LE DEVOIR : Photo de la manifestation de
Sherbrooke – Édition du vendredi 04 mars 2005
LE DEVOIR : Photo de la manifestation du 24
février dernier - Édition du vendredi 4 mars 2005
LE DEVOIR : Lettre : Fier d'être en grève,
par Vincent Larouche - Édition du vendredi 4 mars 2005
LA PRESSE : Photo : Julie Bouchard,
présidente de la FECQ – Vendredi 04 mars 2005
LA PRESSE : Bruyante manif à Sherbrooke –
Vendredi 04 mars 2005
LA PRESSE : Une longue grève pourrait avoir de
lourdes conséquences – Vendredi 04 mars 2005
LA PRESSE : Éditorial : Le club des
privilégiés, par Katia Gagnon – Vendredi 04 mars 2005
LE SOLEIL : La circonscription de Charest,
Sherbrooke, noire d’étudiants – Vendredi 04 mars 2005
JOURNAL DE MONTRÉAL : Manifestation étudiante à
Sherbrooke – Vendredi 04 mars 2005
JOURNAL DE MONTRÉAL : Opinions :
L’endettement étudiant – Vendredi 04 mars 2005
24 HEURES : Le mouvement étudiant s’amplifie
-Vendredi 04 mars 2005
24 HEURES : Brèves : Grève / Manifestation
-Vendredi 04 mars 2005
THE GAZETTE:
Letters: No sympathy for Quebec students – Friday, march 04, 2005
LA TRIBUNE : Manifestation : Des milliers
d'étudiants au rendez-vous – Vendredi 04 mars 2005
RADIO-CANADA : Les étudiants manifestent - Mise à
jour le vendredi 4 mars 2005, 0 h 34 .
CYBERPRESSE : D'ici la mi-mars : 60 000
cégépiens de plus en grève – Jeudi 03 mars 2005
LA TRIBUNE : Manifestation étudiante : Les
forces de l'ordre sont prêtes
CYBERPRESSE : Les étudiants dans les rues de
Sherbrooke – Jeudi 03 mars 2005
LE DEVOIR : 1ère page : La grève
étudiante s’étend – Édition du jeudi 03 mars 2005
LA PRESSE : ENCADRÉ : Les associations
étudiantes– Mercredi 02 mars 2005
24 HEURES : Le collège Maisonneuve en grève -
Mercredi 02 mars 2005
MÉTRO : Volonté de dialogue des étudiants ?
– Mercredi 02 mars 2005
THE GAZETTE :
PHOTO: Student demo in front of CEGEP de St-Laurent – Wednesday, march 02, 2005
LA PRESSE : L’ASSÉ, cette nouvelle venue / Les
mieux traités – Mardi 1er mars 2005
LA PRESSE : Grève étudiante : dans les
coulisses : Les dessous de la grève – Mardi 1er mars 2005
LA PRESSE : Grève étudiante : Photo :
Pancartes – Mardi 1er mars 2005
LA PRESSE : Grève étudiante : dans les
coulisses : Fournier invite la CASSEE – Mardi 1er mars 2005
LA PRESSE : Forum : Justifiée, la
grève ? Oui : Et ce n’est qu’un début … – Mardi 1er mars
2005
LE SOLEIL : Les étudiants de Québec rejettent la
grève – Mardi 1er mars 2005
LE SOLEIL : « Les mieux traités au
monde », estime Charest – Mardi 1er mars 2005
RADIO-CANADA : La mobilisation étudiante se
poursuit - Mise à jour le lundi 28 février 2005 à 6 h 30
LA PRESSE : Grève étudiante générale
illimitée : beaucoup d’action en vue – Lundi 28 février 2005
LE SOLEIL : Étudiants en grève : deux
semaine de manifs en vue – Lundi 28 février 2005
24 HEURES : Plan d’action des étudiants – Lundi
28 février 2005
MÉTRO : Charest aura de la visite jeudi – Lundi
28 février 2005
JOURNAL DE MONTRÉAL : Les étudiants montrent les
dents à Charest – Lundi 28 février 2005
THE GAZETTE :
Editorial : It’s time for students to be reasonable – Monday, february 28,
2005
THE GAZETTE:
Students take on Charest with strike, marches and TV spot – Monday, February
28, 2005
JOURNAL DE MONTRÉAL : Opinions : Le combat
des idées : L’humeur de la rue – Dimanche 27 février 2005
LA PRESSE : À Bas le nouveau régime de prêts et
bourses (1ère page) – Vendredi 25 février 2005
LA PRESSE : Les associations – Vendredi 25
février 2005
LA PRESSE : Pas que des heureux – Vendredi 25
février 2005
LE SOLEIL : Fournier veut calmer les étudiants –
Vendredi 25 février 2005
LE DROIT : Les professeurs pourraient imiter les
étudiants en débrayage - Vendredi 25 février 2005
24 HEURES : 30000 étudiants en grève illimitée (1ère
page) – Vendredi 25 février 2005
24 HEURES : 33000 étudiants en grève illimitée –
Vendredi 25 février 2005
MÉTRO : Études : coupures dénoncées (1ère
page) – Vendredi 25 février 2005
MÉTRO : Fournier tend la main aux étudiants–
Vendredi 25 février 2005
THE GAZETTE :
March marks beginning of strike : PHOTO – Friday, february 25, 2005
THE GAZETTE :
Fees and debts in centres of higher learning – Friday, february 25, 2005
LCN : Grève générale illimitée: Le PQ appuie les
étudiants - Mise à jour: 24/02/2005 11h19
RADIO-CANADA : Plus de 30 000 étudiants en grève
- Mise à jour le jeudi 24 février 2005 à 11 h 18
LCN : Éducation : Grève générale illimitée
pour 30 000 étudiants - Mise à jour: 24/02/2005 09h19
LE SOLEIL : Grève des étudiants : le
mouvement s’accentue - Mercredi 23 février 2005
MÉTRO : Près de 25 000 étudiants en grève
demain - Mercredi 23 février 2005
24 HEURES : Grève des étudiants - Mercredi 23
février 2005
LCN : Éducation : Près de 25 000 étudiants
en grève jeudi - Mise à jour: 22/02/2005 10h10
RADIO-CANADA : Grève des étudiants jeudi - Mise à
jour le mardi 22 février 2005 à 7 h 48
CNW : L'AGECVM, en route vers la grève générale
illimitée – Lundi 21 février 2005
Je suis tout à fait opposé
aux récentes coupes dans le système d'éducation, qui tentent de corriger un
problème de financement en ciblant les mauvaises personnes, celles qui n'ont
déjà pas les moyens de payer. Je comprends et appuie même cette revendication
légitime et nécessaire de mes confrères étudiants. Malgré tout, j'accuse.
J'accuse l'exécutif de mon
association étudiante (l'AE du cégep de Saint-Laurent) et son entourage d'avoir
mené une campagne de propagande unilatérale et de désinformation en faveur de
la grève. J'ai toujours été plutôt sceptique face à l'idée d'une grève générale
illimitée, mais la façon dont le tout a été orchestré m'a profondément révolté
et m'a résolument convaincu de ma position. Nous avons été harcelés par la
publicité, et aucun message n'affichait des propos modérés qui auraient mené
les étudiants à se poser des questions sur la pertinence d'une action aussi
radicale, qui auraient fait appel à leur sens critique et à leur jugement
plutôt qu'à leur aptitude à suivre celui qui parle le plus fort.
Certes, des débats ont été
organisés, et quelques-uns en ont profité pour exprimer timidement leurs
réticences. Aussi ces discussions ont-elles été principalement le théâtre de la
prolifération de pensées naïves et terriblement simplistes sur le monde
politique en général et le diabolique gouvernement Charest, et ce, au détriment
d'une véritable confrontation d'idées.
J'ai vu de mes propres yeux
des prospectus émis par une association étudiante quelconque qui annonçaient
clairement la privatisation totale de l'éducation d'ici quelques années,
résultat des dernières coupes, qui ne seraient évidemment que le prélude à une
réforme draconienne et antidémocratique. Je ne veux pas généraliser non
plus : tous les militants que j'ai entendus n'étaient pas aussi bornés.
Même que certains avaient des arguments valables et censés qui, sans que je
sois toujours d'accord, me permettaient de croire qu'ils avaient fait un choix
de position éclairé et réfléchi. Ce qui m'inquiète davantage, c'est que la très
grande majorité des étudiants qui ont voté en faveur de la grève ne savent
probablement pas dans quoi ils se sont vraiment embarqués.
Des suggestions
Les étudiants revendiquent
l'annulation de la coupe de 103 millions dans le régime de prêts et bourses
mais ne proposent aucune solution pour améliorer le financement d'un réseau
d'éducation relativement mal en point. Pas question d'accepter un dégel des
frais de scolarité tel qu'envisagé par le Parti libéral, une solution qui ne
ciblerait plus seulement les moins nantis.
Les étudiants ont le droit
de descendre dans la rue pour se faire entendre, mais il est également de leur
devoir d'amener des suggestions afin de compenser leurs exigences. L'éducation
est un droit, mais il est impossible de concilier la gratuité scolaire totale
et des institutions collégiales et universitaires à la fine pointe dans un
monde où l'argent de pousse pas dans les arbres. Engagés émotivement dans leur
cause, les meneurs des mouvements radicaux comme la CASSEE, à laquelle le cégep
de Saint-Laurent est affilié, semblent utiliser la conjoncture actuelle comme
prétexte pour engager un véritable combat épique contre le système, y voyant là
une lutte des classes comme celles qui ont animé l'ère industrielle. Or on ne
vit pas d'utopies.
Je critique abondamment,
d'accord, mais j'ai aussi mes torts dans cette affaire. Les membres des divers
exécutifs, malgré leur attitude qui m'a déplu, ont le mérite de s'impliquer
activement dans leur milieu politique afin de prendre part aux changements qui
nous touchent tous en tant qu'étudiants. Avec l'équivalent de plus de 30 heures
de cours par semaine dans un programme d'études exigeant, j'ai d'autres
préoccupations que de militer pour faire valoir mon point de vue, à raison ou à
tort. Ce qui est décrit ci-dessus n'est que le récit de ce que j'ai vu et vécu
ces dernières semaines. La grève générale illimitée a été votée au cégep de
Saint-Laurent à 63 % avec un taux de participation avoisinant les
30 %. La démocratie est pour moi une valeur fondamentale à laquelle je
crois fermement et, bien que j'en accepte les décisions, je me suis senti trahi
par elle.
La déclaration du premier
ministre Jean Charest stipulant que les étudiants québécois sont «les mieux
traités au monde» commande une prise de conscience au sein de la société
québécoise sur la portée réelle des mesures proposées par son gouvernement.
Comment un gouvernement
ayant promis de ne pas hausser les frais de scolarité peut-il, par la porte
d'en arrière, en arriver à une mesure aussi draconienne ayant un impact aussi
dur sur la vie des étudiants ? Il ne s'agit pas seulement de malhonnêteté
intellectuelle, il s'agit bel et bien d'une extorsion.
Il est facile de taper sur
les étudiants et sur les jeunes. Les dispositions dérogatoires dans le monde
syndical en sont un bel exemple. Aujourd'hui, c'est toute une génération qui
verra son endettement passer du simple au double en l'espace de quelques jours.
Du simple au double ! Comment cela peut-il nous sembler acceptable ?
On parle ici de plusieurs dizaines de milliers de dollars par étudiant, et ce,
avant même qu'il n'ait commencé sa vie active.
La plupart des salariés
sont prêts à descendre dans la rue pour une augmentation de 2 ou 3 % ou
pour des questions d'accès à la permanence. Si ces revendications nous semblent
collectivement justes, pourquoi alors ne pas nous insurger face à une coupe
équivalant grosso modo à une baisse de revenu d'environ 10 à 15 % en dix
ans pour les futurs travailleurs que nous sommes ? Il s'agit d'une baisse
de revenu due au remboursement que nous devrons faire, non pas pour des
dépenses liées à l'acquisition d'objets de luxe, non ! Tout simplement
parce que nous devrons rembourser notre accessibilité universelle à l'éducation
au gouvernement du Québec. Nous devrons payer Québec pour nous être formés afin
de rendre notre société compétitive sur le plan national et international face
aux grandes multinationales.
Pourtant, si le
gouvernement coupait des dizaines de milliers de dollars par personne dans les
régimes de retraite ou en santé, notre réaction ne serait-elle pas celle des
étudiants aujourd'hui, c'est-à-dire l'affrontement ?
On compare souvent les
frais de scolarité des étudiants du Québec à ceux des étudiants de l'Ontario.
Bien sûr, en Ontario, les frais de scolarité sont plus élevés. Mais si on
compare les frais de scolarité, il faut également comparer la situation des
étudiants ontariens à la sortie de l'université. En effet, les salaires de ces étudiants
sont également beaucoup plus élevés que ceux des étudiants québécois à la
sortie de l'université. Cette situation permet aux étudiants ontariens de
rembourser leurs dettes beaucoup plus facilement.
Solidarité
Je crois que les Québécois
devraient se solidariser avec les étudiants pour contrer les mesures excessives
de ce gouvernement, non seulement parce qu'il a renié presque tous ses
engagements électoraux mais aussi parce qu'il sape pernicieusement notre
caractéristique de société distincte, l'accessibilité universelle et le droit à
l'éducation pour tous. Nous devons nous interroger sur le précédent que tente
d'imposer le premier ministre. Si le gouvernement peut aussi facilement changer
les paramètres socioéconomiques d'un pan entier de la société, sans rupture de
la paix sociale, qu'arrivera-t-il à nos retraités quand ils deviendront un
«poids excessif» pour le gouvernement du Québec ? Qu'arrivera-t-il à tous
les autres segments de la société dont on pourra désormais modifier facilement,
instantanément et en profondeur les assises socioéconomiques ? On voit
comment le même scénario pourrait se répéter pour chaque caractéristique qui
fait du Québec une société distincte.
Pendant ce temps, alors
qu'il coupe 103 millions de dollars en éducation, M. Charest est prêt à
dépenser le milliard supplémentaire en coûts qu'occasionnerait l'implantation
de son projet de CHUM à Outremont par rapport à l'emplacement du 1000, rue
Saint-Denis. M. Charest est prêt à verser un milliard de dollars pour un projet
qui plaît aux amis du Parti libéral et, pour ce faire, il se dit obligé de
couper l'aide aux étudiants. Comprenez-vous bien que les étudiants doivent
payer Québec pour lui donner une image de technopole futuriste à partir de
laquelle il pourra affirmer que les travailleurs québécois sont
qualifiés ?
Il ne s'agit pas du combat
des seuls étudiants, il s'agit de notre combat à tous contre un gouvernement
qui, derrière les mots, touche directement à l'essence même de la société
québécoise et à sa spécificité.
Montréal, le 27 février 2005
Étudiant à l'UQAM, je ne peux cacher ma fierté
d'être en grève ce matin. Ma génération, qu'on dépeint si souvent comme
individualiste, apolitique et cynique, s'unit aujourd'hui pour protéger l'un de
nos biens les plus précieux: l'éducation.
Après les syndicats, les écologistes et les groupes
sociaux, c'est au tour des étudiants de se tenir debout face au bulldozer
libéral qui s'acharne à détruire nos acquis collectifs. Nous ne nous battons
pas seulement pour nous mais pour les générations à venir. Il faudra encore
beaucoup d'efforts pour récupérer, tout en évitant un dégel des frais de
scolarité, les 103 millions que le gouvernement a retranchés de l'aide
financière aux études. La première étape était la grève générale illimitée, et
nous l'avons franchie avec succès.
Je lève donc mon chapeau à tous mes camarades de
classe !
ALLISON
LAMPERT, The Gazette; CP contributed to this report
Education Minister Jean-Marc Fournier warned CEGEP students yesterday
not to endanger their academic year through an indefinite strike.
"It's important to tell the students, in the firmest way possible,
we won't be giving out cheap diplomas," Fournier said at a news conference
yesterday.
"All the missed classes will have to be made up."
Fournier addressed his message to students at more than 18 CEGEPs that
plan to hold strike votes this month. Yesterday, the Federation etudiante
collegiale du
Also yesterday, about 3,000 university and CEGEP students marched
through the streets of
The premier was at a conference in
Currently, about 48,000 students at 17 colleges are on strike.
The striking students are boycotting classes. Protests have also
included putting mice in cabinet ministers' offices and breaking down the door
of a hotel where Charest was meeting with his caucus.
Fournier couldn't say how long the students would have to remain on
strike to jeopardize their winter session.
He did urge them to show restraint.
"If they want to do a one- or two-day strike to show us a message,
fine, we get the message," he said.
"I am not prepared to recognize an extended strike."
Fournier questioned why students in the province with the lowest tuition
fees for higher education are on strike.
"We don't want this strike to turn into a complete waste of
taxpayers' money," he said.
Legally, CEGEPs must hold two semesters, with 82 days of instruction
each. On top of that, teachers get an additional five days at the end of the
semester to hand in exam marks.
And the winter semester - which ends between mid- and late May,
depending on the CEGEP - can be extended only to June 15, because of teachers'
collective agreements. So students walking out for two weeks or more could have
problems.
"There would have to be an agreement with the teachers to extend
the session," said Caroline Tessier, spokesperson for the Federation des
CEGEPs.
Although CEGEP teachers have said they morally support the students,
they are unlikely to agree to work after June 15, one union member said.
But unlike what Fournier said, missed classes can be made up through
projects, for example, said the teachers' union member, who spoke on condition
of anonymity.
More class time could be lost because CEGEP staff are dissatisfied with
their negotiations for a new contract. CEGEP teachers, support staff and
professionals are now deciding whether to go on strike.
"This spring will be a whole mess in the colleges," the
teachers' union member said.
La Tribune, Sherbrooke
Comme promis, des milliers d'étudiants provenant de
partout dans la province ont entrepris à Sherbrooke jeudi après-midi une
manifestation de contestation aux coupures de 103 millions $ dans le régime de
prêts et bourses.
Avec une demi-heure de retard et par un froid de
canard, ils ont envahi les rues de la ville à partir du Collège de Sherbrooke
pour se rendre au bureau du premier ministre Jean Charest.
Des étudiants de Montréal, Québec et d'ailleurs au
Québec, en plus de ceux du Collège de Sherbrooke manifestaient bruyamment dans
la joie. Les slogans dénonçant les politiques du gouvernement Charest étaient
abondamment utilisés.
Le tout se déroulait sous la surveillance des
policiers de Sherbrooke. Ils ont emprunté les rues Terrill, Saint-François,
King Ouest, Wellington Nord, Frontenac, Belvédère, pour revenir sur le King
Ouest vers le bureau du député de Sherbrooke.
Pendant leur marche, des arrêts symboliques avaient
été prévus. Par exemple, les manifestants se sont arrêtés devant une succursale
de la SAQ, au centre-ville sur la rue King Ouest. Ils ont tenu un «sit-in» 103
secondes avant de repartir.
Lorsqu'ils passaient devant les bureaux
gouvernementaux provinciaux, les manifestants étaient encouragés par des
employés syndiqués de la fonction publique québécoise pencarte à la main.
Le premier ministre du Québec n'était pas présent
pour les accueillir puisqu'il se trouve à Bruxelles pour assister à une
conférence sur le fédéralisme.
. |
Entre
3000 et 4000 étudiants en grève ont marché dans les rues de Sherbrooke, avant
de se rendre devant le bureau de circonscription du premier ministre Jean
Charest.
Ils
répondaient à l'appel de la Coalition de l'Association syndicale pour une
solidarité étudiante élargie (CASSEE).
Les
étudiants du secteur collégial, venus de tous les coins du Québec, réclament
que le gouvernement du Québec revienne sur sa récente décision de transformer
103 millions de dollars de bourses d'études en prêts.
Les
associations étudiantes déplorent que beaucoup de jeunes terminent leurs études
avec de lourdes dettes à rembourser.
Ils
tiennent, du même coup, à rappeler au gouvernement que le programme de prêts et
bourses est en général un recours pour les étudiants les moins nantis.
Le
bureau de Jean Charest était fermé jeudi. Le premier ministre est en ce moment
en Belgique, où il participe au forum des fédérations.
Appel
à la grève générale
. |
Le
mouvement étudiant s'étend maintenant à 100 000 étudiants, et pourrait
continuer à prendre de l'ampleur.
Une
semaine après le débrayage de quelque 8000 étudiants, la FECQ, qui représente
60 000 cégépiens, a lancé jeudi un appel à la grève générale.
Selon
la FECQ, Jean Charest demeure sourd aux appels répétés des étudiants et de
leurs représentants.
Le
ministre Fournier ne comprend pas
Le
ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, a déclaré qu'il était paradoxal
que les étudiants choisissent de faire la grève pour dénoncer une baisse de
l'accessibilité à l'éducation. Il a également prévenu les étudiants que tous
les cours devraient être repris.
En
réplique, la présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ),
Julie Bouchard, a admis qu'il était déplorable que le ministre passe en mode
menace plutôt qu'en mode solution. Elle a ajouté que la grève allait se
poursuivre.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200503/03/008-greve-fecq-maj.shtml
Montréal,
le 3 mars 2005 — Le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, M.
Jean-Marc Fournier, a réagi aujourd’hui à la décision des étudiantes et
étudiants d’intensifier le mouvement de grève illimitée. Il s’est dit surpris
de la rapidité avec laquelle les associations étudiantes mettent en œuvre des
moyens lourds étant donné l’ouverture dont il a fait preuve dès sa nomination
et la sensibilité qu’il a manifestée concernant la question de l’endettement.
Le
ministre a précisé ce qui suit : « Comme je l’ai dit aux représentantes et
représentants des associations étudiantes, je suis ouvert au dialogue et désire
ardemment que nous poursuivions nos efforts respectifs pour favoriser l’accès
aux études. Toutefois, en recourant à la grève générale illimitée, les étudiantes
et étudiants se privent de l’accès à l’éducation qu’ils réclament. Ils envoient
également un message contradictoire à l’ensemble des contribuables québécois,
qui consacrent environ 11 000 $ par année de leurs impôts à la scolarisation de
chacun d’entre eux. »
Le
ministre a tenu à réaffirmer que chaque cours manqué devra être repris et qu’il
n’y aura pas de diplôme à rabais. Par ailleurs, il met en garde les étudiantes
et étudiants contre les effets d’une grève qui pourrait mettre en péril leur
session. « Je réaffirme ma volonté de collaborer à la recherche de solutions
qui favoriseront l’accès aux études », a conclu M. Fournier.
Source
: Stéphane Gosselin, Attaché de presse du ministre de l’Éducation, du Loisir et
du Sport - (418) 644-0664
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
appuie le mouvement de grève étudiant déclenché il y a une semaine par 50 000
étudiants de cégep et d'université à l'appel de la Coalition de l'Association
pour une solidarité syndicale étudiante élargie (CASSEE).
La FECQ a le doigt sur la gachette
Les dirigeants de la FECQ, qui représentent 60 000
étudiants de cégep, doivent lancer aujourd'hui un appel au déclenchement d'une
grève générale illimitée.
Selon la FECQ, Jean Charest demeure sourd aux
appels des étudiants et de leurs représentants au sujet du réaménagement de 103
millions de dollars décrété par l'ex-ministre de l'Éducation Pierre Reid dans
le programme des bourses d'études.
Si les membres de la FECQ devaient débrayer, c'est
plus de 110 000 étudiants qui se retrouveraient en grève générale illimitée
dans la province. Une douzaine de cégeps sont actuellement en grève générale
illimitée, en plus d'une quinzaine de facultés universitaires.
Les étudiants dans les rues de Sherbrooke
Afin d'accentuer la pression sur le gouvernement
québécois, plusieurs milliers d'étudiants s'apprêtent à manifester aujourd'hui
devant le bureau de circonscription du premier ministre Charest, à Sherbrooke.
Les mouvements étudiants québécois réclament que le
gouvernement du Québec revienne sur sa récente décision de transformer 103
millions de dollars de bourses d'études en prêts dans le programme d'aide
financière aux étudiants.
Les associations étudiantes, qui déplorent que
beaucoup de jeunes terminent leurs études avec de lourdes dettes à rembourser,
tiennent du même coup à rappeler au gouvernement Charest que le programme de
prêts et bourses est en général un recours qui vise les étudiants les moins
nantis.
Pour accéder à la vidéo : http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200503/03/004-greve-fecq.shtml
La colère des étudiants vis à vis le gouvernement
Charest prend de l'ampleur au Québec.
Aujourd'hui, 60 000 étudiants de la la Fédération
étudiante collégiale du Québec (FEUQ) devraient se joindre aux 50 000 déjà en
grève.
Une importante manifestation se tiendra par
ailleurs cet après-midi devant les bureaux de Jean Charest à Sherbrooke. On
attend des milliers de manifestants.
La Coalition de l'Association pour une solidarité
syndicale étudiante élargie est l'organisatrice de l'événement. Elle regroupe
30 associations étudiantes.
Les étudiants ont déjà lancé un ultimatum au
gouvernement Charest pour qu'il annule sa réforme sur l'aide financière aux étudiants.
D'autres manifestations sont prévues dans les prochains jours.
Les étudiants s'opposent à la conversion de 103
millions de dollars de bourses en prêts. En avril dernier, le prêt étudiant est
passé de 2400$ à 4700$ tandis que le montant de la bourse fondait de 2600$ à
300$.
La FEUQ évalue que l'endettement d'un étudiant au
baccalauréat passera ainsi de 13 000$ à 21 500$.
Presse Canadienne, Montréal
La grogne étudiante a le vent en poupe au Québec.
Aujourd'hui, la Fédération étudiante collégiale du Québec pourrait appeler ses
60 000 membres à se joindre au mouvement de grève; déjà, plus de 50 000
étudiants sont en grève.
Selon ce qu'a appris «Le Devoir», trois associations
affiliées à la Fédération disposent déjà de mandats à cet effet: Baie-Comeau,
Edouard-Montpetit, à Longueuil, et Rosemont, à Montréal. Il ne serait pas
étonnant que la quasi-totalité des 60 000 étudiants affiliés à cette fédération
soient en grève d'ici le 16 mars.
Rappelons que les étudiants sont en butte à la
conversion de 103 millions $ de bourses en prêts par le gouvernement. En avril
dernier, le prêt étudiant était passé de 2400 $ à 4700 $ tandis que le montant
de la bourse fondait, passant de 2600 $ à 300 $. Résultat: d'après la
Fédération étudiante universitaire du Québec, l'endettement d'un étudiant au
baccalauréat est passé de 13 000 $ à 21 500 $.
Claude Plante, La Tribune, Sherbrooke
Les services d'ordre sherbrookois sont prêts à
intervenir si la manifestation des étudiants, jeudi après-midi dans les rues de
la ville de Sherbrooke venait par dégénérer.
On attend environ 3000 étudiants pour une marche
qui partira vers 14h du Collège de Sherbrooke et qui se rendra au bureau de
Jean Charest, député de Sherbrooke et premier ministre du Québec.
Ce sera l'occasion pour les grévistes d'exprimer
leur mécontentement et leur désir de voir un changement dans le monde de
l'éducation par des actions créatives et festives, note un communiqué du
mouvement étudiant.
La manifestation sera encadrée par les policiers de
Sherbrooke, mais advenant un débordement, une équipe de la Sûreté du Québec
sera prête à intervenir.
On précise du côté de la police que leur présence
n'a qu'un but préventif et non répressif.
On se rappelle qu'une manifestation étudiante avait
tourné au vinaigre, il y a quelques semaines. Des actes de vandalisme et de
violence avaient été perpétrés par un groupe de manifestants en colère au
château Montebello, en Outaouais, où se tenait un caucus libéral.
Presse Canadienne, Sherbrooke
Plusieurs centaines d'étudiants doivent manifester
aujourd'hui, dans les rues de Sherbrooke, la ville comprise dans la
circonscription représentée par le premier ministre Jean Charest.
Par ailleurs, la Fédération étudiante collégiale du
Québec pourrait appeler ses 60 000 membres à se joindre au mouvement de grève;
déjà, plus de 50 000 étudiants ont lancé un débrayage.
Il semble que trois associations affiliées à la
Fédération disposent déjà de mandats à cet effet: Baie-Comeau,
Édouard-Montpetit, à Longueuil, et Rosemont, à Montréal. Il ne serait pas
étonnant que la quasi-totalité des 60 000 étudiants affiliés à cette fédération
soient en grève d'ici le 16 mars.
D'autre part, des étudiants des collèges de
Maisonneuve et Marie-Victorin, à Montréal, de Valleyfield et de Saint-Jérôme
pourraient se joindre au mouvement à leur tour.
Rappelons que les étudiants sont en butte à la
conversion de 103 millions $ de bourses en prêts par le gouvernement. En avril
dernier, le prêt étudiant était passé de 2400 $ à 4700 $ tandis que le montant
de la bourse fondait, passant de 2600 $ à 300 $. Résultat: d'après la
Fédération étuiante universitaire du Québec, l'endettement d'un étudiant au
baccalauréat est passé de 13 000 $ à 21 500 $.
La manifestation de Sherbrooke débutera cet
après-midi à 14 heures, devant le Collège de Sherbrooke, rue Parc.
MONTREAL, le
3 mars /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) a
lancé, ce matin, un appel clair à ses associations pour qu'elles entrent en
grève générale, et qu'elles mettent tout en oeuvre pour obtenir, à l'image de
ses trois associations en grève à partir d'aujourd'hui, des mandats forts pour assurer
ce moyen de pression "devenu incontournable en raison de l'obstination
gouvernementale dans le dossier des coupures de 103 M $ en bourses aux
étudiants les plus pauvres du Québec".
"Le moment est venu, pour tous les étudiants
du Québec, d'exprimer clairement au gouvernement, leur opposition ferme face à
cette décision injuste, irresponsable et totalement dénuée de sens", a
résumé la présidente de la FECQ, Julie Bouchard, en conférence de presse. Les
résultats des assemblées générales tenues hier au Cégep de Rosemont et au
Collège Edouard- Montpetit traduisent bien la rage des étudiants face à cette
mesure qui mobilisera au cours des jours à venir, des milliers d'autres
étudiants de tout le Québec. A Rosemont, les cégépiens ont voté à 84 % en
faveur de la grève, tandis qu'à Edouard-Montpetit, l'adhésion de 77 % des
étudiants démontre aussi à quel point les associations membres de la FECQ sont
prêtes à entrer dans le bal. A Baie-Comeau, les étudiants sont en grève
également, aujourd'hui et demain, mais la possibilité que d'autres jours de
grève s'ajoutent n'est pas écartée.
Avec ses 60 000 membres, la FECQ ajoutera
progressivement ce poids dans la balance du nombre maximum de grévistes
étudiants à atteindre, au cours des deux prochaines semaines. Le 16 mars
prochain, la dernière association membre de la FECQ à tenir son vote, par
référendum, clôturera le total des cégépiens représentés par la Fédération à
être en grève. La conférence de presse d'aujourd'hui a permis, notamment, de
dévoiler à la presse l'agenda des assemblées générales à venir, nombreuses
durant la semaine du 7 mars, ainsi que le plan d'action détaillé que la FECQ
déploiera au courant des prochains jours.
"Depuis presque un an, toutes les autres
mesures pour faire entendre raison au gouvernement, ont été mises en oeuvre. On
demande au ministre une annonce officielle à l'effet qu'il y aura une réduction
du plafond de prêt de 103 millions au prochain budget. a précisé Julie Bouchard
dans cet autre appel ferme destiné à Jean-Marc Fournier.
La FECQ dénonce vertement les propos
"complètement déconnectés de la réalité" que le Premier ministre
Charest a prononcés cette semaine, en déclarant que les étudiants québécois
étaient parmi les plus choyés au monde. "On appelle ça jeter de l'huile
sur un feu déjà bien allumé. Ca illustre aussi à quel point l'obstination du
Premier ministre à reconnaître les faits peut conduire ce gouvernement à des
décisions aussi nocives pour la jeunesse québécoise, et pour le Québec à
venir".
Les étudiants ont été assez patients maintenant ils
sont prêts à passer à l'action", a conclu la présidente de la FECQ.
Renseignements: Julie Roy, attachée de presse-
FECQ, Bur.: (514) 396-3320, Cell.: (514) 562-3321, www.fecq.org
Louise-Maude Rioux Soucy
Avec déjà plus de 50 000 étudiants en grève,
majoritairement sous la bannière de la CASSEE, la grogne étudiante a le vent en
poupe au Québec. Cette colère généralisée ne pourra que gagner en légitimité
aujourd'hui avec la décision de la Fédération étudiante collégiale du Québec
(FECQ) d'appeler officiellement ses 60 000 membres à se joindre au mouvement de
grève.
Lassée d'attendre une invitation à négocier qui ne
vient pas, la présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec
(FECQ), Julie Bouchard, invitera ce matin, à Montréal, toutes ses associations
affiliées à faire le nécessaire pour décrocher des mandats de grève fermes,
selon ce qu'a appris Le Devoir.
Sur le terrain, trois associations affiliées à la
FECQ avaient déjà obtenu de tels mandats effectifs aujourd'hui, soient celles
de Baie-Comeau, d'Édouard-Montpetit et de Rosemont. Symptôme de la colère des
étudiants, ces trois cégeps, forts de 10 000 étudiants, ne sont pas des
établissements reconnus pour prendre part traditionnellement à de tels
mouvements.
En butte à la conversion de 103 millions de dollars
de bourses en prêts par le PLQ, les associations étudiantes, toutes allégeances
confondues, semblent en effet être de plus en plus nombreuses à favoriser la
grève pour forcer le nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, à
sortir de son mutisme.
Même si on ne veut présumer de rien, on estime dans
les couloirs de la FECQ que les mandats de grève seront décrochés massivement
par ses associations collégiales. Selon nos informations, on peut
vraisemblablement s'attendre à ce que la quasi-totalité des 60 000 étudiants
affiliés à la FECQ soient en grève d'ici le 16 mars.
Un plan d'action sur six semaines sera d'ailleurs
dévoilé ce matin par Mme Bouchard afin d'arrimer les efforts de chaque
association. Outre des actions politiques, la FECQ envisage d'établir un
campement permanent à Montréal le 7 mars. Une campagne d'entartage de 103
étudiants sous les fenêtres des bureaux de Jean Charest et un méchoui seront
également au menu cette semaine-là.
Loin d'être en reste, la Fédération étudiante
universitaire du Québec (FEUQ) continuait elle aussi à engranger des mandats de
grève hier. «On commence à trouver que ça prend du temps. Le ministre Fournier
a eu le temps de regarder ses dossiers, de consulter ses fonctionnaires. Le
ministre Séguin avait dit que l'argent était là, ça devrait pourtant être
simple à régler», a dit son président, Pier-André Bouchard-St-Amant.
Fortes d'un total de 230 000 membres, la FEUQ et la
FECQ se retrouveront le 16 mars pour une manifestation nationale d'envergure.
D'ici là, les étudiants ont bien l'intention de poursuivre leurs moyens de
pression, peu importe leurs allégeances.
Aujourd'hui par exemple, la CASSEE organise à
Sherbrooke une grande manifestation devant les bureaux de Jean Charest. Elle
invite également les Québécois à épingler un carré rouge à leur poitrine en
signe de solidarité avec le mouvement étudiant.
Toutes les associations exigent du gouvernement
Charest qu'il revienne sur sa décision de retrancher 103 millions à l'aide
financière. En avril dernier, le prêt étudiant était passé de 2400 $ à 4700 $
tandis que le montant de la bourse fondait comme peau de chagrin, passant de 2600
$ à 300 $. Résultat : la FEUQ estime que l'endettement d'un étudiant au
baccalauréat est alors passé de 13 000 $ à 21 500 $.
Appui de la population
Les étudiants ne seront pas seuls au front.
Accueilli comme un véritable baume hier, un sondage mené la semaine dernière
par la firme Léger Marketing pour le compte de la FEUQ montre en effet que le
mouvement étudiant peut compter sur le soutien de la population québécoise dans
sa quête des 103 millions perdus.
Dans le document dont Le Devoir a obtenu copie, pas
moins de 71 % des Québécois se disent défavorables à la décision du
gouvernement Charest de réduire de 103 millions la somme allouée aux bourses
des étudiants pour les transformer en prêts. Cet appui grimpe à 76 % chez ceux
qui ont des enfants de moins de 18 ans et ceux qui ont une formation
universitaire.
Chez les 18 à 24 ans, c'est à 83 % que les sondés
se sont dits en désaccord avec cette politique alors que c'est dans une
proportion de 88 % que les étudiants ont rabroué cette décision. À l'inverse,
seuls 34 % des plus de 65 ans et 32 % des retraités jugent que la décision du
gouvernement était judicieuse.
Pour le président de la FEUQ, c'est un signe de
plus que le gouvernement Charest ne pourra pas ignorer, lui qui a déjà fait
volte-face sous la pression du public dans des dossiers comme ceux du Suroît et
des écoles privées juives. «Quand les trois quarts des Québécois disent qu'une
décision est irresponsable, le gouvernement n'a pas le choix de prendre en
compte ce que pensent les Québécois, surtout s'il veut se faire réélire», a
commenté Pier-André Bouchard-St-Amant.
Ce sondage a été réalisé auprès de 1000 Québécois
âgés de plus de 18 ans au moyen d'entrevues téléphoniques réalisées du 23 au 27
février 2005. La marge d'erreur est de 3,4 %, et ce, 19 fois sur 20.
Jean Charest dans la publicité télévisée de la FEUQ
pour dénoncer les compressions dans le programme d'aide financière aux
étudiants
Le premier ministre Jean Charest a déclaré, lundi,
que les étudiants québécois étaient « les mieux traités au monde ». Près de 40
000 étudiants québécois sont actuellement en grève pour protester contre les
compressions de 103 millions de dollars dans le programme d'aide financière aux
étudiants décrétées par le gouvernement Charest.
Le premier ministre Charest a fait valoir que les
frais de scolarité étaient d'environ 5000 $ en Ontario, alors qu'ils sont en
moyenne de 1600 $ au Québec. « Cela représente un avantage d'un demi-milliard
de dollars par année pour les étudiants du Québec », a-t-il dit.
M. Charest a affirmé qu'en dépit des compressions,
le régime québécois de prêts et bourses demeurait le plus généreux d'Amérique
du Nord. Il a également souligné que des mesures destinées à aider les familles
monoparentales étaient en place, de même qu'un programme de remboursement
proportionnel au revenu.
Le premier ministre a assuré que son gouvernement
restait ouvert au dialogue avec les leaders étudiants, à la condition « qu'ils
renoncent à la violence ». Selon lui, les actes de violence perpétrés par un
groupe de manifestants en colère, il y a deux semaines, au château Montebello,
en Outaouais, « sont inacceptables aux yeux des Québécois ».
. |
La Fédération étudiante universitaire du Québec
(FEUQ) lance aujourd'hui une publicité télévisée pour dénoncer les compressions
au programme de prêts et bourses.
Le message, qui sera
diffusé pendant trois semaines, coûtera plus de 66 000 $ à la FEUQ.
Il s'agit d'une première dans l'histoire de l'organisation.
. |
La FEUQ exige que le gouvernement Charest recule
dans sa décision de transformer 103 millions de dollars de bourses en prêts
étudiants. Elle rappelle que les étudiants qui ont recours à l'aide financière
aux études sont les moins nantis.
La FEUQ assure que cette
publicité ne vise pas à redorer son image après les incidents violents survenus
lors d'une manifestation au caucus libéral, à Montebello, il y a deux semaines.
Des manifestants avaient alors entrepris de défoncer une porte du Château
Montebello à l'aide d'un bélier.
En outre, la FEUQ n'écarte
pas l'idée de déclencher une grève générale, mais elle estime que l'initiative
est prématurée pour le moment.
Les étudiants lancent un
avertissement
Les représentants de 30
associations étudiantes, réunis au sein de la nouvelle Coalition de
l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CASSÉE), ont lancé un
avertissement au gouvernement Charest au terme de leur congrès tenu au cégep de
Limoilou, à Québec, en fin de semaine.
. |
Ils ont adopté un plan d'action commun, qui
comporte une manifestation nationale dans la circonscription du premier
ministre Jean Charest, à Sherbrooke, jeudi prochain. Une autre manifestation
d'envergure est prévue le 12 mars à Montréal.
De plus, un bidonville sera
créé sur les terrains de l'Assemblée nationale, le 7 mars, afin d'illustrer les
effets de l'endettement étudiant. Ces moyens de pression doivent culminer le 14
mars lorsqu'une journée d'occupation sera organisée à la grandeur de la
province.
Les délégués étudiants
réclament en outre une rencontre avec le nouveau ministre de l'Éducation,
Jean-Marc Fournier. Les étudiants préviennent qu'ils vont multiplier les
actions si on ne les entend pas.
Près de 40 000
étudiants de cégeps et d'universités du Québec sont actuellement en grève, à
l'appel de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). Cette
association étudiante est concurrente de la FEUQ et de son équivalente au
niveau collégial, la FECQ.
Après la Fédération
étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale
du Québec (FECQ), c'est maintenant au tour de la Coalition de l'Association
pour une solidarité syndicale étudiante élargie (CASSEE) de demander une
rencontre avec le nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, cette
fois pour négocier une entente susceptible de mettre fin à la grève générale
illimitée des étudiants, déclenchée la semaine dernière par quelque 40 000
d'entre eux en protestation contre la conversion de 103 millions de dollars de
bourses en prêts.
Réunies hier à Limoilou,
les 30 associations étudiantes rassemblées sous le chapeau de la CASSEE pour la
durée de la grève ont lancé un ultimatum au gouvernement, en plus d'adopter un
plan d'action commun. Les militants demandent à Québec «d'annuler la réforme de
l'aide financière» en plus de réinvestir immédiatement les 103 millions
transformés. Sept manifestations sont prévues au cours des deux prochaines
semaines pour faire passer ce message.
Parallèlement, une équipe
représentant les étudiants en grève a été mise sur pied pour aller négocier
avec le ministre Fournier. Émanant de l'ASSE (à la base de la CASSEE), cette
démarche est plutôt inhabituelle : l'association plus radicale critique en
effet régulièrement la FEUQ pour son penchant aux solutions négociées, qui sont
perçues par Xavier Lafrance, secrétaire général de l'ASSE, comme des «ententes
au rabais» où le gouvernement «fixe ses conditions».
La semaine dernière, la
FEUQ et la FECQ, interlocuteurs habituels du gouvernement -- et qui ne sont pas
en grève actuellement--, ont d'ailleurs obtenu une rencontre avec le remplaçant
de Pierre Reid pour lui demander de reconvertir les prêts en bourses. La
rencontre s'est déroulée au moment même où les autres étudiants entraient en
grève.
L'initiative de la CASSEE
est donc particulière, mais Xavier Lafrance croit que le rapport de force est
assez bon pour «espérer négocier d'égal à égal avec le gouvernement». «C'est la
CASSEE qui mène le mouvement de grève actuellement, dit-il. Nous sommes ouverts
à ce que des associations membres de la FEUQ ou de la FECQ embarquent dans la
grève, mais ça va se faire selon une règle absolue : celle de la
démocratie directe. Nous sommes redevables envers les associations qui sont en
grève, et celles-ci seront consultées» si une entente survient, promet-il.
Il a été impossible de
joindre le bureau du ministre Fournier, hier, pour connaître ses intentions
envers la demande de la CASSEE.
De son côté, la FEUQ ne
veut pas faire de «guerre de drapeau», selon les mots de son président
Pier-André Bouchard, joint hier après le congrès de la Fédération en
Abitibi-Témiscamingue. La FEUQ encourage plutôt ses «associations à se voter
des mandats de grève. C'est un moyen d'action qui doit se concrétiser». Car si
la rencontre avec le ministre Fournier a été jugée «encourageante», elle «n'a
pour l'instant rien apporté de concret», dit M. Bouchard.
En attendant, la FEUQ
entend continuer à faire monter la pression. Elle le fera notamment au moyen
d'une publicité télévisée, qui entrera en ondes aujourd'hui. Ayant coûté
quelque 66 000 $, elle a été conçue «pour montrer aux Québécois
pourquoi on est rendu là et quels impacts auront les compressions de 103
millions».
Caroline
Touzin, La Presse
Après avoir organisé une manifestation qui a tourné
au vinaigre durant le caucus libéral à Montebello la semaine dernière, la Fédération
étudiante universitaire du Québec (FEUQ) lancera demain une campagne de
publicité télévisée, a appris La Presse.
Son message: le gouvernement Charest doit renoncer
à diminuer de 103 millions de dollars les bourses accordées aux étudiants les
plus pauvres.
Cette action médiatique n'est pas une tentative de
redorer l'image de la fédération nationale, assure son président, Pier-André
Bouchard.
Et ce, même si la publicité sort quelques jours
après la manifestation qui a fait une dizaine de blessés chez les étudiants et
une quinzaine du côté des forces de l'ordre. M. Bouchard a d'ailleurs promis au
nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, de ne plus organiser
d'actions violentes, lors de sa première rencontre avec lui jeudi dernier.
Endetté de 29 000 $
La campagne publicitaire télévisée, une première
dans l'histoire de la FEUQ, a été planifiée en janvier dernier. Dans une pub de
30 secondes, on voit quatre étudiants expliquant tour à tour dans une phrase
choc les conséquences de leur endettement (29 000 $ dans l'un des
cas) sur leur avenir.
On se retrouve ensuite à l'Assemblée nationale, où
le premier ministre Jean Charest promet de faire de l'éducation «une priorité
de tous les jours». La publicité se termine avec la comédienne et cinéaste Micheline
Lanctôt qui s'adresse à M. Charest pour lui demander de rendre aux étudiants
«leurs 103 millions». Elle rappelle du même coup que trois Québécois sur quatre
sont contre cette coupe, selon un sondage Léger Marketing réalisé en novembre
dernier.
Les raisons
«L'objectif de la publicité est d'expliquer aux
Québécois de 40 ans et plus les raisons derrière les actions des étudiants
membres de la FEUQ ces derniers mois», affirme M. Bouchard. Les gens âgés de 40
à 60 ans sont les moins convaincus des revendications des étudiants, a révélé
le même sondage Léger Marketing. C'est pourquoi la FEUQ a choisi quelqu'un de
cette tranche d'âge pour leur en parler.
La publicité, réalisée par des étudiants en
communications de l'Université Concordia, sera diffusée durant au moins trois
semaines à Radio-Canada, CBC Montréal, LCN, TVA Sherbrooke et TVA Québec. Elle
a coûté 66 000 $, dont la moitié a été déboursée par la FEUQ et
l'autre par cinq associations membres de la fédération nationale.
Grève
Le début de la diffusion, explique M. Bouchard,
coïncide avec le début de la grève générale illimitée amorcée par plus de
30 000 cégépiens et étudiants, bien que ce mouvement ne soit pas organisé
par la FEUQ, mais par la Coalition de l'Association pour une solidarité syndicale
élargie (CASSEE). La CASSEE est formée d'associations membres de l'ASSE, la
section radicale du mouvement étudiant (20 000 membres), et d'associations
non membres, le temps de la grève.
Pendant qu'une trentaine d'associations étudiantes
de la CASSEE sont réunies en congrès en fin de semaine à Québec pour planifier
cette grève, la FEUQ tient son propre congrès en Abitibi-Témiscamingue. La FEUQ
a répété maintes fois la semaine dernière qu'elle n'écartait pas la grève mais
qu'elle la trouvait prématurée pour l'instant. La FEUQ représente 170 000
étudiants au Québec.
Environ 80 représentants
de diverses associations étudiantes du Québec, non affiliées à la Fédération
étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ou à la Fédération étudiante
collégiale du Québec (FECQ), se réunissent ce week-end au Cégep de Limoilou
pour jeter les bases d'une nouvelle coalition provinciale.
Les délégués auront notamment
à déterminer le mode de fonctionnement du futur regroupement.
L'objectif est de donner
plus de poids au front commun formé par les étudiants, qui affrontera le
gouvernement Charest sur deux points principaux. On discutera donc
revendications et moyens de pression.
Xavier Lafrance,
porte-parole de cette nouvelle Coalition, explique que le retour des
103 millions de dollars de bourse transformés en prêts n'est pas
suffisant. La Coalition se battra donc pour que Québec laisse tomber sa réforme
de l'aide financière aux études.
Xavier
Lafrance, Coalition de l'Association pour une solidarité étudiante élargie
(CASSÉE)
Sans cela, comment
s'assurer que les 103 millions de dollars seront récurrents et qu'ils
seront investis aux bons endroits?questionne Xavier Lafrance. Comment
s'assurer, également, que les bourses vont revenir et que les prêts vont
diminuer? s'interroge-t-il.
Quant au réseau
collégial, la Coalition s'oppose à sa décentralisation et à l'élaboration de
ses programmes en fonction des besoins de l'entreprise privée.
La Coalition souhaite
parvenir à une grève générale illimitée des tous les étudiants du Québec.
Une rencontre avec le
ministre de l'Éducation Jean-Marc Fournier est prévue la semaine prochaine.
Marie-Andrée
Chouinard, Tommy
Chouinard
Les violents événements de
Montebello ont fortement déplu au nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc
Fournier, qui a profité d'un premier «bon contact» avec les fédérations
étudiantes hier pour poser ses conditions à la résolution du problème de
l'endettement étudiant: pas de solutions dans l'affrontement.
Les étudiants, qui ont manifesté longuement hier dans les
rues de Montréal, craignent la négociation d’une «entente à rabais» par les
fédérations étudiantes. «Tant qu’on n’aura pas de solution concrète, on ne se
laissera pas leurrer par un remaniement ministériel», dit un de leurs
porte-parole. |
«Je ne pourrai pas faire
mon travail de recherche de solutions avec [les fédérations étudiantes] si
elles choisissent la voie de la violence», a indiqué hier M. Fournier à l'issue
d'une rencontre avec la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et
la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). «Sinon, ça ne sera plus un
dossier d'éducation, ça va être un dossier de sécurité publique.»
Le ministre de l'Éducation,
qui rencontrait la presse pour une première fois depuis son arrivée en poste, a
insisté plus d'une fois sur la nécessité d'évacuer la violence afin de faire
place à la recherche de solutions. «Pour l'avenir, si on veut avoir de bonnes
relations, il faudrait s'assurer qu'il n'y ait pas de blessés», a-t-il indiqué.
«Quelque blessé que ce soit, je n'en veux pas.»
Quelques instants plus
tard, la FEUQ faisait amende honorable et reconnaissait à mots à peine couverts
la maladresse des événements de la semaine dernière à Montebello. «Des actions
violentes, il n'y en aura plus d'organisée par la FEUQ», a indiqué hier
après-midi son président, Pier-André Bouchard, devant les bureaux du ministre
des Finances, Michel Audet. «On a vu que ç'a profondément choqué les Québécois.
Tenez pour acquis que ça ne se reproduira plus sous notre bannière.»
La brusquerie -- peu commune
aux actions orchestrées par la FEUQ et la FECQ -- avait en effet surpris tout
le monde au caucus des députés libéraux, là où des blessés se dénombraient tant
d'un côté de la barrière que de l'autre. Condamnée par plus d'un, cette
opération avait pourtant bel et bien été menée de telle sorte que «ça brasse et
que ça fasse réfléchir les députés», nous a-t-on expliqué en coulisses.
|
Alors que les regroupements
ont affirmé jongler avec l'idée du dépôt d'une plainte en déontologie policière
pour dénoncer le recours à la brutalité -- une option qui n'a pas encore été
exécutée --, c'est plutôt vers les étudiants que les critiques se sont dirigées
depuis.
Outre ce bélier utilisé
pour tenter de forcer la porte de l'hôtel et les équipements de protection portés
par les manifestants de la première ligne, des agents médicaux avaient été
dépêchés sur place pour soigner les bosses et plusieurs des étudiants avaient
été prévenus d'une éventuelle escalade de l'agressivité, avec un seul objectif
en tête : «Tout faire pour entrer dans la place.»
La FEUQ, qui a promis que
l'épisode sera unique, ne regrette toutefois pas le choix de cette stratégie.
«On l'a fait, on l'assume parce que c'était nécessaire», a expliqué M. Bouchard
hier. «Cela dit, ce n'était pas dans nos traditions, et on comprend que
l'action ait été condamnée par beaucoup de monde», y compris le ministre
Fournier, qui n'aurait pas apprécié que les étudiants aient «braqué» les
députés présents à Montebello.
«Le préalable incontournable pour trouver des
solutions, c'est la communication et pas la confrontation», a répété Jean-Marc
Fournier, qui se dit «sensible à la question de l'endettement» et qui veut
«travailler avec les étudiants à trouver des solutions» tout en mettant le cap
sur le prochain budget.
Cette réouverture du
dialogue n'a pas rassuré les étudiants, qui n'ont pas entendu la promesse d'un
retour de ces 103 millions transformés de bourses en prêts. «Même s'il y a eu
un premier bon contact [hier] matin, il n'y a pas d'argent sur la table», a
expliqué Pier-André Bouchard, entouré d'une centaine d'étudiants venus
manifester devant les bureaux du ministre Audet. «Il y a un changement de ton
au cabinet du ministre de l'Éducation, mais ce ne sont pas des bonnes paroles
qui vont faire cesser la grogne sur les campus.»
Pendant que la FECQ et la
FEUQ en étaient à récolter des mandats de grève un peu partout au Québec, cette
grogne se concrétisait en mouvement de grève générale illimitée hier pour
quelque 33 000 étudiants principalement alliés à la CASSEE (Coalition de
l'ASSE élargie), un regroupement d'étudiants non associés aux fédérations
étudiantes les plus larges. «La FECQ-FEUQ ne nous représente pas», pouvait-on
d'ailleurs lire sur une bannière placée devant les délégués de la CASSEE, qui
ont eux aussi convoqué la presse hier pour distinguer leurs revendications de
celles des fédérations.
«Nous ne voulons pas seulement le
réinvestissement de 103 millions de dollars», a expliqué Xavier Lafrance,
porte-parole de la CASSEE, qui regroupe des associations membres de
l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) de même que des
associations indépendantes. «Nous voulons aussi le retrait de la réforme de
l'aide financière aux études, le tout dans une perspective de gratuité
scolaire.»
Ces étudiants, qui ont
ensuite manifesté longuement dans les rues de Montréal à coups de centaines,
craignent la négociation d'une «entente à rabais» par les fédérations
étudiantes. «Tant qu'on n'aura pas de solution concrète, on ne se laissera pas
leurrer par un remaniement ministériel qui dit : "Nouveau visage
égale nouvelle politique"», a ajouté M. Lafrance.
Pendant ce temps, à la
seconde journée du caucus présessionnel du Parti québécois à Joliette, les
députés de l'opposition y allaient hier de leurs interprétations à propos du
début de la grève.
«Je crois que les étudiants qui ont utilisé
tous les moyens disponibles jusqu'à maintenant sont sans doute légitimés
d'arriver à utiliser un tel moyen pour se faire entendre. Ils ont notre appui»,
a affirmé la critique en matière d'éducation, Pauline Marois, n'encourageant
toutefois pas les milliers d'autres à emboîter le pas au mouvement. «Mais je
n'inciterai pas à la grève et au débrayage.»
Mme Marois, qui demande au
gouvernement Charest d'annuler les compressions de 103 millions à l'aide
financière, a par ailleurs joint sa voix à celles qui ont condamné les
événements de Montebello, en Outaouais. Elle reconnaît toutefois au passage les
causes de cette «exaspération» : «Ils ont écrit au ministre, rencontré les
députés, fait des pétitions et des manifestations. Alors, je comprends leur
exaspération.»
Le chef de l'opposition,
Bernard Landry, a appuyé la cause des étudiants mais exprimé des réserves quant
au moyen utilisé pour faire pression auprès du gouvernement. «Nous appuyons
leurs revendications, ça ne veut pas dire leurs moyens», a-t-il affirmé.
«Qu'ils s'occupent de leurs moyens, mais qu'ils soient assurés qu'ils ont notre
sympathie totale quant aux objectifs qu'ils poursuivent.»
Louis Lafortune, Le Droit
Les 350 professeurs du cégep de l'Outaouais songent
eux aussi à imiter les étudiants de Montréal qui ont débrayé hier.
Sans contrat de travail depuis trois ans, les
professeurs discuteront de moyens de pression au cours des prochaines semaines
et pourraient débrayer à leur tour.
« Nous sommes en période de consultation avec nos
membres jusqu'au 17 mars. Nous discuterons d'un mandat de grève et des
négociations. Notre convention collective est échue depuis trois ans et les
négociations n'avancent pas », a expliqué Jacqueline Lacasse, vice-présidente
du Syndicat des enseignantes et des enseignants du Collège de l'Outaouais,
affilié à la Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ).
Mme Lacasse a précisé que s'il y a débrayage, il ne
s'agira pas de grève illimitée.
« Ce qui est proposé en ce moment, ce sont trois
demi-journées de grève. Mais ce n'est pas encore décidé et nous sommes en
période de réflexion. »
Hugo Meunier, La Voix de l'Est, GRANBY
Les étudiants du cégep de Granby Haute-Yamaska ont
décidé d'emboîter le pas à d'autres établissements à travers la province, en se
prononçant hier en faveur de la grève par une majorité de près de 200 voix.
Quelques minutes avant la fin du dépouillement des
voix, les bulletins de vote, répartis en deux piles sur une table, parlaient
déjà d'eux-mêmes.
Au total, 600 étudiants ont coché oui à la question «Êtes-vous en faveur d'une
grève générale et immédiate?», contre 408 en désaccord.
Sur une population étudiante d'environ 1450
cégépiens, 1015 collégiens se sont présentés aux urnes avant-hier et hier, à
l'occasion d'un vote secret tenu à l'auditorium. «On ne pensait pas que les
gens participeraient autant», a admis, surprise, la présidente du comité
exécutif de l'association étudiante, Jessica Blanchette.
Les votes ont été compilés en présence d'une dizaine de scrutateurs
sélectionnés parmi les étudiants.
Pour l'exécutif, les résultats du vote auront été un suspense jusqu'à la fin.
«On était sûrs que c'était plus serré que ça, à 50/50», a souligné Jessica
Blanchette.
Dès lundi
La veille, les membres de l'exécutif avaient
proposé aux quelque 600 étudiants réunis en assemblée générale d'attendre
l'aval d'au moins 10 cégeps avant de suivre le mouvement. En cas de grève,
l'exécutif avait aussi suggéré la date du 14 mars pour ouvrir les hostilités.
|
Jean-Marc Fournier. |
Le nouveau ministre de l'Éducation du Québec,
Jean-Marc Fournier, a rencontré les représentants des fédérations étudiantes
universitaires et collégiales.
Il s'est entendu avec les
deux organisations, qui représentent 270 000 étudiants, pour discuter de
solutions liées à leurs revendications, sans fournir d'échéancier précis.
Le ministre Fournier a
seulement souligné que toute nouvelle mesure devrait respecter la capacité
financière du gouvernement.
Les étudiants exhortent le
gouvernement Charest de revenir sur sa décision de transformer en prêts 103
millions de dollars de bourses.
30 000 étudiants
Cette rencontre survient au
moment où quelque 30 000 étudiants, qui font partie d'une autre association,
entreprennent une grève.
Cinq cégeps et collèges participent au mouvement,
appuyés par plusieurs associations facultaires et modulaires de l'Université du
Québec à Montréal et de l'Université de Montréal.
Les 400 membres de
l'Association étudiante d'Anthropologie de l'Université de Montréal, les
pionniers du mouvement, sont déjà en grève depuis le 21 février.
|
Ces étudiants protestent également contre notamment
la décision du gouvernement du Québec de transformer 103 millions de dollars de
bourses en prêts étudiants.
Le PQ appuie les grévistes
Le Parti québécois appuie
les revendications des étudiants de cégeps et d'universités qui viennent de
déclencher la grève.
La critique de l'opposition officielle en matière
d'éducation, Pauline Marois, estime que les étudiants ont raison de recourir à
ce moyen de pression à la suite des compressions imposées par le gouvernement
Charest au régime de prêts et bourses.
Pauline Marois demande au
ministre Fournier de réinvestir les 100 millions de dollars que son
gouvernement a amputés au régime de prêts et bourses.
Pendant ce temps, une centaine
d'étudiants manifestent à la Place Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal.
Le ministre Jean-Marc
Fournier souhaite que la contestation étudiante ne soit pas marquée par des
actes de violence.
Le nouveau ministre de l'Éducation du Québec,
Jean-Marc Fournier, a rencontré les représentants des fédérations étudiantes
universitaires et collégiales.
Il s'est entendu avec les deux organisations, qui
représentent 270 000 étudiants, pour discuter de solutions liées à leurs
revendications, sans fournir d'échéancier précis.
Les étudiants exhortent le gouvernement Charest de
revenir sur sa décision de transformer en prêts 103 millions de dollars de
bourses par année.
Cette rencontre survient au moment où quelque 30
000 étudiants, qui font partie d'une autre association, entreprennent une
grève.
Le ministre Jean-Marc Fournier souhaite que la
contestation étudiante ne soit pas marquée par des actes de violence.
30 000 étudiants
Cinq cégeps et collèges participent au mouvement,
appuyés par plusieurs associations facultaires et modulaires de l'Université du
Québec à Montréal et de l'Université de Montréal.
Les 400 membres de l'Association étudiante
d'Anthropologie de l'Université de Montréal, les pionniers du mouvement, sont
déjà en grève depuis le 21 février.
Ces étudiants protestent également contre notamment
la décision du gouvernement du Québec de transformer 103 millions de dollars de
bourses en prêts étudiants.
Les étudiants tiendront une manifestation Place
Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal.
(PC) – Le Parti québécois appuie les étudiants qui
débrayent pour protester contre les politiques du gouvernement Charest.
«Je n'incite
pas à la grève et au débrayage, mais je comprends leur exaspération et en ce
sens, ils ont notre appui», a déclaré jeudi la porte-parole de l'opposition
péquiste dans les dossiers d'éducation, Mme Pauline Marois, députée de Taillon.
Mme Marois a rappelé, en conférence de presse, que
les étudiants ont utilisé, en vain jusqu'à maintenant, tous les moyens pour
tenter de faire changer d'opinion le gouvernement libéral. Ce dernier a fait
passer la majeure partie de l'aide financière aux études sous forme de prêts
remboursables, ce qui cause un endettement additionnel de 103 millions de
dollars pour les étudiants.
Les étudiants ont écrit au ministre, ont rencontré
les députés, ont rempli des pétitions, ont organisé des manifestations,
toujours sans convaincre le gouvernement de changer de politique, a rappelé Mme
Marois.
La députée de Taillon a condamné la violence qui a
caractérisé certaines manifestations étudiantes, mais reconnaît le bien-fondé
des demandes des étudiants. «Je comprends leur exaspération et ils ont notre
appui», a-t-elle dit.
D'ailleurs, Mme Marois insiste pour que le nouveau
ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, réinvestisse les 103 millions de
dollars qui ont été coupés dans le programme de bourses.
Ministre de l'Éducation
Elle lui fixe aussi un certain nombre de défis que
le titulaire du portefeuille de l'Éducation devra remplir «afin de prouver que
l'Éducation constitue vraiment une priorité pour son gouvernement».
M. Fournier devra notamment s'assurer que le
prochain budget du ministre des Finances, Michel Audet, réinvestisse les 350
millions de dollars additionnels promis par les libéraux en éducation, en plus
des coûts réguliers du système.
M. Fournier devra en outre, selon l'opposition
péquiste, s'entendre avec les enseignants qui sont sans contrat de travail
depuis juin 2003, poursuivre la réforme de l'éducation mise en place il y a
trois ans et réinvestir les 375 millions de dollars requis par le réseau
universitaire.
Par contre, le ministre Fournier devra renoncer à
deux engagements pris par le Parti libéral, et qui auraient des effets
néfastes, croit la députée de Taillon. Le gouvernement doit renoncer à son
projet d'introduire l'enseignement de l'anglais dès la première année du
primaire et doit mettre fin à son projet de créer un ordre professionnel des
enseignants.
La députée Marois invite aussi le gouvernement
Charest à statuer sur le renouvellement de la clause dérogatoire qui permet
l'enseignement religieux dans les écoles. L'opposition péquiste ne s'est pas
encore prononcée officiellement dans ce dossier, mais penche vers la position
adoptée par le Conseil national du Parti québécois, qui a demandé il y a 10
jours qu'on ne renouvelle pas la clause dérogatoire pour favoriser
l'enseignement de la religion. À cet égard, plusieurs favorisent plutôt
l'instauration de l'enseignement culturel des religions à l'école.
Quelque 33 000 cégépiens et universitaires du
Québec déclencheront officiellement une grève générale illimitée cet
après-midi.
Jusqu'à présent, seulement quatre cégeps
participent au mouvement, appuyés par quatre associations facultaires et
modulaires de l'Université du Québec à Montréal.
Les 400 membres de l'Association étudiante
d'Anthropologie de l'Université de Montréal sont déjà en grève.
Les étudiants protestent contre certaines
orientations et décisions du gouvernement du Québec, dont la transformation de
103 millions de dollars de bourses en prêts étudiants.
Les étudiants tiendront une manifestation Place
Émilie-Gamelin, au centre-ville de Montréal. D'autres associations étudiantes
pourraient grossir le mouvement de grève enclenché par celles des cégeps du
Vieux-Montréal, de Saint-Laurent et du Collège de Sherbrooke.
La grève coïncide avec une rencontre entre le
nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, et les représentants des
deux plus grandes associations étudiantes, la Fédération étudiante
universitaire du Québec et la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Le PQ appuie les étudiants
L'opposition officielle à Québec appuie la grève
des étudiants. La critique officielle du Parti québécois, Pauline Marois, juge
que les étudiants ont raison de recourir à ces moyens de pression à la suite
des compressions dans le régime de prêts et bourses.
Le PQ demande au nouveau ministre de l'Éducation de
réinvestir dans le programme les sommes que le gouvernement a retranchées au
budget de l'an dernier.
Les étudiants des collèges et universités ont
déclenché ce matin une grève générale illimitée.
Une quinzaine d'associations étudiantes,
représentant 30 000 étudiants, font partie du mouvement de grève. Les groupes
qui débrayent sont principalement à l'UQAM et à l'Université de Montréal, mais
d'autres associations étudiantes pourraient emboîter le pas.
Ce matin, les deux plus importantes fédérations
étudiantes ont rencontré le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier. Rien
n'a filtré des réunions.
Toutefois, le ministre ainsi que les représentants
de la Fédération étudiante universitaire et de la Fédération étudiante
collégiale doivent commenter en début d'après-midi.
À 16h, les étudiants doivent manifester au
centre-ville de Montréal et devant l'Assemblée nationale à Québec.
Ils réclament que le gouvernement Charest revienne
sur sa décision de transformer 103 millions de dollars de bourses en prêts.
Près 25 000 élèves de différents cégeps et
universités du Québec déclencheront une grève générale illimitée dès jeudi.
Les étudiants veulent ainsi protester contre les
compressions de 103 millions de dollars dans le régime de prêts et bourses du
gouvernement du Québec, qui a décidé de verser cette somme sous forme de prêts
plutôt que de bourses.
Quatre associations de l'Université du Québec à
Montréal cesseront d'aller à leurs cours, à l'instar des étudiants des cégeps
de Saint-Laurent, du Vieux-Montréal et de Sherbrooke.
D'autres associations étudiantes pourraient grossir
le mouvement de grève d'ici quelques jours
Environ 25 000 étudiants de cégeps et d'universités
devraient déclencher une grève générale illimitée jeudi. Ils veulent protester,
entre autres, contre la décision de Québec de transformer 103 millions de
dollars de bourses en prêts étudiants.
La Coalition de l'Association pour une solidarité
syndicale étudiante élargie, la CASSE, a convenu de se mettre en grève dès que
sept associations étudiantes auront voté en faveur de la grève.
Sept l'ont déjà fait lundi, dont celles des cégeps
Saint-Laurent, du Vieux-Montréal et de Sherbrooke, ainsi que des associations
d'étudiants de facultés et modules de l'UQAM. Les 400 membres de l'Association
étudiante d'Anthropologie de l'Université de Montréal sont déjà en grève.
Patrick Duquette, Le Droit
Pauline Marois a bravé la poudrerie et la tempête,
hier midi, pour mobiliser des étudiants de Gatineau contre le gouvernement
Charest et ses coupes de 103 millions $ dans les bourses aux étudiants.
Devant un parterre d'une quarantaine de cégépiens
et d'universitaires réunis à l'Université du Québec en Outaouais (UQO), la
députée péquiste de Taillon a dénoncé les coupes décrétées par Québec.
Celles-ci auront pour effet, selon Mme Marois,
d'endetter les étudiants de 10 000 $ à 12 000 $ de plus au terme de leurs trois
années d'études universitaires.
« C'est une perte nette importante pour les
étudiants », a-t-elle lancé, en invitant le nouveau ministre de l'Éducation, Jean-Marc
Fournier, « à corriger le tir ».
Mme Marois a par ailleurs déclaré qu'elle n'encouragera
pas la grève que pourraient déclencher plus de 20 000 étudiants québécois,
cette semaine, afin de protester contre les coupes dans le programme de
bourses.
« Je ne peux encourager une grève étudiante qui va
à l'encontre de nos lois. Mais je peux comprendre que les étudiants en viennent
à utiliser des moyens pareils contre un gouvernement qui ne veut rien entendre
», a-t-elle déclaré. Si elle est déclenchée, cette grève réunira des étudiants
collégiaux et universitaires de partout au Québec. Mais pas à Gatineau, où la
mobilisation sur cette question serait plutôt faible.
La Tribune et La Presse
Sherbrooke
Comme environ 25 000 élèves de différents cégeps et
universités du Québec, les étudiants du Collège de Sherbrooke seront en grève
générale illimité jeudi de cette semaine, pour protester contre plusieurs
décisions et orientations du ministère de l'Éducation, dont la transformation
de 103 millions de dollars de bourses en prêts.
Une première association étudiante, celle
d'anthropologie de l'Université de Montréal, a ouvert le bal. Ses 400 membres
sont en grève depuis lundi. Sept autres associations étudiantes regroupant 24
500 personnes feront de même jeudi ayant déjà obtenu leur mandat de grève la
semaine dernière.
Ainsi, les cégeps du Vieux Montréal, de
Saint-Laurent, de Sherbrooke et quatre associations facultaires et modulaires
de l'UQAM cesseront d'aller à leurs cours jeudi. Une manifestation est
également prévue vers 16 h cette journée-là à la place Émilie-Gamelin, pour
souligner le début de la grève.
On se rappellera que le vote a été très serré la
semaine dernière au Collège de Sherbrooke.
Certaines de ces associations sont membres de l'Association
pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), la branche radicale du
mouvement étudiant qui représente 20 000 membres. Les autres, non membres, ont
décidé de se joindre, le temps de la grève, à une coalition élargie du même
mouvement: la CASSEE. Elles prévoient tenir des assemblées générales tous les
deux ou trois jours durant la grève pour laisser leurs membres décider s'ils
veulent la prolonger ou y mettre fin.
D'autres associations étudiantes pourraient venir
grossir le mouvement puisque des dizaines d'entre elles ont prévu se prononcer
sur la question en assemblée générale ou à l'occasion d'un référendum d'ici les
prochains jours. Même des membres de la Fédération étudiante universitaire du
Québec (FEUQ) et son pendant collégial (FECQ)- les deux plus importants
regroupements étudiants de la province avec leur 270 000 membres- tiennent des
votes cette semaine.
MONTREAL, le 21 fév. /CNW Telbec/ - Suite aux
attaques scandaleuses du gouvernement Charest dans le régime des prêts et
bourses, et à plus large échelle à l'accessibilité aux études post-secondaires,
l'AGECVM tient à affirmer que seule la grève générale illimitée permettra de
faire plier le gouvernement, et d'injecter massivement des fonds dans le
système d'éducation.
En effet, après un référendum qui s'est terminé
vendredi soir, près de deux mille étudiantes et étudiants du cégep du Vieux
Montréal ont votés un mandat en faveur de la grève générale illimitée. Ce
mandat s'inscrit dans une escalade des moyens de pression entrepris dès la
session dernière. Une assemblée générale d'organisation de grève aura lieu
jeudi le 24 février, à partir de 12h00.
Nous rejoignons donc les cinq associations
étudiantes, soit celles du cégep de St-Laurent, de la faculté des sciences
humaines et de la faculté des lettres, langues et communications de l'UQAM, du
Collège de Sherbrooke, ainsi que l'association étudiante d'anthropologie de
l'Université de Montréal (AECSL, AFELLC-UQAM, AFESH-UQAM, AECS, AEAUM) au sein
du plancher de sept associations étudiantes qui ont adoptés le mandat de grève.
L'AGECVM participera également activement au sein de la Coalition de
l'Association pour une solidarité syndicale étudiante élargie (CASSEE). Cette
coalition s'est formée afin de ne pas répéter de vieilles erreurs qui ont bien
souvent nuies au mouvement étudiant.
Nous rappelons par le fait même que l'AGECVM
possède toujours un mandat d'assemblée générale qui stipule clairement que les
deux fédérations nationales étudiantes (FECQ, FEUQ) ne la représentent
aucunement, et qu'ainsi donc, il est hors de question d'envisager que ces deux
fédérations puissent entrer dans d'éventuelles négociations avec le
gouvernement en notre nom. Après avoir adopté l'ultimatum lancé par
l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), l'AGECVM croit
que l'ouverture des structures de l'ASSE, afin de permettre une plus ample
participation des associations en grève, est un meilleur concept de démocratie
que ce qui a pu se faire dans le passé.
C'est donc en ce sens que l'AGECVM incite fortement
l'ensemble des associations étudiantes à rejoindre le mouvement de grève
générale illimitée. La grève se veut être un moyen concret afin de renverser la
tendance destructrice qui sévit dans le système d'éducation québécois.
L'éducation est un droit, non pas un privilège :
que ce slogan n'en soit plus un, que l'action dépasse les mots.
Résolument vers la grève générale illimitée !
Renseignements: Pour de plus amples informations
concernant le mouvement de grève, consultez le site internet de l'ASSE :
www.asse-solidarite.qc.ca; AGECVM, (514) 982-3437 (2249), FAX (514) 982-6107, AGECVM@HOTMAIL.COM, SITE WEB :
WWW.CVM.QC.CA/AGECVM