacques-Cartier, tandis qu'environ 1500 enseignants se sont rendus devant le bureau de comté du premier ministre Jean Charest, rue King Ouest, vers 11 h.

Puisqu'elle dispose d'un mandat de grève légale de deux jours, la FSE organise aussi un débrayage général qui touchera toutes les écoles de la province le 6 mai. La FSE, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, représente 80 000 enseignants.

Un mouvement inutile selon le ministre Fournier

Par ailleurs, le ministre québécois de l'Éducation Jean-Marc Fournier a estimé que ce mouvement de grève des enseignants était inutile et fondé sur de faux prétextes.

Selon M. Fournier, son ministère a déjà répondu aux revendications des enseignants qui réclament plus d'effectifs pour venir en aide aux élèves en difficulté et des classes moins nombreuses.

Pour le ministre de l'Éducation, ces arguments sont utilisés pour mettre de la pression sur son gouvernement alors que la négociation des contrats de travail des enseignants, des professionnels et du personnel de soutien s'étire.

Le ministre Fournier a déclaré que son gouvernement avait déjà injecté 20 millions de dollars au cours des deux dernières années pour aider les élèves en difficulté. Il a ajouté que le nombre d'écoliers avait diminué de 40 000 au Québec depuis la signature de la dernière convention collective.

Le mouvement de grèves tournantes dans l'éducation s'est déplacé en Mauricie et au Centre-du-Québec jeudi. Quelque 64 000 élèves des niveaux préscolaire, primaire et secondaire se retrouvent en congé forcé.

Plus de 5700 enseignants des commissions scolaires du Chemin-du-Roy, de la Riveraine, de l'Énergie, des Chênes et des Bois-Francs ont débrayé pour une journée.

Les syndiqués de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) dénoncent la lenteur des négociations avec le gouvernement dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur convention collective. Ils réclament des hausses de salaire, une réduction de la taille des groupes et davantage d'effectifs pour les étudiants en difficulté.

Environ 250 employés de soutien des commissions scolaires de l'Énergie et de la Riveraine ont également fait la grève. Les élèves de ces deux commissions scolaires ont donc été à la fois privés de classe et de service de garde.

Les services de garde étaient toutefois ouverts dans les écoles des commissions scolaires du Chemin-du-Roy, des Chênes et des Bois-Francs.

Puisqu'elle dispose d'un mandat de grève légale de deux jours, la FSE organise aussi un débrayage général qui touchera toutes les écoles de la province le 6 mai. La FSE, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec, représente 80 000 enseignants.

Un mouvement inutile selon le ministre Fournier

Par ailleurs, le ministre québécois de l'Éducation Jean-Marc Fournier a estimé que ce mouvement de grève des enseignants était inutile et fondé sur de faux prétextes.

Selon M. Fournier, son ministère a déjà répondu aux revendications des enseignants qui réclament plus d'effectifs pour venir en aide aux élèves en difficulté et des classes moins nombreuses.

Pour le ministre de l'Éducation, ces arguments sont utilisés pour mettre de la pression sur son gouvernement alors que la négociation des contrats de travail des enseignants, des professionnels et du personnel de soutien s'étire.

Le ministre Fournier a déclaré que son gouvernement avait déjà injecté 20 millions de dollars au cours des deux dernières années pour aider les élèves en difficulté. Il a ajouté que le nombre d'écoliers avait diminué de 40 000 au Québec depuis la signature de la dernière convention collective.

PC

Québec -- Les enseignants font des débrayages inutiles et, de surcroît, sous de faux prétextes, a accusé hier le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier.

 «Il n'est pas nécessaire de faire une grève sous prétexte que le gouvernement doit réaliser qu'il y a des élèves en difficulté que l'on doit aider. Ce prétexte-là n'est pas valable parce que le gouvernement a reconnu la situation et veut poser des gestes», a dit M. Fournier lors d'un point de presse à l'issue de la période des questions à l'Assemblée nationale.

Les enseignants, membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), ont entrepris une série de grèves tournantes dans le but de faire pression sur le gouvernement pour obtenir davantage d'effectifs pour les élèves en difficulté et diminuer le ratio élèves-enseignant en classe.

Ces deux raisons ne tiennent pas la route, estime le ministre de l'Éducation.

Pour les élèves en difficulté, le gouvernement a déjà injecté 20 millions de dollars supplémentaires au cours des deux dernières années, et ce n'est pas fini, a expliqué M. Fournier.

 «On a déjà posé des gestes et nous allons en poser d'autres», a-t-il promis, précisant que cette question fait déjà l'objet de discussions à la table des négociations.

En ce qui concerne la réduction du nombre d'élèves par classe, les enseignants oublient de dire que le contingent d'écoliers a diminué de 40 000 depuis la signature de la dernière convention collective, a fait remarquer le ministre.

 «En termes absolus, il y a un peu plus de 100 enseignants de plus. Si on avait réduit le nombre d'enseignants pour tenir compte de la baisse d'élèves, il y aurait près de 2000 enseignants de moins. Or non seulement ils ne sont pas moins, mais ils sont en surplus», a commenté M. Fournier.

À cela s'ajoute l'heure et demie supplémentaire de classe qui entrera en vigueur l'an prochain, entraînant dans son sillage un ajout de 2000 enseignants.

 «Donc, on n'est pas en train de réduire le nombre d'enseignants, nous sommes en train d'augmenter l'effectif, alors qu'il y a une baisse de clientèle», a-t-il fait valoir.

Sans aller jusqu'à accuser les enseignants d'être de mauvaise foi, le ministre souligne que derrière les grands principes éducatifs invoqués par les syndiqués se cache une question d'ordre beaucoup plus pratique.

 «Évidemment, les enseignants sont dans une négociation où il y a aussi un aspect salarial», a-t-il dit.

Article

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Brève

Letter

Les 12 000 enseignants du primaire et du secondaire tiennent une journée de grève aujourd'hui. Les cours sont annulés dans neuf commissions scolaires.

Toutes les commissions scolaires de Québec et de Chaudière-Appalaches sont touchées.

Les services de garde sont assurés partout à l'exception des écoles de la commission scolaire des Premières seigneuries et de Beauce Etchemin.

Les enseignants, qui veulent mettre de la pression sur le gouvernement Charest afin d'obtenir une nouvelle convention collective, se sont faits visibles.

Les enseignants ont manifesté tôt mercredi matin en neuf intersections importantes de la ville de Québec. Après l'heure de pointe, ils se sont ensuite rassemblés devant les bureaux de la Fédération des commissions scolaires dans le secteur de Sainte-Foy. Ils ont ensuite poursuivi leur manifestation au parc de l'Amérique française.

Les enseignants réclament entre autres de meilleures conditions de travail, moins d'élèves par classe et de meilleures ressources pour les élèves en difficulté.

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THE GAZETTE : Teachers spell out grievances: 22,ooo walk-out: Schools in Montreal, Laval, South Shore close for day – Wednesday, April 20, 2005

Article, first part

Article, second part

Table

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Letter

Après les enseignants francophones qui ont fait la grève jeudi dernier, c'est au tour des enseignants anglophones de la région de débrayer.

Les élèves de plus d'une trentaine d'écoles de la commission scolaire Western Quebec seront privés de cours en raison des moyens de pression de leurs quelque 450 enseignants.

Les grévistes de l'Outaouais participent à un mouvement national de grève des enseignants anglophones.

Ils ont sensiblement les mêmes revendications que les enseignants francophones. Ils demandent notamment de meilleures ressources pour enseigner aux enfants qui ont des troubles d'apprentissage.

Plus de 21 000 professeurs sont en grève.

Les enseignants du primaire et du secondaire prennent le relais de leurs confrères du secteur collégial aujourd'hui en poursuivant le mouvement de grève tournante.

Les écoles de Montréal et de l'Abitibi seront ainsi touchées, ce qui représente environ 170 000 élèves.

Ce sont 14 000 professeurs de trois commissions scolaires qui se retrouveront sur les piquets de grève en plus de 7700 de leurs collègues des commissions scolaires anglophones.

Les grèves tournantes se transporteront dans les autres régions du Québec, mercredi et jeudi. Toutes les écoles de la Commission scolaire de Montréal seront également fermées demain, en raison du débrayage des employés de soutien et de garderie.

Lundi, une trentaine de cégeps et 18 commissions scolaires ont été affectés par le débrayage des professionnels de l'enseignement et des employés de soutien.

Le milieu de l'éducation est l'un des secteurs publics où les employés dénoncent la lenteur des négociations avec le gouvernement provincial de Jean Charest. Leur convention collective est échue depuis deux ans

Article

1ère page

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Chronique

Article

Brève

THE GAZETTE : Parents scramble as teachers shut down schools across Quebec: Support staff to strike tomorrow in Commission scolaire de Montréal – Tuesday, April 19, 2005

Article

Opinion

Opinion

Les 800 professionnels et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.

Tous les cégeps de l'Est-du-Québec sont en grève. Des piquets de grève ont été dressés dès 7 h 30 devant les accès menant au collège rimouskois, à l'Institut maritime de Rimouski et au Centre matapédien d'études collégiales d'Amqui.

Le mouvement touche aussi les cégeps de Rivière-du-Loup, de Matane et de La Pocatière.

Le président du Syndicat des professionnels du cégep de Rimouski, Roland Laflamme, estime qu'il est temps que le gouvernement donne des mandats clairs aux représentants patronaux afin d'accélérer les travaux aux tables de négociations.

Avec ces grèves tournantes, les professionnels veulent faire pression sur le gouvernement Charest pour accélérer le règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est échue depuis deux ans.

Les cours ont été suspendus lundi à la Cité étudiante de Roberval et à l'école secondaire Camille-Lavoie d'Alma.

Les professionnels non enseignants à l'emploi des commissions scolaires du Pays-des-Bleuets et du Lac-Saint-Jean ont érigé un piquet de grève devant chacun de ces établissements.

En après-midi, un groupe de manifestants s'est rendu devant le bureau du député de Roberval, Karl Blackburn.

À l'exemple de leurs collègues de l'enseignement, les professionnels concernés, soit des psychologues, des orienteurs et des orthophonistes, protestent contre la lenteur du gouvernement à renouveler leur convention collective. Les professionnels non enseignants sont sans contrat de travail depuis juin 2003.

Mardi, ce sera au tour des professionnels de la commission scolaire des Rives-du-Saguenay de débrayer. Un piquet de grève sera érigé devant la polyvalente Lafontaine, de l'arrondissement de Chicoutimi.

Quelque 800 professionnels et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.

Avec ces grèves tournantes, la CSQ veut faire pression sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est échue depuis deux ans.

En Estrie et au Centre-du-Québec, ce débrayage d'un jour entraîne la suspension des cours au Collège de Sherbrooke, au Collège Champlain de Lennoxville ainsi qu'aux cégeps de Granby et de Victoriaville.

Au Collège de Sherbrooke, une cinquantaine des 300 employés de soutien ont dressé une ligne de piquetage devant l'établissement. Ils réclament une hausse salariale de 12 %, des emplois plus stables et que le Collège cesse d'abolir des postes.

Les professionnels du cégep de Drummondville sont également en grève, lundi, mais les cours ne sont pas suspendus. Les professionnels ne veulent pas nuire aux étudiants, qui ont beaucoup de rattrapage à faire en raison de leur grève d'un mois et demi.

Cette grève tournante des professionnels touche également les écoles primaires et secondaires des commissions scolaires de la Région-de-Sherbrooke, des Hauts-Cantons, des Sommets et Eastern Tonwships.

Une centaine des 236 professionnels de ces commissions scolaires ont manifesté lundi matin devant l'école Le Triolet. Ils réclament une augmentation de salaire de 12 % et de meilleurs services pour les élèves.

Quelque 800 professionnels et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province lundi.

Avec ces grèves tournantes, la CSQ veut faire pression sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est échue depuis deux ans.

Cette grève force notamment la direction des commissions scolaires de La Riveraine et de l'Énergie a annulé des cours. Les élèves de l'école Jean-Nicolet et de l'école d'agriculture de Nicolet se retrouvent ainsi en congé, tout comme ceux des écoles Val-Mauricie, de Shawinigan, et Champagnat, à La Tuque.

Le Syndicat du personnel professionnel du Coeur-du-Québec, qui regroupe entre autres des psychologues et des conseillers en orientation, débraie une journée pour dénoncer la lenteur des négociations avec le gouvernement en vue du renouvellement de leur convention collective.

Les professionnels des cégeps de Victoriaville et de Drummondville sont également en grève pour une journée. Les cours sont suspendus à Victoriaville mais pas à Drummondville, où les professionnels ne veulent pas nuire aux étudiants qui ont beaucoup de rattrapage à faire en raison de leur grève d'un mois et demi.

Les 800 professionnels et 3000 employés de soutien affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) perturbent les activités dans 27 cégeps de la province aujourd'hui.

Dans la région de Québec, ce débrayage d'un jour touche les cégeps François-Xavier-Garneau, Limoilou, Sainte-Foy et Beauce-Appalaches. Les cours sont annulés pour la journée au cégep François-Xavier-Garneau et aux deux campus du cégep de Limoilou.

Cette grève tournante des professionnels touche par ailleurs les commissions scolaires de la Capitale, des Navigateurs, de Charlevoix et de la Côte-du-Sud. Les cours sont annulés à l'école Joseph-François-Perreault.

Mercredi, les enseignants de la commission scolaire de la Capitale seront en grève pour la journée. Avec ces grèves tournantes dans les cégeps et les écoles, la CSQ veut faire pression sur le gouvernement Charest, afin d'accélérer le règlement de leurs négociations contractuelles. Leur convention collective est échue depuis deux ans.

Les cours de milliers d'élèves du Québec seront encore perturbés cette semaine par la poursuite du mouvement de grève tournante lancé récemment par diverses fédérations de professionnels de l'éducation, qui protestent de cette manière contre la lenteur des négociations à renouveler leur convention collective, échue depuis près de deux ans.

Aujourd'hui, des lignes de piquetage seront donc dressées devant une trentaine de cégeps de la province par 850 membres de la Fédération des professionnels et des professionnelles des collèges (FPPC) et les 3500 syndiqués de la Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur (FPSES), tous deux affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

En outre, la Fédération des professionnelles et professionnels de l'Éducation du Québec (FPPE- CSQ), qui compte 5500 membres dans ses rangs, tient à partir de ce matin sa deuxième journée de grève dans certaines régions de la province. Plusieurs autres fédérations continueront le mouvement tout au long de la semaine.

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Brève

C'est jour de grève pour 15 000 enseignants du primaire et du secondaire des régions de la Montérégie et d'une partie de Lanaudière.

Les enseignants entreprennent une série de grèves tournantes qui couvriront tout le Québec d'ici le 21 avril.

Les grévistes réclament de meilleures conditions de travail, une diminution du nombre d'élèves par classe et plus de soutien pour l'intégration des élèves en difficulté.

Les services de garde dans les écoles fermées à cause de la grève sont également affectés, et 24 cégeps sont touchés par un débrayage d'une journée des professeurs.

Lundi, la Fédération des professionnels et professionnelles de l'éducation a donné le coup d'envoi. Les psychologues, conseillers en orientation, orthopédagogues et autres professionnels de 34 commissions scolaires ont débrayé.

Mercredi, le mouvement se déplacera vers Laval, la Côte-Nord et l'Abitibi. Les écoles primaires et secondaires de la couronne nord de Montréal seront quant à elles frappées par la grève jeudi.

Lundi prochain, les professionnels syndiqués d'une vingtaine d'autres commissions scolaires seront en grève à leur tour, et mardi c'est la région de Montréal qui sera touchée.

Il y aura manifestation nationale le 6 mai.

http://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200504/12/002-GREVEENSEIGNANTS.shtml

Les professeurs participent à des grèves légales après 10 mois de négociations infructueuses pour le renouvellement des conventions collectives.

La présidente de la Fédération des syndicat de l'enseignement, Johanne Fortier, a déclaré au Réseau de l'information, mardi matin, que le mouvement de grève pourrait se pousuivre l'automne prochain.

Mme Fortier a ajouté que le syndicat était en train de préparer son plan d'action pour la rentrée, un plan qu'on appelle déjà Le grand dérangement: « nous ne le souhaitons pas, mais c'est déjà un avertissement que nous faisons au gouvernement. »

Après avoir débrayé pendant plusieurs semaines, les étudiants des cégeps de Rimouski, de Matane, de Gaspé et de Rivière-du-loup étaient de nouveau en congé forcé puisque c'était au tour des enseignants d'ériger des piquets de grève.

Les professeurs, qui protestent contre la lenteur des négociations, demandent aussi au gouvernement d'améliorer l'accès aux postes permanents.

La convention collective est échue depuis juin 2002. Au cégep de Rimouski par exemple, 40 % des 300 enseignants sont à statut précaire et ce taux dépasse 50 % dans les centres collégiaux comme Amqui ou Carleton.

Professeur en histoire au cégep de Rimouski, Pascal Gagnon, après trois ans d'enseignement, n'a réussi à accumuler qu'une demi-année d'ancienneté.

Pour plusieurs jeunes professeurs, il faudra travailler 10 ou 15 ans avant d'obtenir un statut permanent. « Le précaire, la plupart du temps, va savoir à la dernière minute les cours à donner. Ça peut être une semaine avant le début de la session et il a très peu de temps pour se préparer. La plupart du temps, il va ramasser des grenailles. Il va prendre les cours qui restent, les cours qui n'ont pas été choisis par les autres », explique Pascal Gagnon.

Le salaire est aussi à l'avenant. Pascal Gagnon qui, cette session, a obtenu 60 % d'une tâche à temps complet, ne recevra donc que 60 % du salaire d'un professeur permanent.

D'autres manifestations auront lieu avant la fin de la session dont une autre journée de grève, le 25 avril prochain.

LCN : Moyens de pression : Les enseignants en colère! - Mise à jour: Mardi 12 avril 2005, à 13:13

À Châteauguay, près de 5000 enseignants ont manifesté devant les bureaux de comté du ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, mardi midi.

Les commissions scolaires de la Montérégie et de Lanaudière sont en grève pour la journée.

Après deux mois de moyens de pression plutôt inoffensifs, les enseignants ont décidé de passer à la vitesse supérieure.

Ils réclament de meilleures conditions de travail et souhaitent entre autres qu'on diminue le nombre d'élèves par classe.

Actuellement, chaque professeur doit s'occuper de 36 à 38 élèves par classe. Les enseignants demandent que ce nombre soit fixé à 26.

Ils sont 35 000 enseignants de Montérégie à être en grève pour la journée. La semaine prochaine, ce sera au tour de ceux de la région de Montréal.

Les étudiants du cégep de Sainte-Foy et du Centre d'études collégiales en Charlevoix sont en congé forcé. Leurs professeurs, à l'instar des professeurs de 22 autres établissements collégiaux de la province, ont entrepris une grève d'un jour.

Pour leur part, les 10 000 enseignants du primaire et du secondaire des régions de Québec, de Chaudière-Appalaches et de Portneuf tiendront une journée de débrayage le 20 avril. Les enseignants souhaitent la signature d'une nouvelle entente avec le gouvernement avant la fin de l'année scolaire.

Les professeurs participent à des grèves légales après 10 mois de négociations infructueuses pour le renouvellement des conventions collectives.

La présidente de la Fédération du syndicat de l'enseignement, Johanne Fortier, a déclaré au RDI (Réseau de l'information), mardi matin, que le mouvement de grève pourrait se poursuivre l'automne prochain.

Seuls sur le piquet de grève, mardi, les professeurs du cégep de Jonquière verront leurs collègues des écoles primaires et secondaires quitter le travail, mercredi, afin de protester contre la lenteur des négociations avec le gouvernement Charest.

Les enseignants veulent ainsi démontrer le sérieux de leur requête pour en arriver à un nouveau contrat de travail avant juin.

La présidente du Syndicat de l'enseignement du Saguenay, Aline Beaudoin, regrette que les enseignants doivent prendre de tels moyens pour faire comprendre au gouvernement leur volonté d'obtenir un règlement négocié rapidement.

 « Il faut montrer tout le sérieux, qu'on veut vraiment régler. Ce qu'on veut, c'est un règlement. On ne veut pas faire la grève, on veut un règlement. Et pour y arriver, il faut montrer notre sérieux au gouvernement. Il n'a pas l'air à comprendre qu'on est sérieux et qu'on veut un règlement. On est rendu là », a déclaré la présidente syndicale.

Ce débrayage va perturber directement les parents, puisqu'ils ne pourront pas se fier aux services de garde de certains établissements.

Lundi, ce sont les employés de soutien de la commission scolaire du Lac-Saint-Jean qui ont débrayé pour, eux aussi, dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective, échue depuis 2003.

Les enseignants du cégep de Victoriaville sont en grève, mardi, à l'instar de plusieurs milliers d'enseignants de niveau collégial du Québec.

Les professeurs, qui sont sans contrat de travail depuis deux ans, dénoncent la lenteur des négociations avec le gouvernement Charest.

Un piquet de grève se tiendra toute la journée devant le cégep de Victoriaville et devant l'École québécoise du meuble et du bois ouvré.

À Drummondville, les enseignants ont finalement décidé de ne pas débrayer pour permettre une reprise des cours aux étudiants qui retournent en classe après cinq semaines de grève. Les enseignants n'écartent pas la possibilité d'une journée de grève les 25 avril et 6 mai.

Cette fois, ce ne sont pas les étudiants, mais les 275 professeurs du cégep qui descendent dans la rue. Ils veulent ainsi sensibiliser le gouvernement aux conditions de travail difficiles des enseignants à statut précaire, et au problème d'alourdissement de leur tâche.

Les activités sont donc paralysées pour la journée dans les trois campus, soit à Rouyn-Noranda, à Amos et à Val-d'Or.

Les enseignants du collégial sont sans contrat de travail depuis près de trois ans.

Un membre de l'exécutif syndical du cégep, Tommy Allen, a affirmé que les négociations sont particulièrement difficiles avec le gouvernement Charest.

« Les négociations se font lentement. On a déjà fait une grève de quatre heures, et cela a semblé redonner un peu de vigueur à la partie patronale, qui commence à faire ses devoirs. Mais, il n'y a pas encore une vraie négociation, pour l'instant », a déploré Tommy Allen.

Le syndicat souhaite en arriver à un règlement avec le gouvernement avant juin prochain.

LCN : Grève des enseignants : Les écoles de la Montérégie paralysées - Mise à jour: Mardi 12 avril 2005, à 07:29

Des milliers d'élèves sont privés de cours, mardi, en raison de la grève rotative des enseignants du Québec.

Les professeurs du primaire et du secondaire de la Montérégie et de Lanaudière participent au débrayage. La plupart des services de garde seront fermés pour la journée.

Ces moyens de pression touchent aussi les cégeps: 5000 enseignants sont en grève dans 24 institutions.

Un grand rassemblement est prévu, mardi midi, devant le bureau de comté du ministre de l'Éducation, Jean Marc-Fournier, à Châteauguay.

Lundi, les professionnels de 34 commissions scolaires ont débrayé. Toutes ces grèves culmineront le 6 mai par une journée de grève nationale et une grande manifestation sur la colline parlementaire à Québec.

Clairandrée Cauchy

Parents, à vos agendas! Les écoles du Québec seront perturbées au cours des deux prochaines semaines par des grèves rotatives de la plupart des syndicats du milieu de l'éducation dans le cadre de la négociation des conventions collectives. Une journée de grève, voire même deux dans le cas de Montréal, sont à prévoir.

Hier, la Fédération des professionnels et professionnelles de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ) a donné le coup d'envoi de la mobilisation qui s'amorce dans le milieu de l'éducation. Les psychologues, conseillers en orientation, orthopédagogues et autres professionnels de 34 commissions scolaires ont débrayé hier, forçant la fermeture de plusieurs écoles secondaires. Lundi prochain, les professionnels syndiqués d'une vingtaine d'autres commissions scolaires seront en grève à leur tour.

 «Nous voulons faire valoir le manque criant de professionnels dans les écoles. Les professionnels sont les marges de manoeuvre financière dans les commissions scolaires», plaide le président de la FPPE-CSQ, Pierre Bouchard, réclamant l'établissement d'un ratio dans la convention collective pour fixer le nombre de professionnels, ainsi qu'une plus grande stabilité pour les employés à statut précaire.

Le porte-parole du Comité de négociation pour les commissions scolaires francophones, Jean-Pierre Saint-Gelais juge «ridicule» la demande syndicale d'établir des ratios. «Il y a des endroits où on n'a pas besoin d'orthophonistes, on ne veut pas obliger les écoles à en embaucher un nombre X. [...] cela n'est pas applicable. Il y a autant de diversité qu'il y a d'écoles au Québec», croit M. Saint-Gelais.

Aujourd'hui, ce sont les syndicats du soutien scolaire et des enseignants (membres de la CSQ) qui prennent le relais avec leur grève rotative, cette fois en fermant carrément toutes les écoles d'une même commission scolaire.

La ronde débute aujourd'hui avec le débrayage des employés du soutien scolaire (dont les services de garde) et des enseignants de la Rive-Sud de Montréal, ainsi que de la région de Valleyfield et Vaudreuil. Mercredi, cela se déplace entre autres vers Laval, la Côte-Nord et l'Abitibi. Les écoles primaires et secondaires de la couronne nord de Montréal seront quant à elles frappées par la grève jeudi.

À la Commission scolaire de Montréal, les parents seront quittes pour deux jours de grève. Au débrayage des professeurs du 19 avril, s'ajoute en effet le lendemain celui de l'Association des professionnels et du personnel administratif (APPA-CSN), regroupant entre autres les employés des services de garde. La grève gagne également la région de Québec et de la Beauce le 20 avril, pour aboutir le jeudi suivant dans le centre du Québec.

Du côté du soutien scolaire, les demandes syndicales portent principalement sur l'organisation du travail. «On veut notamment revoir le ratio en service de garde ainsi que la surveillance. Il arrive qu'il n'y ait que trois surveillants pour 2500 élèves», observe la présidente de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Diane Cinq-Mars.

Alors que la plupart des syndicats CSN et FTQ du secteur public réservent leurs moyens de pression pour l'automne, la CSQ est clairement en mode de moyen de pression ce printemps, ce qui devrait culminer le 6 mai par une journée de grève nationale. «Tout retard indu dans la négociation se fait sur le dos des élèves», plaide la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), Johanne Fortier, soulignant qu'une entente conclue à l'automne ne pourrait s'appliquer concrètement dans le milieu solaire avant l'année suivante.

Bien que la grève soit légale, le porte-parole patronal pour la négociation, Jean-Pierre Saint-Gelais, juge qu'elle est «précipitée» et «incompatible» avec le processus de négociation raisonnée. «C'est cocasse que les professionnels fassent la grève, compte tenu que leurs demandes n'ont pas encore été entièrement acheminées», fait valoir M. Saint-Gelais, ajoutant que les négociations avec les enseignants ont cours depuis seulement 10 mois, alors qu'une convention se boucle habituellement en 18 à 24 mois.

Les cégeps ne sont pas en reste. La Fédération autonome du collégial (FAC) et la Fédération des enseignants du collégial (FEC-CSQ) tiendront leur deuxième journée de grève aujourd'hui dans 24 cégeps, bousculant un calendrier scolaire déjà fort compliqué en raison de la grève étudiante. Une autre journée de grève est à prévoir le 25 avril, à laquelle le syndicat CSN pourrait se joindre (FNEEQ-CSN). Les enseignants de collèges se joindront eux aussi à la manifestation nationale prévue le 6 mai.

Brève

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

Article

Brève

Editorial

Les professionnels de l'éducation des Îles-de-la-Madeleine, de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord ont débrayé, lundi, dans la plupart des commissions scolaires.

Ils voulaient ainsi dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective.

Sur la Côte-Nord, en raison de la grève, les cours ont été suspendus aux deux écoles secondaires de Baie-Comeau, de même qu'à la polyvalente Manikoutai de Sept-Îles et Monseigneur-Labrie de Havre-Saint-Pierre. Le Centre de formation professionnelle AW Gagné de Sept-Îles était aussi fermé.

À la Commission scolaire des Phares, les cours ont été suspendus dans les écoles secondaires Saint-Jean et Langevin à Rimouski. À Saint-Pascal, les cours n'ont pas eu lieu à l'école Chanoine-Beaudet.

Toutefois à la polyvalente de Cabano, la commission scolaire du Fleuve et des Lacs a eu recours à la Sûreté du Québec pour ouvrir le piquet de grève et faire entrer les élèves.

En Gaspésie, cinq écoles secondaires du territoire ont été paralysées. En matinée, les syndiqués ont érigé des piquets de grève devant les écoles secondaires Aux quatre vents de Bonaventure, C.E. Pouliot de Gaspé, la Polyvalente des Îles et Armand Saint-Onge d'Amqui.

En après-midi, les professionnels ont manifesté devant la polyvalente de Matane.

La déléguée d'unité pour la commission scolaire des Monts et Marées, Diane Bélanger, soutient que les professionnels se sentent comme des employés jetables. « On a l'impression qu'on s'en vient un peu des employés de second rang, qu'on ne sait pas trop c'est quoi nos tâches, nos fonctions, nos rôles auprès de la clientèle scolaire », explique Mme Bélanger.

Selon le syndicat, les commissions scolaires ont déjà commencé à faire disparaître les bibliothécaires des écoles. D'autres professionnels, comme les orthopédagogues sont de moins en moins nombreux alors que les besoins sont de plus en plus grands.

Au Bas-Saint-Laurent, la porte-parole du syndicat des professionnels Christiane Gagnon précise que la stabilité de l'emploi et l'organisation de la tâche sont au coeur des demandes syndicales. Les orthophonistes, les psychologues et les ergothérapeutes, notamment, revendiquent une amélioration des services professionnels aux élèves.

D'autres débrayages des professionnels de l'éducation sont prévus, le 6 mai.

LCN

La grève dans le milieu de l'éducation se transporte maintenant dans les écoles primaires et secondaires. Des milliers de professionnels de l'éducation ont dressé des piquets de grève un peu partout au Québec, ce qui a perturbé les activités lundi matin.

Les professionnels de l'éducation du Québec souhaitent que le gouvernement établisse un ratio minimum de 5,2 professionnels pour 1000 élèves dans la convention collective.

Actuellement, le syndicat estime que ce ratio est d'environ 4,3 professionnels pour 1000 élèves.

D'autre part, ce qui retient également l'attention, ce sont les grèves tournantes que vont déclencher les enseignants affiliés à la CSQ à compter de mardi.

À Montréal, le débrayage est prévu pour mardi prochain.

Pour le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent, les bienfaits d'un règlement dans ce dossier pèsent beaucoup plus lourds dans la balance que les inconvénients qui en découlent.

Après les étudiants, c'est maintenant au tour des enseignants de descendre dans la rue.

Les professeurs du primaire et du collégial, ainsi que le personnel de soutien scolaire et les professionnels de l'éducation, tiendront tour à tour des journées de grève cette semaine.

Les grèves tournantes commencent ce lundi avec les quelque 5500 professionnels de l'éducation, tels que les ergothérapeutes, orthophonistes, psychoéducateurs et les conseillers pédagogiques.

Dans la région de Québec, les écoles De Rochebelle, les Compagnons de Cartier, la polyvalente de L'Ancienne-Lorette et de La Seigneurie sont touchées par cette grève. 500 professionnels, membres de la Centrale des syndicats du Québec, ont dressé des piquets de grève tôt lundi matin.

Les professionnels veulent que plus de personnes soient embauchées et que leur nombre soit fixé dans leur prochaine convention collective.

De leur côté, les 80 000 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire prévoient des journées de grève tournante mardi, mercredi et jeudi.

Les professeurs, dont la convention collective est échue depuis juin 2003, réclament la diminution du nombre d'élèves par classe et de meilleures conditions de travail. Ils estiment que le gouvernement fait traîner les négociations pour le renouvellement de leur contrat de travail.

Si le gouvernement n'accélère pas les pourparlers, les enseignants promettent une journée de grève générale le 6 mai.

Ils veulent une entente d'ici la fin du mois de juin.

Après les étudiants, c'est au tour des enseignants de mettre de la pression sur le gouvernement Charest.

Les 80 000 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire ont planifié des grèves tournantes.

En Outaouais, c'est le jeudi 14 avril que les 3 700 syndiqués feront la grève. Les enseignants demandent l'embauche de professionnels afin de les soutenir dans les services destinés aux enfants qui ont des difficultés d'apprentissage.

Ce débrayage va toucher environ 40 milles élèves du primaire et du secondaire dans la région. Le transport scolaire et le service de garde en milieu scolaire est aussi suspendu. Les autorités scolaires demandent donc aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l'école.

Les enseignants ne seront pas les seuls à débrayer jeudi. Le personnel de soutien scolaire, qui effectue des tâches administratives et qui s'occupe du service de garde entre autres choses, accompagnera les enseignants sur les piquets de grève. Le Syndicat du soutien scolaire de l'Outaouais, demande notamment une plus grande stabilité de l'emploi et des investissements importants pour améliorer l'aide aux élèves qui ont des difficultés d'apprentissage. La convention collective du personnel de soutien est échue depuis juin 2003

De leur côté, les enseignants de la Commission scolaire Western Québec seront en grève le 19 avril, soit mardi la semaine prochaine.

Devant l'école Marie-Rivier, lundi matin.

Plus d'un millier d'élèves de niveau secondaire du Centre-du-Québec sont en congé forcé lundi. Les 5500 membres de la Fédération des professionnels de l'éducation sont en grève pour une journée afin de protester contre la lenteur des négociations avec le gouvernement.

Le personnel en grève est composé, entre autres, de psychologues, d'ergothérapeutes, d'orthophonistes, de psychoéducateurs et de conseillers pédagogiques. Ils veulent que plus de professionnels soient embauchés et que leur nombre soit fixé dans leur prochaine convention collective.

Leur débrayage touche les commissions scolaires des Chênes et des Bois-Francs. À Drummondville, les 1000 élèves de l'école secondaire Marie-Rivier sont notamment en congé, après qu'une cinquantaine de professionnels eurent empêché les professeurs d'entrer au travail. Les étudiants de la polyvalente Le Boisé et du Centre de formation en entreprise et récupération, à Victoriaville sont aussi en congé.

Les 80 000 enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire prévoient également tenir des journées de grève tournante mardi, mercredi et jeudi. Les professeurs, dont la convention collective est échue depuis juin 2003, réclament la diminution du nombre d'élèves par classe et de meilleures conditions de travail.

Ils estiment que le gouvernement fait traîner les négociations pour le renouvellement de leur contrat de travail. Si le gouvernement n'accélère pas les pourparlers, les enseignants promettent une journée de grève générale le 6 mai. Ils veulent une entente d'ici la fin du mois de juin.

Article

Article

Humeur de la rue

1ère page

Opinions

Brève

Article, 1ère page

Article, 2ème partie

MARIE-JOSÉE MONTMINY, Le Nouvelliste, Trois-Rivières

Après les étudiants, c'est au tour des enseignants du collégial d'avoir recours à la grève comme moyen de pression. Les professeurs du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan ont complété hier matin la première d'une série de trois demi-journées de grève pour manifester leur impatience devant la stagnation des négociations touchant leur convention collective, échue depuis le 30 juin 2002.

Le président du Syndicat des professeur(e)s du Cégep de Trois-Rivières, Marcel Gibeault, dénonce la tenue de multiples rencontres de négociations qui n'ont abouti à rien de concret. «Ça fait trois ans qu'on attend. On a donné des chances à la négociation de se faire. On identifie des problèmes, mais il n'y a pas de solutions proposées», soutient M. Gibeault.

Le président du syndicat qui représente quelque 515 professeurs exprime entre autres les difficultés d'assurer un encadrement de qualité dans un contexte d'augmentation de tâches des enseignants du cégep. «Avoir 160 étudiants par session, ça rend l'encadrement difficile. Aussi, huit préparations de cours dans une année, pour un professeur, ça se voit», donne-t-il comme exemples.

Article, 1ère partie

Article, 2ème partie

Article

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Brève

Brève

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Le monde de l'Éducation est toujours en ébullition au Québec.

Alors que les étudiants commencent à rentrer en classe, plusieurs milliers de professeurs font l'école buissonnière.

Le mouvement étudiant semble en voie de se scinder entre cégeps et universités.

Les étudiants à l'université semblent se ranger du côté de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui a conseillé à ses membres d'accepter l'entente conclue avec le ministère de l'Éducation.

Les cégépiens divisés

Les professeurs du cégep du Vieux Montréal manifestent.

Les étudiants des cégeps sont toutefois plus enclins à rejeter l'entente. Ils sont 44 000 de 17 cégeps à avoir rejeté l'entente alors que leurs collègues de 14 autres institutions ont voté pour un retour en classe.

Les élèves d'une dizaine d'autres cégeps tiendront des votes sur le sujet.

L'entente de principe conclue par la FEUQ, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le ministère de l'Éducation prévoit le réinvestissement de 70 millions de dollars en bourses d'études l'an prochain et 103 millions pour les quatre années subséquentes.

Contre la lenteur

Alors que certains de leurs étudiants veulent réintégrer les salles de cours, ce sont les 12 500 professeurs de niveau collégial affiliés à la CSN qui tiennent une demi-journée de grève.

Ces membres de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants, qui oeuvrent dans une trentaine de cégeps, dénoncent la lenteur des négociations de leur convention collective échue depuis le 30 juin 2002.

Les professeurs réclament également l'allègement de leur tâche. Les réformes les contraignent à participer à plusieurs comités alors que le nombre d'élèves ne cesse d'augmenter dans leurs salles de classe.

MARIE-JOSÉE MONTMINY, Le Nouvelliste, Trois-Rivières

Après les étudiants, c'est au tour des enseignants du collégial d'avoir recours à la grève comme moyen de pression. Les professeurs du Cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan ont complété hier matin la première d'une série de trois demi-journées de grève pour manifester leur impatience devant la stagnation des négociations touchant leur convention collective, échue depuis le 30 juin 2002.

Le président du Syndicat des professeur(e)s du Cégep de Trois-Rivières, Marcel Gibeault, dénonce la tenue de multiples rencontres de négociations qui n'ont abouti à rien de concret. «Ça fait trois ans qu'on attend. On a donné des chances à la négociation de se faire. On identifie des problèmes, mais il n'y a pas de solutions proposées», soutient M. Gibeault.

Après les étudiants, c'était au tour des enseignants du Cegep de l'Outaouais de manifester mercredi matin.

Les enseignants des cégeps affiliés à la CSN ont tenu mercredi une première demie-journée de grève. Les 12 500 membres de la Fédération nationale des enseignants du collégial protestent contre la lenteur des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Ils sont sans contrat de travail depuis près de trois ans.

Les enseignants du cégep de l'Outaouais sont retournés en classe , mercredi après-midi, en même temps que les étudiants en grève depuis le 14 mars dernier.

Les étudiants du cegep de l'Outaouais ont majoritairement approuvé lundi l'entente de principe intervenue avec le gouvernement et décidé de mettre fin à leur débrayage.

Par ailleurs, pour les enseignants un autre litige n'est pas réglé : le réaménagement du calendrier scolaire, à la suite de la grève des étudiants. Pour respecter les 82 jours de cours obligatoires, il faudrait prolonger la session de quelques jours. Pour les enseignants, il n'est pas question de prolonger la session au-delà du 15 juin.

Mécontents du rythme actuel des négociations, les enseignants des cégeps de Baie-Comeau et de Sept-Îles, comme leurs collègues de la province affiliés à la CSN, entamaient mercredi la première d'une série de trois demi-journées de débrayage.

Le président du syndicat des enseignants du cégep de Baie-Comeau, Charles Blais, rappelle que la convention collective est échue depuis juin 2002. « Le gouvernement ne donne pas de mandat parce qu'il ne veut pas négocier », avance-t-il. Québec veut limiter l'augmentation de la masse salariale à 12,5 % sur six ans pour l'ensemble des employés de l'État.

Les professeurs demandent 12,5 % sur trois ans, mais uniquement pour l'augmentation des salaires.

Charles Blais admet que ces trois demi-journées de grève auront un impact limité : « On a un gouvernement qui a une tête très dure. Un gouvernement qui se disait prêt. En fait, il est prêt à tout briser.

Mais par ailleurs, on pense que ça va éveiller un peu l'ensemble de la population. » Après les étudiants et les professeurs, ce sera au tour des professionnels des cégeps de débrayer durant toute la journée du 18 avril.

Chaque journée perdue reportera d'autant la fin de la session.

À l'instar de leurs collègues d'une trentaine de cégeps, les enseignants de quatre collèges de la région affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont tenu une demi-journée de grève mercredi.

Les enseignants des cégeps Limoilou, François-Xavier-Garneau, Lévis Lauzon et Thetford Mines ont dressé des piquets de grève devant leurs établissements. Les 12 500 membres de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants qui sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2002 veulent dénoncer la lenteur des négociations, rappelle la représentante syndicale Jacqueline Gagnon :

« Les gens sont fatigués, veulent négocier, veulent une convention, un contrat de travail décent et des ressources bien entendu qui vont nous permettre de faire notre travail, d'exercer notre tâche d'enseignant de façon satisfaisante, pour nous et pour les étudiants et l'ensemble de la population », indique-t-elle.

Les professeurs réclament également l'allègement de leur tâche. Les réformes les contraignent à participer à plusieurs comités alors que le nombre d'élèves ne cesse d'augmenter dans leurs salles de classe.

Devant le cégep du Vieux Montréal, mercredi matin.

Les 12 500 enseignants de cégeps affiliés à la CSN tiennent une demie-journée de grève, mercredi, dans une trentaine d'établissements de la province. Les 650 enseignants du cégep de Trois-Rivières et du Collège Shawinigan participent à ce débrayage.

À l'instar des 6000 enseignants affiliés à d'autres centrales qui ont tenu une demie journée de grève la semaine dernière, la Fédération nationale des enseignants du Québec veut faire avancer sa négociation avec le gouvernement.

Les syndicats d'enseignants de toutes les centrales ont encore deux demies-journées de grève en banque. Ils entendent les utiliser au cours des prochaines semaines.

Après une première demi-journée de débrayage la semaine dernière, les 380 professeurs des cégeps de Victoriaville et de Drummondville entendent notamment récidiver le 12 avril. Ils sont pour leur part membres de la Fédération des enseignants de cégeps, qui est affiliée à la CSQ.

La Tribune et Presse Canadienne, Sherbrooke

Contrairement aux enseignants d'une trentaine de Cégeps, membres de la Fédération nationale des enseignants (FNEEQ), affiliée à la CSN, ceux du Collège de Sherbrooke ont choisi de ne pas exercer leur demi-journée de grève légale mercredi matin.

Le Syndicat du personnel enseignant du Collège de Sherbrooke a préféré garder ses munitions en vue de moyens de pression lorsque la grève des étudiants sera terminée.

Deux autres demi-journées de grève sont prévues à la fin avril. Celle de mercredi matin sera éventuellement reprise, indique le syndicat.

Rappelons que les syndicats d'enseignants de la FNEEQ se disent exaspérés par l'attitude des négociateurs patronaux et l'absence de progrès concrets dans la négociation avec Québec.

Des piquets de grève ont été érigés devant les établissements touchés par le débrayage et ce dans plusieurs régions, notamment à Montréal et à Québec.

La convention collective des enseignantes et des enseignants de cégep membres de la FNEEQ-CSN est échue depuis le 30 juin 2002.

Ils protestent aussi contre la réforme des cégeps annoncée il y a quelques mois.

Le monde de l'Éducation est toujours en ébullition au Québec.

Les professeurs du cégep du Vieux Montréal manifestent..

Alors que les étudiants commencent à rentrer en classe, plusieurs milliers de professeurs font l'école buissonnière.

Le mouvement étudiant semble en voie de se scinder entre cégeps et universités.

Les étudiants à l'université semblent se ranger du côté de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) qui a conseillé à ses membres d'accepter l'entente conclue avec le ministère de l'Éducation.

Les cégépiens divisés

Les étudiants des cégeps sont toutefois plus enclins à rejeter l'entente. Ils sont 44 000 de 17 cégeps à avoir rejeté l'entente alors que leurs collègues de 14 autres institutions ont voté pour un retour en classe.

Les élèves d'une dizaine d'autres cégeps tiendront des votes sur le sujet.

L'entente de principe conclue par la FEUQ, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le ministère de l'Éducation prévoit le réinvestissement de 70 millions de dollars en bourses d'études l'an prochain et 103 millions pour les quatre années subséquentes.

Contre la lenteur

Alors que certains de leurs étudiants veulent réintégrer les salles de cours, ce sont les 12 500 professeurs de niveau collégial affiliés à la CSN qui tiennent une demi-journée de grève.

Ces membres de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants, qui oeuvrent dans une trentaine de cégeps, dénoncent la lenteur des négociations de leur convention collective échue depuis le 30 juin 2002.

Les professeurs réclament également l'allègement de leur tâche. Les réformes les contraignent à participer à plusieurs comités alors que le nombre d'élèves ne cesse d'augmenter dans leurs salles de classe.

En bref

Article

La première de trois demi-journées de grève des enseignants, affiliés à la CSN, se tiendra mercredi matin. Les étudiants des cégeps de Sept-Îles et de Baie-Comeau seront donc en congé forcé pour quatre heures.

Les enseignants protestent contre la lenteur des négociations du renouvellement de leur contrat de travail, échu depuis juin 2002. Les cours reprendront en après-midi.

Le cégep de Sept-Îles a ajouté un transport par autobus pour les étudiants en provenance de Port-Cartier à 11 h 30.

Au cégep de Baie-Comeau, le transport au départ de Pointe-Lebel et de Pointe-aux-Outardes a été annulé en matinée. Le circuit de Betsiamites, Ragueneau et Chute-aux-Outardes a été reporté à midi.